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Airbus et Air France condamnés à être jugés après le crash de 2009

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Air France (AIRF.PA) et Airbus (AIR.PA) devrait être jugé pour homicide involontaire coupable pour son rôle dans un accident de 2009 dans l'Atlantique qui a tué 228 personnes, a statué mercredi la cour d'appel de Paris. (12 mai)

La décision annule la décision de 2019 de ne poursuivre aucune des deux sociétés pour l'accident, dans lequel les pilotes ont perdu le contrôle de l'avion Airbus A330 après que la glace a bloqué ses capteurs de vitesse.

Les familles des victimes ont salué la décision, mais Airbus et Air France ont déclaré qu'elles chercheraient à l'annuler devant la Cour de cassation, la plus haute cour d'appel de France.

"La décision de justice qui vient d'être annoncée ne reflète en aucun cas les conclusions de l'enquête", a déclaré Airbus dans un communiqué envoyé par courrier électronique.

Le logo d'Air France est photographié à l'enregistrement d'Air France à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, alors que les syndicats de pilotes, de cabine et de personnel au sol d'Air France appellent à une grève pour les salaires à Mérignac, près de Bordeaux, en France, le 7 avril 2018. REUTERS / Regis Duvignau
Le logo Airbus photographié au siège de la société à Blagnac, près de Toulouse, France, le 20 mars 2019. REUTERS / Regis Duvignau

Air France "affirme n'avoir commis aucune faute pénale à l'origine de ce tragique accident", a déclaré un porte-parole du transporteur, qui fait partie d'Air France-KLM.

Le vol AF447 d'Air France entre Rio de Janeiro et Paris s'est écrasé le 1er juin 2009, tuant tout le monde à bord.

Les enquêteurs français ont constaté que l'équipage avait mal géré la situation résultant de la perte des données de vitesse des capteurs bloqués par la glace et provoqué un décrochage aérodynamique en tenant le nez de l'avion trop haut.

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La décision antérieure de ne pas aller en justice a entraîné des contestations judiciaires de la part des familles ainsi que des syndicats de pilotes et des procureurs qui avaient porté plainte contre Air France seule.

La décision de mercredi a confirmé les nouvelles demandes de procès des deux sociétés de la part de hauts procureurs qui ont accusé Air France d'échecs de formation des pilotes et Airbus pour avoir sous-estimé les dangers posés par des problèmes connus avec les capteurs de vitesse.

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