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Le Conseil européen agit sur l'Iran mais espère des progrès vers la paix

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Les chefs de gouvernement de l’UE ont promis « de nouvelles mesures restrictives » contre l’Iran, et des sanctions supplémentaires visant sa production de missiles et de drones semblent probables. Ces mesures font partie de la première tranche de conclusions de la réunion du Conseil européen de Bruxelles, écrit le rédacteur politique Nick Powell.

Les dirigeants de l’UE ont accepté d’envoyer un message de soutien et de retenue à Israël. Le Conseil a condamné « fermement et sans équivoque » l'attaque iranienne contre Israël et a réaffirmé sa « pleine solidarité avec le peuple israélien et son engagement en faveur de la sécurité d'Israël et de la stabilité régionale ».

Un message appelant « toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à s'abstenir de toute action susceptible d'accroître les tensions dans la région » reflète les inquiétudes européennes quant aux représailles israéliennes contre l'attaque de missiles et de drones iraniens qui pourraient conduire à un conflit plus large. Mais c'est « l'Iran et ses mandataires » qui doivent « cesser toutes les attaques ».

De nouvelles mesures restrictives contre l'Iran sont promises, notamment en matière de drones et de missiles. Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont déjà entamé le processus visant à définir des sanctions supplémentaires contre la production iranienne de ces armes.

Il est bien sûr impossible de discuter isolément de l’attaque iranienne contre Israël et des actions de ses mandataires, comme les Houthis attaquant des navires dans la mer Rouge. Ils font partie d’une crise plus large qui a découlé de l’attaque du Hamas contre Israël et de l’invasion israélienne de Gaza qui a suivi.

Le Conseil européen a déclaré qu'il « reste pleinement déterminé à contribuer à la désescalade et à la sécurité dans la région ». Il a réitéré son message en mars sur « son engagement à travailler avec ses partenaires pour mettre fin sans délai à la crise à Gaza ».

Cela comprenait un appel, jusqu’à présent resté sans réponse, à « un cessez-le-feu immédiat et à la libération inconditionnelle de tous les otages, ainsi qu’à un accès complet, rapide, sûr et sans entrave à l’aide humanitaire à grande échelle pour les Palestiniens dans le besoin ». Le Conseil ne pouvait que répéter ces paroles et son engagement « en faveur d’une paix durable et viable fondée sur la solution à deux États ».

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Cet objectif reste lointain avec la perspective bien plus imminente d’une nouvelle escalade des tensions au Moyen-Orient, notamment au Liban. L'UE continuera à soutenir les réformes politiques dans ce pays et le renforcement de ses forces armées.

Pour de nombreux dirigeants européens, c'est ici que l'impact du conflit au Moyen-Orient se fait sentir, avec la perspective d'une crise croissante des réfugiés. De nombreux réfugiés syriens au Liban sont prêts à risquer un périlleux voyage vers l’Europe.

Le Conseil a confirmé « la détermination de l'UE à soutenir les personnes les plus vulnérables au Liban, notamment les réfugiés, les personnes déplacées à l'intérieur du pays et les communautés d'accueil dans le besoin, ainsi qu'à fournir un soutien pour lutter contre la traite des êtres humains et le trafic de migrants ».

La solution espérée est que les Syriens qui ont fui la guerre civile dans leur pays puissent rentrer chez eux en toute sécurité. Comme pour une grande partie de la politique de l’UE au Moyen-Orient, cette aspiration semble plutôt lointaine.

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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