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Le gouvernement norvégien fait face à une grande défaite aux élections de septembre, selon un sondage

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La Première ministre norvégienne Erna Solberg s'exprime lors d'une déclaration d'urgence pour la nature et les peuples après le Sommet des Nations Unies sur l'action pour le climat 2019 au siège des Nations Unies à New York, New York, États-Unis, le 23 septembre 2019. REUTERS/Shannon Stapleton/

La Première ministre norvégienne Erna Solberg

Les partis d'opposition norvégiens de centre-gauche devraient vaincre le gouvernement de coalition actuel dirigé par les conservateurs par une marge de deux contre un lors des élections législatives du mois prochain, a révélé un nouveau sondage d'opinion mardi 10 août. écrit Terje Solsvik, Reuters.

Le vote du 13 septembre pourrait ainsi mettre fin à la quête du Premier ministre Erna Solberg pour un troisième mandat consécutif et donner à la place au chef du parti travailliste Jonas Gahr Stoere une chance de négocier un accord de partage du pouvoir avec les groupes de gauche.

Largement salué l'année dernière pour un verrouillage rapide des coronavirus, donnant à la Norvège l'un des taux de mortalité COVID-19 les plus bas d'Europe, Solberg fait néanmoins face à un contrecoup sur les inégalités économiques et les réformes du secteur public qui se sont révélées impopulaires.

En avril, le Premier ministre a été condamné à une amende par la police pour avoir enfreint les règles de distanciation sociale lors de son anniversaire, endommageant davantage sa réputation. En savoir plus.

Les conservateurs et les petits partis de centre-droit devraient remporter 55 sièges sur une assemblée de 169 membres, contre 88, tandis que le centre-gauche pourrait passer de 114 à 81, selon l'enquête.

Le sondage du 2 au 6 août de l'agence Kantar pour la TV2 indépendante intervient au moment où la campagne électorale démarre et confirme une tendance à la baisse observée dans les sondages précédents.

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Faisant campagne sur un slogan selon lequel c'est désormais le "tour du peuple", les travaillistes promettent des allégements fiscaux pour les familles à faible et moyen revenu, la fin de la privatisation des services publics, plus d'argent pour les hôpitaux et une hausse des impôts sur les 20 % des revenus les plus riches.

Le Parti vert norvégien devrait également renforcer sa présence au parlement, tout comme le Parti rouge d'extrême gauche, et tous deux chercheront à influencer un gouvernement dirigé par les travaillistes.

Ajoutant à la complexité, le leader du Centre Trygve Slagsvold Vedum s'est déclaré candidat au poste de Premier ministre, rivalisant avec Stoere, bien que son parti vote désormais autour de 16%, derrière les 23.5% du Labour.

Un fossé croissant entre les zones rurales et urbaines, dans lequel de nombreux électeurs se sont opposés à la réorganisation de la police, des soins de santé et des municipalités, centralisant dans de nombreux cas des fonctions clés, a été un coup de pouce pour Vedum, qui n'a obtenu que 10.3 % en 2017.

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