Le président Emmanuel Macron a été accompagné aux Pays-Bas par la colère contre une réforme des retraites impopulaire. Des manifestants ont interrompu un discours qu'il s'apprêtait à prononcer mardi 11 avril, au début d'une visite d'État de deux jours.
France
Les manifestants crient Macron lors de sa visite aux Pays-Bas
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« Je crois que nous avons perdu quelque chose. Où est la démocratie française ? Un homme a crié au début de l'Institut Nexus. D'autres manifestants dans la foule ont ciblé le changement climatique et la loi sur les retraites, tandis qu'un autre a affiché une banderole sur laquelle on pouvait lire : "Président de la violence et de l'hypocrisie".
Macron devait prononcer un discours sur la souveraineté européenne. Cependant, il a été soumis à des semaines de manifestations de tension à la maison contre la loi sur les pensions. Cela retardera l'âge de la retraite des travailleurs français.
Macron s'est battu pendant plusieurs minutes contre ceux qui criaient pour tenter de faire entendre sa voix.
Le président a répondu: "Je peux répondre à cette question, si j'ai un peu de temps."
Il a dit : « Vous votez et élisez des gens... La contrepartie est que vous devez respecter les institutions votées par le peuple.
Macron a commencé à prononcer son discours. Des journalistes à l'intérieur de la salle ont affirmé que les manifestants avaient été expulsés.
Lors de son discours, la loi sur les retraites a été défendue par lui, qui repoussera l'âge de la retraite de deux ans à 64 ans.
Il a dit en anglais : "Je vais passer l'âge (de la retraite) de 62 à 64 ans. Quand ils comparent ça, ils [les manifestants français], devraient être moins en colère parce que dans votre pays, c'est supérieur à 64 ans, et dans beaucoup d'autres pays d'Europe il est supérieur à 64."
Macron a été confronté plus tôt dans la journée à des manifestants brandissant une banderole s'opposant à la réforme des retraites.
Les syndicats français prévoient jeudi une manifestation nationale contre la loi sur les retraites. Selon les sondages d'opinion, la majorité des électeurs soutient la réforme.
C'était passé par le gouvernement sans vote final.
Le Conseil constitutionnel de vendredi (14 avril) décidera si le la loi respecte la constitution. L'opposition peut alors essayer de rassembler suffisamment de signatures pour organiser un référendum contre elle.
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