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Rendez-vous à Samarcande : les pourparlers de Bruxelles préparent le terrain pour le sommet en Ouzbékistan

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Le dernier cycle du dialogue politique et de sécurité de haut niveau UE-Asie centralelogue a vu les vice-ministres des Affaires étrangères de cinq pays d'Asie centrale rencontrer de hauts responsables de l'UE à Bruxelles. Il y avait beaucoup à discuter, y compris la situation en Afghanistan et les problèmes de sécurité plus larges. Les pourparlers reprendront lors d'une prochaine conférence ministérielle sur l'interconnexion et le développement durable, qui se tiendra à Samarcande en Ouzbékistan. L'intensité de l'engagement reflète l'importance croissante pour l'Europe du commerce avec et à travers l'Europe centrale, écrit le rédacteur politique Nick Powell.

À une époque où les relations internationales sont en pleine mutation, le partenariat de l'Union européenne avec l'Asie centrale est plus important que jamais. Les cinq nations que sont l'Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et le Turkménistan sont à la fois un pont entre l'Europe et l'Asie et d'une importance stratégique cruciale en soi.

Une réunion avec leurs vice-ministres des Affaires étrangères à Bruxelles sera suivie plus tard cette année par une conférence à Samarcande, une ville ouzbèke sur la route de la soie. C'est un endroit qui témoigne à la fois de la profondeur historique des liens entre l'Asie centrale et l'Europe et de leur importance actuelle, à mesure que de nouvelles routes commerciales s'ouvrent.

Les ministres se sont entretenus avec le secrétaire général adjoint et directeur politique du Service européen pour l'action extérieure, Enrique Mora. Le vice-ministre ouzbek des Affaires étrangères Gayrat Fozilov a également eu une réunion bilatérale avec Mora avec la conférence de Samarkand en tête de l'ordre du jour.

Il a également rencontré le directeur général Koen Doens, de la DG Partenariats internationaux de la Commission européenne, pour explorer plus avant la portée des relations UE-Ouzbékistan dans le commerce et l'investissement et les sphères économiques, culturelles et humanitaires plus larges, ainsi que la protection de l'environnement.

La Commission européenne s'est engagée dans un programme de coopération de sept ans avec l'Ouzbékistan et a pleinement soutenu les processus de réforme, de transformation et d'intégration qui sont en cours depuis l'entrée en fonction du président Shavkat Mirziyoyev fin 2016. L'UE a salué son programme de réforme comme "audacieux et ambitieux".

Il comprend la réforme des institutions publiques et des entreprises publiques, une transformation durable vers une économie de marché, un engagement accru des citoyens et un engagement renouvelé en faveur de la coopération régionale. Une vision commune de la paix, de la sécurité, des droits de l'homme, de la démocratie et du développement durable est à la base d'un accord de partenariat et de coopération renforcés entre l'UE et l'Ouzbékistan.

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Le vice-ministre des Affaires étrangères a également profité de l'occasion pour renforcer les relations bilatérales entre l'Ouzbékistan et la Belgique, rencontrant des membres du parlement fédéral à Bruxelles. Ils ont discuté des réformes démocratiques mises en œuvre en Ouzbékistan, notamment du renforcement du rôle du Parlement ouzbek.

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