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L'établissement d'un #MultilateralInvestmentCourt constitue un grand pas en avant dans le règlement des différends en matière d'investissement

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C'était le message principal de l'audition publique sur une éventuelle future cour multilatérale, organisée par le CESE le 20 février à Bruxelles.

Des représentants d'organisations de la société civile, de groupes de réflexion, d'agences des Nations Unies et d'institutions de l'UE se sont réunis à Bruxelles pour participer au débat sur la modernisation et la réforme possibles du système de règlement des différends entre investisseurs et États (RDIE) et sur la proposition de la Commission européenne de créer une Cour multilatérale d'investissement (MIC).

Philippe De Buck, rapporteur du CESE sur le sujet, a souligné que, s'il est généralement admis que les investissements à l'étranger ont besoin d'une certaine protection, le Tribunal multilatéral des investissements est un projet politique à long terme qui aurait besoin du soutien d'une masse critique de pays en afin de naître. La co-rapporteuse, Tanja Buzek, a souligné que la question du Tribunal multilatéral des investissements comportait de nombreux aspects, tant procéduraux que substantiels, qui devaient être pris en considération.

Martin Lukas de la Commission européenne s'est concentré sur la structure détaillée de la future Cour multilatérale d'investissement - une cour avec un tribunal de première instance, un tribunal d'appel et des juges hautement qualifiés, obligés de respecter les normes éthiques les plus strictes. Cet organe permanent devrait travailler de manière transparente, efficace et prévisible, avec ses décisions exécutoires au niveau international. Le MIC devrait être ouvert à tous les pays intéressés, mais il devrait également comporter des dispositions spéciales pour les pays en développement et les petites et moyennes entreprises.

Les participants à l'audition publique ont souligné que l'UE menait la réforme de la protection des investissements en négociant déjà l'inclusion du système judiciaire des investissements (SCI) dans certains de ses accords récents, par exemple avec le Canada et le Vietnam.

En septembre 2017, la Commission a adopté une recommandation de décision du Conseil autorisant l'ouverture de négociations en vue d'une convention instituant une juridiction multilatérale pour le règlement des différends relatifs aux investissements. L'objectif du document de la Commission est d'entamer des négociations pour la création d'un Tribunal multilatéral des investissements sous les auspices de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI). La recommandation de la Commission est venue en réponse aux critiques des accords actuels de règlement des différends entre investisseurs et États (RDIE), fondés sur l'arbitrage commercial ad hoc.

Les résultats de l'audition publique alimenteront l'avis du CESE sur ce sujet, demandé par la Commission, qui devrait être présenté lors de la session plénière du CESE en mai 2018.

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Contexte

L'UE est la plus grande source et bénéficiaire au monde d'investissements étrangers directs. Dans le monde, il existe plus de 3 200 accords d'investissement (bilatéraux) existants, dont plus de 1 400 accords conclus par les États membres de l'UE. Il est donc important que l'UE veille à ce que la résolution des différends en matière d'investissement fonctionne efficacement au niveau international.

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