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#ECB A réussi à mettre en place #SSM

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b-BCE-a-20141101Selon un nouveau rapport de la Cour des comptes européenne, la Banque centrale européenne (BCE) a réussi à mettre en place et à doter en personnel le mécanisme de surveillance unique (MSU) dans un délai très rapproché.

À travers le MSU, la BCE est désormais chargée de la supervision directe de certains 120 des principaux groupes bancaires de la zone euro. Toutefois, les autorités nationales compétentes dépendent trop lourdement pour assurer un "contrôle complet et efficace", comme l'exige le droit de l'Union.

Le mécanisme de surveillance unique a été mis en place dans 2014 pour reprendre une grande partie du travail effectué auparavant par les autorités bancaires nationales. Il opère sous l'autorité de la BCE mais implique également étroitement les États membres.

Il s’agissait du premier audit de la CEA sur l’efficacité opérationnelle de la BCE en ce qui concerne le MSU, et les conclusions de cet audit sont mitigées, ont déclaré les auditeurs. Ils ont constaté que lors de la mise en place du MSU, la BCE n'avait pas analysé en détail les besoins en personnel de supervision, et que les effectifs actuels étaient insuffisants.

Bien que le règlement MSU ait chargé la BCE de superviser directement les grands groupes bancaires, le personnel de la BCE n’a dirigé que 12% des inspections sur place de ces banques et, dans l’ensemble, les équipes d’inspection étaient principalement composées de personnel (92%) par les autorités nationales compétentes. De même, la supervision hors site dépend fortement du personnel nommé par les autorités des États membres, la BCE n’ayant guère de poids à dire sur la composition et les compétences des équipes communes de supervision hors site.

Les auditeurs ont également constaté que la BCE ne disposait pas d'un système complet d'évaluation du personnel des autorités de surveillance nationales participant aux équipes de supervision communes et d'une base de données des compétences permettant de garantir l'efficacité des équipes de supervision sur site et hors site. Ils soulignent que, si le règlement MSU exige que les tâches monétaires et de surveillance soient exercées de manière totalement dissociée, la BCE a estimé que cela permettait l'utilisation de certains services partagés. Selon les auditeurs, cela permet d'économiser des ressources, mais il convient de prendre en compte le risque de conflits d'intérêts dans certains domaines.

Les auditeurs se sont déclarés préoccupés par le manque d'accès à de nombreux documents au cours de cet audit. Parlant du processus d’audit, Neven Mates, membre de la CEA chargé du rapport, a déclaré ceci:: «Nous n’avons été que partiellement en mesure de remplir notre tâche, les informations fournies par la BCE n’étant pas suffisantes pour évaluer complètement l’efficacité opérationnelle de sa gestion en ce qui concerne la fonction de surveillance. La BCE a retenu de nombreux documents que nous avons jugés nécessaires à cette fin, affirmant qu'ils ne concernaient pas l'efficacité opérationnelle de sa gestion. La Cour examine actuellement ses options en ce qui concerne l'accès aux documents qu'elle juge nécessaires pour contrôler l'efficacité opérationnelle de la direction de la BCE. "

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Sur la base des conclusions de l'audit, les auditeurs ont recommandé à la BCE de prendre les mesures suivantes:

  • Supervision sur site: la présence de la BCE lors des inspections sur site devrait être considérablement renforcée;
  • Supervision hors site: la BCE devrait veiller à ce que les effectifs et les compétences du personnel soient adéquats et améliorer ses outils d'identification des compétences et d'affectation du personnel;
  • Responsabilité: la BCE devrait fournir les documents nécessaires à des fins d'audit et établir un cadre de performance de la supervision;
  • Gouvernance: la prise de décision devrait être simplifiée et les risques posés par les services partagés devraient être examinés.

La BCE a accepté intégralement ces recommandations, à une exception près: les services partagés et l'influence des membres du conseil de surveillance de SSM sur le budget de la BCE consacré aux activités de surveillance. Selon la BCE, le conseil de surveillance n'exerce aucun contrôle sur le budget de surveillance ni sur les ressources humaines, car il ne s'agit pas d'un organe décisionnel de la BCE mais a été greffé sur la structure institutionnelle de la BCE par le règlement MSU.

 

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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