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Violations des droits humains au Myanmar et au Rwanda

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Le Parlement européen a adopté deux résolutions sur la situation des droits de l'homme au Myanmar et au Rwanda, SÉANCE PLÉNIÈRE CATASTROPHEDROI.

La situation des droits de l'homme au Myanmar, y compris la situation des groupes religieux et ethniques

Le Parlement condamne la réaction violente généralisée de l'armée birmane (Tatmadaw) à tout type de manifestation et les violations flagrantes des droits de l'homme qu'elle continue de commettre contre le peuple du Myanmar, à la suite de la coup d'État du 1er février de cette année. Les députés affirment que ces abus et actions en cours constituent des crimes contre l'humanité.

Ils dénoncent également spécifiquement le ciblage des minorités ethniques et religieuses dans le pays, avec des attaques fréquentes contre des églises, des mosquées, des écoles et des installations médicales, et l'arrestation de chefs religieux.

En outre, les députés européens sont consternés par les attaques, le harcèlement, la détention et la torture des travailleurs de la santé au Myanmar et expriment leurs craintes quant à la façon dont la crise humanitaire a été exacerbée par une troisième vague de COVID-19 dans le pays.

La résolution appelle à la libération immédiate et inconditionnelle du président Win Myint, de la conseillère d'État Aung San Suu Kyi et de toutes les autres personnes arrêtées par la Tatmadaw pour des accusations infondées pendant et après le coup d'État.

Il exhorte enfin les pays de l'UE, par l'intermédiaire du Conseil, à continuer d'imposer des sanctions européennes ciblées et rigoureuses, dans le but de couper les bouées de sauvetage économiques de la junte birmane, ainsi que d'exiger des États membres qu'ils prennent des mesures restrictives ciblées contre les responsables de la coup.

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Le texte a été adopté par 647 voix pour, 2 contre et 31 abstentions. Pour plus de détails, la version complète est disponible ici.

Le cas de Paul Rusesabagina au Rwanda

Les députés condamnent fermement l'arrestation, la détention et la condamnation illégales du défenseur des droits humains Paul Rusesabagina au Rwanda, qui, selon eux, violent le droit international et rwandais.

Rusesabagina, citoyen belge et résident américain dont l'histoire a été racontée dans le film de 2004 Hôtel Rwanda, a été reconnu coupable et condamné à 25 ans de prison par un tribunal rwandais le 29 septembre. Il a été déclaré coupable de neuf chefs d'accusation liés au terrorisme et tenu pénalement responsable des activités attribuées au Mouvement rwandais pour le changement démocratique/Front de libération nationale (MRCD-FLN), une coalition de partis politiques d'opposition et sa branche militaire.

Le Parlement considère le cas de Rusesabagina comme un exemple des violations des droits humains perpétrées au Rwanda, les députés mettant en doute l'équité du verdict et exigeant sa libération immédiate pour des raisons humanitaires.

Le gouvernement rwandais, demandent les députés, doit garantir l'intégrité physique et le bien-être psychologique de M. Rusesabagina et lui permettre de prendre les médicaments dont il a besoin. Le gouvernement rwandais doit respecter le droit du gouvernement belge de fournir une assistance consulaire à Rusesabagina afin d'assurer sa santé et son accès à une défense adéquate.

Le texte a été adopté par 660 voix pour, 2 contre et 18 abstentions. Il sera disponible en intégralité ici  (07.10.2021).

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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