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Les dirigeants européens rejettent le plan du sommet franco-allemand russe

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Aux premières heures d'aujourd'hui (25 juin), les dirigeants de l'UE ont conclu la première journée du Conseil européen d'été. Les discussions sur la Russie se sont terminées à deux heures du matin après un échange animé. 

Il était clair hier matin qu'une proposition de sommet UE-Russie avancée par les Français et les Allemands avait bouleversé de nombreux dirigeants, notamment ceux des pays baltes. En arrivant au sommet, le Premier ministre letton Arturs Krišjānis Karins a déclaré : « La préoccupation que j'ai en tant que Premier ministre de Lettonie est que si nous voulons ouvrir un dialogue en tant que dirigeants européens avec la Russie, nous avons besoin de certaines mesures venant également de la Russie. direction. Le dialogue s'est effondré en 2014, avec l'annexion illégale de la Crimée, il y a une guerre en cours dans la région du Donbass. Ce sont les problèmes qui doivent être résolus et nous pourrons ensuite parler avec la Russie. »

Il a poursuivi en disant que le Kremlin comprend la politique du pouvoir et que toute concession serait considérée comme une faiblesse : « Les Européens doivent parler d'une seule voix forte. Cependant, les dirigeants opposés à un sommet étaient également ouverts à une discussion, mais ont déclaré qu'il devrait être reporté à l'automne et que toute véritable décision devrait être prise alors.

À l'issue de la réunion, le président lituanien Gitanas Nauseda a déclaré : « Il n'y aura pas de réunions au niveau des dirigeants de l'Union européenne avec la Russie, nous voyons que la situation de nos relations avec la Russie se détériore, nous voyons de nouvelles formes de comportement agressif de la Russie », Nauseda a déclaré que l'UE portait une responsabilité particulière vis-à-vis des pays partenaires de l'Est de l'Europe.

Nauseda était prêt à garder la porte ouverte à tout dialogue futur, mais a déclaré qu'il n'avait vu aucun changement radical dans le comportement de Poutine et a déclaré que l'engagement ne devrait avoir lieu qu'avec des conditions préalables et des lignes rouges claires. 

Conclusions de l'EUCO sur la Russie

Conformément à ses conclusions des 24 et 25 mai 2021, le Conseil européen a examiné les relations avec la Russie, en tenant compte du rapport du haut représentant et de la Commission.

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L'Union européenne s'est engagée dans une approche européenne unie, à long terme et stratégique fondée sur les cinq principes directeurs. Le Conseil européen invite le Conseil, la Commission et le haut représentant à continuer de les mettre pleinement en œuvre, dans le respect des valeurs, principes et intérêts de l'Union européenne.

Le Conseil européen attend des dirigeants russes qu'ils fassent preuve d'un engagement et d'un engagement politique plus constructifs et qu'ils cessent d'agir contre l'UE et ses États membres, ainsi que contre des pays tiers.

Le Conseil européen demande à la Russie d'assumer pleinement sa responsabilité d'assurer la pleine mise en œuvre des accords de Minsk, condition essentielle de tout changement substantiel de la position de l'UE.

En ce qui concerne le renforcement de notre résilience, le Conseil européen souligne la nécessité d'une réponse ferme et coordonnée de l'UE et de ses États membres à toute nouvelle activité malveillante, illégale et perturbatrice de la Russie, en utilisant pleinement tous les instruments à la disposition de l'UE, et assurer la coordination avec les partenaires. À cette fin, le Conseil européen invite également la Commission et le haut représentant à présenter des options pour des mesures restrictives supplémentaires, y compris des sanctions économiques.

Le Conseil européen souligne la nécessité d'approfondir et d'intensifier les relations et la coopération politiques, économiques et interpersonnelles avec les partenaires orientaux en vue d'accroître leur résilience. Dans ce contexte, elle rappelle la déclaration du sommet du partenariat oriental de 2017 qui reconnaît les aspirations européennes et le choix européen des partenaires orientaux concernés, tels qu'énoncés dans les accords d'association, et dans le cadre de leur entrée en vigueur. Il souligne également son engagement à approfondir les relations avec l'Asie centrale.

Le Conseil européen réitère l'ouverture de l'Union européenne à un engagement sélectif avec la Russie dans les domaines d'intérêt de l'UE. Il invite la Commission et la haute représentante à élaborer des options concrètes, y compris des conditionnalités et des leviers à cet égard, en vue de leur examen par le Conseil, sur des sujets tels que le climat et l'environnement, la santé, ainsi que certaines questions relatives aux affaires étrangères et à la sécurité les questions politiques et multilatérales telles que le JCPoA, la Syrie et la Libye. Dans ce contexte, le Conseil européen explorera les formats et les conditionnalités du dialogue avec la Russie.

32. Le Conseil européen condamne les limitations des libertés fondamentales en Russie et le rétrécissement de l'espace de la société civile. Il souligne la nécessité de contacts interpersonnels et d'un soutien continu de l'UE à la société civile russe, aux organisations des droits de l'homme et aux médias indépendants. Il invite la Commission et le haut représentant à présenter des propositions à cet égard.

33. Le Conseil européen réitère son plein soutien à tous les efforts visant à établir la vérité, la justice et la responsabilité des victimes de la destruction du MH17 et de leurs proches et appelle tous les États à coopérer pleinement avec l'affaire judiciaire en cours.

34. Le Conseil européen reviendra sur cette question, évaluera la mise en œuvre et fournira des orientations supplémentaires si nécessaire."

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