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Un projet de loi sur la sécurité en France conduit à des manifestations contre la liberté de la presse
Des milliers de Français sont descendus dans la rue samedi 21 novembre pour manifester en attendant législation qui vise à protéger les policiers et à accroître la surveillance publique, écrit Madhur Bhatt.
La législation, baptisée «Global Security Act», est une loi de sécurité complète qui est soutenue par les députés du parti au pouvoir. Le projet contient de nombreuses dispositions strictes, parmi lesquelles Article 24 est devenue la principale cause des protestations. Cela s'appliquerait aussi bien aux civils qu'aux journalistes et ferait un crime de montrer des images du visage d'un officier à moins qu'elles ne soient floues. La publication sur les réseaux sociaux ou ailleurs dans le but de porter atteinte à «l'intégrité physique ou psychologique» d'un agent peut être punie d'un an de prison ou d'amendes allant jusqu'à 45,000 53,000 € (XNUMX XNUMX USD). Les autres dispositions concernant le projet de loi comprennent Article 21 ainsi que Article 22, qui visent à accroître la surveillance en utilisant des drones et des caméras pour piétons.
Selon le gouvernement, la loi vise à protéger les policiers contre les appels à la violence en ligne. Cependant, les détracteurs de la loi craignent qu'elle ne conduise à mettre en danger les journalistes et autres observateurs qui enregistrent la police au travail. Cela devient d'une importance cruciale lors de violentes manifestations. Il reste également à voir comment les tribunaux détermineraient si des images ou des vidéos ont effectivement été publiées dans l'intention de nuire à la police. La manifestation a été encouragée par des organisations comme Reporters sans frontières, Amnesty International France, la Ligue des droits de l'homme, des syndicats de journalistes et d'autres groupes de la société civile.
Amnesty International France a a affirmé Valérie Plante.: "Nous pensons que ce projet de loi conduirait la France à ne pas respecter ses engagements internationaux en matière de droits de l'homme. Nous alertons les parlementaires sur les risques graves d'une telle proposition de droit à la liberté d'expression et les appelons à se mobiliser dans le contexte de l'examen parlementaire visant à supprimer l'article 24 de la proposition. "
Les législateurs de l'Assemblée nationale devraient voter mardi sur le projet de loi, après quoi il sera renvoyé au Sénat.
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