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#StateAid - La Commission renvoie la #Romania devant la Cour pour non-recouvrement d'une aide illégale d'un montant maximal de 92 millions d'euros

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La Commission européenne a décidé de traduire la Roumanie devant la Cour européenne de justice pour non récupération de l'aide d'État illégale d'un montant maximal de X € 92 auprès de Viorel et Ioan Micula et de leur groupe de sociétés, conformément à la décision de la Commission prise par 2015.

Dans une décision arbitrale rendue en décembre par 2013 (Micula c. Roumanie), la Roumanie avait violé un traité bilatéral d’investissement conclu entre la Roumanie et la Suède en annulant un système d’incitation à l’investissement quatre ans avant son expiration prévue dans 2005. La Roumanie avait aboli ce régime dans le cadre du processus d'adhésion à l'UE afin de se conformer aux règles de l'UE en matière d'aides d'État dans sa législation nationale.

Le tribunal arbitral a condamné la Roumanie à indemniser les demandeurs, Viorel et Ioan Micula, deux investisseurs de nationalité suédoise, pour ne pas avoir bénéficié pleinement du régime.

Cependant, à la suite d’une enquête approfondie, le 30 Mars 2015 la Commission a adopté une décision concluant que la compensation versée par la Roumanie aux deux investisseurs et à leurs sociétés enfreignait les règles de l'UE en matière d'aides d'État et ordonnant à la Roumanie de récupérer cette compensation auprès des bénéficiaires.

La Commission a notamment constaté qu'en payant les indemnités octroyées aux demandeurs, la Roumanie leur accorderait des avantages équivalents à ceux prévus par le régime d'aides incompatible.

En règle générale, les règles de l'UE en matière d'aides d'État exigent que l'aide d'État illégale soit récupérée afin d'éliminer les distorsions de concurrence créées par l'aide.

La date limite pour la Roumanie pour mettre en œuvre la décision de la Commission était le 31 juillet 2015 conformément aux procédures standard, soit quatre mois à compter de la notification officielle de la décision de la Commission. Tant que l’aide illégale n’a pas été entièrement récupérée, les bénéficiaires en question continuent de bénéficier d’un avantage concurrentiel illégal, raison pour laquelle la récupération doit avoir lieu le plus rapidement possible.

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La Roumanie a déjà récupéré une partie de l'aide illégale auprès des bénéficiaires. Cependant, plus de trois ans après la décision de la Commission, près de la moitié du montant initial de l'aide reste à recouvrer et il n'y a toujours aucune perspective d'un remboursement complet et immédiat de l'aide restante.

La Commission a donc décidé de traduire la Roumanie devant la Cour de justice pour non-exécution de la décision de la Commission, conformément au Article 108 (2) du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE).

Contexte

Les États membres doivent récupérer les aides d'État illégales dans le délai fixé dans la décision de la Commission, qui est généralement de quatre mois. Article 16 (3) du règlement (UE) Non 2015 / 1589 et la jurisprudence prévoit que les États membres récupèrent immédiatement et efficacement l'aide auprès du bénéficiaire.

Si un État membre ne met pas en œuvre une décision de récupération, la Commission peut saisir la Cour de justice conformément à l'article 108 (2) TFUE, qui permet à la Commission de saisir directement la Cour des violations des règles de l'UE en matière d'aides d'État.

Si un État membre ne se conforme pas à l'arrêt, la Commission peut demander à la Cour d'imposer une astreinte au titre de Article 260 TFEU.

Selon une jurisprudence constante de l'UE, une décision de la Commission est contraignante et exécutoire également devant les tribunaux nationaux et le recouvrement est régi par le droit national, à condition que cela permette un recouvrement immédiat et effectif. Dans la présente affaire, le processus de recouvrement n'a pas avancé ces dernières années et les tribunaux roumains n'ont pas respecté la décision de recouvrement de la Commission.

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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