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Principales conclusions de l'examen des rapports sur le système européen de surveillance financière

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5474439611_cb46c73217_oLe X août, la Commission européenne a adopté les rapports de synthèse sur le système européen de surveillance financière (SESF), comprenant: un rapport sur le fonctionnement des autorités européennes de surveillance (AES) - la Autorité bancaire européenne (ABE), Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (AEAPP), et par Autorité européenne des marchés financiers (AEMF) - et un rapport sur la mission et l'organisation du Comité européen du risque systémique (CERS). Ces deux rapports exposent les conclusions d’un examen du fonctionnement de la nouvelle architecture de surveillance mise en place dans 2011 dans le cadre des réformes globales entreprises en réponse à la crise financière (voir ci-dessous). MEMO / 10 / 424).

1) Pourquoi revoir le système européen de surveillance financière?

Article 81 des règlements fondateurs des AES oblige la Commission à procéder à un premier examen du fonctionnement des SEEE sous 2014 et ensuite tous les trois ans. Il spécifie également une liste de problèmes à évaluer. Le premier rapport d'examen est accompagné d'un document de travail des services fournissant une évaluation plus détaillée du fonctionnement des AES.

De même, le règlement instituant le CERS exige un examen de la mission et de l'organisation du CERS trois ans après sa création.

La Commission a évalué en détail le fonctionnement des AES et du CERS, de leur création jusqu'à décembre 2013. Les consultations pertinentes ont impliqué un large éventail de parties prenantes. La résolution du Parlement européen sur le réexamen du SESF a également été dûment prise en compte1 à partir de mars 2014.

2) Principales conclusions de la révision des trois autorités européennes de surveillance

L’examen montre que les AES se sont globalement bien comportées au cours de leurs trois premières années d’activité. Ils ont construit avec succès des organisations qui fonctionnent, ont commencé à exécuter leurs mandats et ont développé leurs propres profils. Notamment en élaborant des normes uniformes et en contribuant à la convergence et à la coordination en matière de surveillance, les AES ont contribué avec succès à l'élaboration d'un règlement unique applicable à tous les États membres de 28 de l'UE et donc au bon fonctionnement du marché unique.

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Le rapport sur les AES identifie plusieurs domaines pouvant être améliorés qui peuvent être mis en œuvre à court terme par les AES et la Commission et ne nécessiteraient aucune action législative. En particulier, les AES devraient mettre davantage l'accent sur les questions liées à la protection des consommateurs / investisseurs et renforcer l'accent mis sur la convergence en matière de surveillance, notamment en faisant un meilleur usage des examens par les pairs.

À plus long terme, il pourrait être nécessaire d’examiner plus avant d’autres questions qui impliqueraient des modifications du cadre législatif des AES. Toute mesure future de ce type devrait également tenir compte du fonctionnement de l'union bancaire actuellement en cours d'établissement. Les domaines à considérer à long terme comprennent:

  1. La gouvernance des AES, en particulier pour améliorer encore la capacité du conseil des autorités de surveillance à prendre des décisions dans l'intérêt de l'UE dans son ensemble.

  2. Une révision des modalités de financement existantes afin que les AES puissent s'acquitter de leur large éventail de tâches, en tenant compte des contraintes budgétaires de l'UE et des pays.

3) Principales conclusions de la révision du CERS

L'examen montre que, grâce à son expertise unique et variée, le CERS a joué un rôle déterminant dans l'introduction d'une dimension macroprudentielle des politiques financières. Le CERS a bien progressé dans le développement des travaux analytiques, notamment en ce qui concerne l'interdépendance.

L’examen révèle également que certaines améliorations du cadre du CERS à court et à moyen terme pourraient améliorer l’efficacité de la surveillance macroprudentielle au niveau de l’UE.

Certaines améliorations pourraient être mises en œuvre à court terme par le CERS lui-même et ne nécessiteraient pas d'action législative, comme une stratégie de communication plus proactive et une nouvelle extension de l'orientation du CERS au-delà des risques bancaires.

Dans le même temps, certains problèmes identifiés comme méritant une attention particulière concernent le règlement fondateur du CERS. La Commission a l'intention d'examiner plus avant les aspects techniques et juridiques et d'évaluer les options possibles pour résoudre ces problèmes, en particulier:

  1. Identité organisationnelle du CERS en vue de renforcer sa visibilité et son autonomie, tout en lui permettant de continuer à bénéficier de la réputation et de l'expertise de la BCE.

  2. La gouvernance interne du CERS, notamment pour rationaliser les mécanismes décisionnels impliquant le conseil général et le comité de pilotage.

  3. Une extension de la boîte à outils du CERS afin qu'il exerce plus de «soft power» pour améliorer la flexibilité et favoriser une intervention précoce.

Ces travaux devront prendre en compte des éléments de l’architecture financière globale qui ne sont pas encore pleinement en place, tels que les différents piliers de l’union bancaire, les autorités macroprudentielles nationales et l’attribution de responsabilités macroprudentielles au sein de la surveillance unique. Mécanisme.

4) Prochaines étapes

Ce rapport sera transmis au Parlement européen et au Conseil pour examen.

La Commission effectuera des travaux supplémentaires sur les questions identifiées dans le rapport comme nécessitant une plus grande attention.

Pour en savoir plus, cliquez ici ainsi que les ici.

 

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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