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La France brûle, pourtant Macron essaie de mettre le feu au Caucase pour le bien de la Russie ?

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La France est secouée par une vague de protestations et son président Emmanuel Macron blâme les «jeux vidéo» pour les flambées violentes. Sans même essayer de gérer les émeutes, il joue son propre jeu, s'efforçant délibérément de mettre le feu non seulement à sa propre capitale mais à la région qui est une source de ressources énergétiques pour toute l'Union européenne. 

Le Caucase du Sud est une arène très étroite, où les intérêts de plusieurs superpuissances s'affrontent. Une enclave séparatiste sur le territoire azerbaïdjanais occupé du Karabakh, contrôlée par l'armée russe et peuplée d'Arméniens, est au centre de la confrontation régionale, qui s'essouffle. L'UE et les États-Unis y sont très intéressés car l'Azerbaïdjan est une source stratégique alternative de ressources énergétiques. Les États-Unis et l'UE sont tous deux en train de négocier un accord de paix, car, comme le disent les Israéliens Centre Begin-Sadate souligne, l'enclave est un « kill switch » pour l'approvisionnement en gaz et en pétrole de l'Occident.

Pourtant, Emmanuel Macron est évidemment contre une résolution pacifique, avec la Russie et l'Iran. Le 27 juin, lors d'une réunion avec des représentants de la communauté arménienne de Marseille, Macron A déclaré qu'il mettait plus de pression sur le président azerbaïdjanais Aliyev que sur le Premier ministre arménien Pashinyan, affirmant qu'il était « le seul à avoir une position et un message clairs sur la question » de l'enclave. Et le message est un soutien militaire aux séparatistes pro-russes. Il a souligné que « la France a envoyé pour la première fois un attaché militaire à son ambassade en Arménie », notant que son soutien au séparatisme au Karabakh n'est pas partagé par le reste de l'Europe : « Je poursuivrai mes efforts, même si je suis presque le seul dans la famille internationale à mener à bien cet agenda ».

La déclaration de Macron à Marseille n'est pas seulement une preuve explicite de son soutien actif au séparatisme pro-russe au Karabakh. Macron sait qu'il va à l'encontre de la politique officielle de l'UE, mais semble indifférent à cette idée. Pourquoi?

 
Selon les médias ukrainiens, le raisonnement derrière cette politique anti-européenne de Macron est que la France ne souhaite pas une victoire ukrainienne et « communique régulièrement avec le Kremlin en mode « profonde révérence ». La dépendance énergétique et économique de la France vis-à-vis de la Russie l'oblige à jouer le jeu de l'agression contre l'Ukraine, tout en faisant pression sur l'Azerbaïdjan pour plaire à Poutine… » - le média ukrainien 24tv compte. "Les forces influentes en France ne sont pas intéressées par la victoire de l'Ukraine et déplacent l'attention de la dictature de Poutine vers l'Azerbaïdjan, qui fournit du carburant gratuit à l'Ukraine", - a souligné l'édition en ligne ukrainienne Fakty.ua. "Paris s'efforce d'obtenir une coalition politique avec les Russes pour renforcer son influence dans le Caucase", - a souligné Censurer - l'un des plus grands points de vente en ligne de l'Ukraine.

On pourrait dire que les Ukrainiens sont égocentriques à cause de la guerre, mais leur vision de la tendance française ou du virage vers les intérêts de Moscou est partagée par de nombreux analystes de l'UE et des États-Unis.

Voici quelques citations :
Le Wall Street Journal: « Paris a pris des positions qui, tout compte fait, renforcent le jeu russe et iranien dans le Caucase du Sud ».  

Point de vente israélien Hamodia: "Il y a une étrange communion entre la France, l'Iran et la Russie, qui ont uni leurs forces contre l'Azerbaïdjan et Israël dans le Caucase".
Télévision en ligne israélienne i24: "Le principal partisan de la décision militaro-politique de Paris concernant l'envoi d'armes en Arménie était le président Emmanuel Macron lui-même".

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édition bulgare Réel non: "Macron mène une politique dans le Caucase du Sud qui va à l'encontre des efforts de Washington et de Bruxelles pour parvenir à la paix."


édition croate Directement: "Les politiciens français qui soutiennent les séparatistes fantoches arméniens au Karabakh aident en fait Poutine dans le Caucase du Sud."

Édition monténégrine Portailanalitika: "Le soutien de la France permet à Moscou de maintenir sa présence militaire dans le Caucase du Sud."

édition lettone La.lv: "Les dirigeants de la France et de la Russie encouragent l'escalade du conflit dans le Caucase, masquant leurs actions par une rhétorique médiatrice."

Il existe un consensus irréfutable sur l'activité anti-européenne de Macron, qui profite à la Russie. Si l'UE veut protéger sa sécurité énergétique, il faut l'arrêter. 

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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