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Migration de main-d'œuvre : améliorer les possibilités légales de travailler dans l'UE 

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Découvrez les différents permis de travail pour les travailleurs de l'extérieur de l'UE et comment l'UE les révise pour renforcer la migration légale de la main-d'œuvre.

L'Europe est confrontée à des changements démographiques avec une population qui vieillit rapidement et de faibles taux de natalité. Les retraités devraient représenter environ un tiers de la population de l'UE d'ici 2050. Cela aura des conséquences sociales et économiques importantes, notamment une demande accrue de soins de santé et de services sociaux, une baisse de la productivité et une augmentation des dépenses publiques.

Pour aider à relever ces défis, l'Union européenne encourage la migration légale afin de remédier aux pénuries de main-d'œuvre, de combler les lacunes en matière de compétences et de stimuler la croissance économique.

Jetez un coup d'œil à certaines des voies légales d'accès au marché du travail de l'UE et à ce que le Parlement européen fait pour améliorer certaines d'entre elles.

En savoir plus sur Action de l'UE en matière de migration et d'asile.

Carte bleue : attirer des travailleurs hautement qualifiés dans l'UE

La carte bleue européenne est un permis de travail et de séjour qui permet aux citoyens non européens de travailler et de vivre dans un pays de l'UE, à condition qu'ils aient un diplôme ou une qualification équivalente et une offre d'emploi qui respecte un seuil de salaire minimum.

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Des règles révisées entrent en vigueur d'ici la fin de 2023, fixant la durée de l'offre d'emploi à un minimum de six mois et ramenant le seuil salarial à au moins 100 % du salaire annuel brut moyen dans le pays d'emploi.

La carte bleue est valable jusqu'à quatre ans et peut être renouvelée. Les titulaires de carte peuvent amener les membres de leur famille vivre avec eux dans l'UE.

Il est reconnu dans tous les pays de l'UE, à l'exception du Danemark et de l'Irlande.

Découvrez notre article sur la carte bleue européenne et sa réforme.

Le Permis Unique : un permis de travail temporaire et spécifique à un pays

Pour ceux qui ne sont pas éligibles à la carte bleue européenne, le permis unique est une option. Il s'agit d'un permis de travail et de séjour combiné, délivré pour une durée maximale de deux ans par le pays de l'UE où le citoyen non membre de l'UE travaillera et vivra.

La directive sur le permis unique de 2011 est actuellement en cours de révision. Pour rendre l'UE plus attrayante, l'idée est de réduire le processus de candidature de quatre mois à 90 jours. Pour les candidats déjà titulaires d'un permis ou sélectionnés dans le cadre d'un Partenariat européen sur les talents le processus pourrait être réduit à 45 jours.

Le permis ne sera plus lié à un employeur spécifique, permettant aux travailleurs de changer d'emploi, facilitant l'appariement de la main-d'œuvre et réduisant la vulnérabilité du travailleur à l'exploitation. Les travailleurs seraient également autorisés à conserver le permis unique tout en étant au chômage jusqu'à neuf mois.

Les députés européens ont approuvé la position du Parlement en avril 2023, permettant aux négociateurs du Parlement d'entamer des discussions sur la forme finale de la loi avec le Conseil.

A qui s'adresse le Permis Unique ?

Le permis unique s'applique à presque tous les travailleurs non européens et leurs familles, les étudiants ayant un emploi, les travailleurs saisonniers et les réfugiés. Cependant, les personnes en attente de traitement d'une demande d'asile ne peuvent pas demander le Permis Unique. De plus, il ne couvre pas les personnes qui sont des travailleurs indépendants.

Statut de résident de longue durée UE

Le statut de résident de longue durée de l'UE permet aux personnes extracommunautaires de séjourner et de travailler dans l'UE pour une durée indéterminée. C'était introduit dans 2003 comme moyen de promouvoir la migration légale et l'intégration des citoyens non européens. Une fois le statut accordé, le travailleur concerné peut se déplacer et travailler librement au sein de l'UE.

Ces règles sont également en cours de révision. Le Parlement souhaite réduire la condition de résidence nécessaire pour être éligible de cinq à trois ans, comme le propose la Commission, et inclure les réfugiés et d'autres groupes confrontés à des obstacles. Les nouvelles règles garantiraient qu'ils soient traités de la même manière que les citoyens de l'UE dans des domaines tels que l'emploi, l'éducation et les avantages sociaux.

Les enfants dont les parents ont le statut de résident de longue durée acquerraient automatiquement le même statut, quel que soit leur lieu de naissance.

Qui n'est pas éligible au statut de résident de longue durée de l'UE ?

Le statut de résident de longue durée de l'UE n'est pas accordé aux citoyens non européens qui :

  • étudient ou suivent une formation professionnelle
  • avoir une demande de protection temporaire ou internationale pendante
  • résider dans l'UE uniquement à titre temporaire en tant qu'au pair, en tant que travailleur détaché par un prestataire de services aux fins d'une prestation de services transfrontalière ou en tant que prestataire de services transfrontalier

Reconnaître les qualifications des migrants

Les députés réclament également des règles européennes reconnaissant les qualifications des travailleurs migrants. Ils veulent que les qualifications professionnelles ainsi que les aptitudes et compétences acquises par un citoyen non-UE dans un autre pays de l'UE soient reconnues de la même manière que celles des citoyens de l'UE. Il appartient à chaque pays de l'UE de décider de la reconnaissance des qualifications acquises en dehors de l'UE.

En 2019, environ 48 % des migrants hautement qualifiés occupaient des emplois peu ou moyennement qualifiés, contre seulement 20 % des citoyens de l'UE. La forme d'emploi la plus courante est celle de nettoyeur ou d'aide domestique, tandis que 62 % des entreprises de programmation informatique et 43 % des entreprises de construction signalent des pénuries de main-d'œuvre.

Les pays de l'UE peuvent exiger des migrants qu'ils parlent leur langue à un niveau compétent avant d'accorder un séjour de longue durée, mais dans ces cas, ils devraient proposer des cours gratuits.

En savoir plus sur la migration

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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