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Proposition de la Commission sur la transparence et la durabilité du modèle d'évaluation des risques de l'UE dans #FoodChain

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Pourquoi la Commission présente-t-elle une proposition sur la transparence et la durabilité du modèle d'évaluation des risques de l'UE?

Cette proposition est un suivi direct pour:

  • La réponse de la Commission à la Initiative citoyenne européenne sur le glyphosate, et plus particulièrement aux préoccupations des gens concernant les études à utiliser dans l'évaluation des pesticides. Afin de répondre à ces préoccupations, la Commission renforce désormais la transparence du processus d'évaluation des risques et fournit des garanties supplémentaires de fiabilité, d'objectivité et d'indépendance des études utilisées par l'EFSA dans les évaluations des risques.
  • L'engagement de la Commission en faveur d'une meilleure réglementation, qui comprenait une bilan de santé de la loi générale sur l'alimentation Réglementation.Le contrôle a mis en évidence la nécessité d'améliorer la transparence du cycle décisionnel de l'UE ainsi que la nécessité de protéger l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) la capacité d'accéder à un nombre suffisamment élevé d'experts scientifiques qualifiés et pluridisciplinaires. Un élément important est également la nécessité de renforcer la coopération entre l'EFSA et les organismes scientifiques nationaux, en augmentant la participation des États membres au fonctionnement de l'EFSA ;

A consultation publique, qui a eu lieu entre 23 de janvier et 20 de mars, 2018, a montré que les citoyens et les parties prenantes reconnaissent qu’il est important d’améliorer l’accès du public aux études sur les industries utilisées par l’EFSA dans ses évaluations des risques, en tant qu’élément essentiel pour assurer la confiance dans l’évaluation des risques de la sécurité alimentaire de l’UE.

Sur cette base, nous présentons une proposition prévoyant la divulgation proactive des études sectorielles. La capacité de l'EFSA à recruter l'expertise scientifique nécessaire sera garantie en renforçant les ressources de l'Autorité et en lui donnant accès à un grand nombre d'experts scientifiques nommés par les États membres.

Quels sont les actes juridiques de l'UE concernés?

Cette proposition est une révision du règlement général sur la législation alimentaire, qui met l'accent sur la transparence de l'évaluation des risques dans l'UE, sur le renforcement de la fiabilité, de l'objectivité et de l'indépendance des études utilisées par l'EFSA et sur une révision de la gouvernance de l'EFSA afin de garantir sa durabilité.

Pour assurer la cohérence juridique de la législation alimentaire de l'UE, il est également nécessaire de modifier, outre le règlement général sur la législation alimentaire, les actes législatifs sectoriels 8 relatifs à la chaîne alimentaire: OGM (pour la culture et pour l'alimentation humaine et animale), additifs pour l'alimentation animale, fumée arômes, matériaux en contact avec les aliments, additifs alimentaires, enzymes et arômes alimentaires, produits phytopharmaceutiques et nouveaux aliments .

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Comment le nouveau système augmentera-t-il la transparence des études scientifiques?

La Commission propose que toutes les études et les informations justificatives soumises à l'EFSA aux fins d'évaluation des risques soient rendues publiques de manière proactive et automatique, et ce, dès le début du processus. Les informations confidentielles seront protégées dans des circonstances justifiées, à vérifier par l'autorité.

Les études devraient être rendues publiques et facilement accessibles dans un format électronique via le site web de l'EFSA, avec la possibilité de les rechercher, de les télécharger et de les imprimer.

Les autres mesures qui assureront également un processus d'évaluation des risques plus indépendant et transparent sont les suivantes:

  • A vous inscrire des études commandées. Cela fournira un mécanisme permettant à l'EFSA de vérifier si toutes les études commandées par un demandeur dans le cadre de sa demande d'autorisation ont été présentées.
  • gratuite des parties prenantes et du grand public sur les études soumises afin de garantir l'accès complet de l'EFSA aux preuves existantes pour fonder son évaluation ;
  • Une procédure spécifique, y compris la consultation des parties prenantes et du grand public sur les études prévues dans le cas de renouvellements de substances déjà autorisées (voir ci-dessous);  
  • Contrôles et audits de la Commission assurer la conformité des laboratoires / études aux normes; 
  • Possibilité pour la Commission de demander à l'EFSA de commander des études dans des circonstances exceptionnelles pour vérifier les preuves soumises.

Les droits de propriété intellectuelle, l'exclusivité et la protection des données seront garantis conformément à la législation de l'UE applicable.

Cette proposition couvre l'ensemble de la chaîne agroalimentaire.

Ces modifications concernent-elles également la procédure de renouvellement des substances déjà autorisées?

Oui. Les modifications affecteront les renouvellements des autorisations de substances déjà sur le marché. Le demandeur devra notifier à l'avance les études qu'il compte réaliser pour la demande de renouvellement. L'EFSA lancera ensuite une consultation des tiers concernant les études envisagées et sera en mesure de conseiller le demandeur sur le contenu du dossier de soumission.

Des informations confidentielles seront-elles divulguées?

Non, pourvu que cela soit dûment justifié. La proposition définit le type d'informations pouvant être considérées comme portant gravement préjudice aux intérêts commerciaux concernés (listes positives d'éléments confidentiels). Les demandeurs devront fournir une justification vérifiable de leurs éventuelles déclarations de confidentialité sur l'acceptation de celle-ci, décision de l'EFSA.

Dans tous les cas, des informations confidentielles pourraient être divulguées dans deux cas:

  • Lorsqu'une action urgente est essentielle pour protéger la santé publique, la santé animale ou l'environnement;
  • Lorsque les informations font partie des conclusions de l’avis de l’EFSA et portent sur des effets prévisibles sur la santé.

Comment les études seront-elles divulguées et comment les informations confidentielles seront-elles traitées dans la pratique?

Lorsque le demandeur soumet un dossier, il peut demander la confidentialité de certaines parties des études présentées et d'autres informations, à condition de fournir une justification vérifiable de cette demande. À cette fin, il devrait soumettre une version non confidentielle et une version confidentielle des études et autres informations présentées.

Sans plus tarder, l'EFSA rendrait publique la version non confidentielle des études et informations soumises. Parallèlement, dans un court délai à compter de la date de réception, l’EFSA évaluerait la demande de confidentialité. Une fois l'évaluation terminée, toutes les données et informations supplémentaires pour lesquelles des demandes de confidentialité ont été considérées comme injustifiées seraient également rendues publiques.

La proposition protège-t-elle les données personnelles?

Oui. Tout traitement de données à caractère personnel serait effectué conformément au cadre législatif de l'Union applicable. Sur cette base, aucune donnée personnelle ne sera rendue publique si elle n'est pas nécessaire et proportionnée aux fins d'assurer la transparence, l'indépendance et la fiabilité du processus d'évaluation des risques et de prévenir les conflits d'intérêts.

Pourquoi la communication des risques est-elle importante?

Assurer une communication cohérente tout au long du processus d’évaluation des risques est essentiel pour deux raisons. Premièrement, cela permet d’éviter des divergences qui pourraient avoir un impact négatif sur la perception du public en matière de sécurité dans la chaîne agroalimentaire. Deuxièmement, il garantit un processus plus complet et continu tout au long du processus d'analyse des risques, en impliquant activement toutes les parties concernées (à savoir la Commission, l'EFSA, les États membres, les parties prenantes et le public). Les deux éléments sont très pertinents pour les consommateurs européens.

Les Bilan de santé de la loi générale sur l'alimentation a également précisé que la communication sur les risques pourrait et devrait être améliorée par le biais d'un dialogue ouvert entre toutes les parties intéressées.

Comment la proposition améliorera-t-elle la communication des risques?

La proposition aborde les problèmes liés à la communication des risques en définissant un cadre d'objectifs et de principes généraux qu'elle devrait poursuivre et respecter. Sur cette base, la Commission, en sa qualité de gestionnaire des risques, est habilitée à élaborer un plan général de communication des risques. Ce plan général identifiera les facteurs clés à prendre en compte pour déterminer le type et le niveau des activités de communication nécessaires. Il déterminera les outils et les canaux pour les initiatives de communication de risque pertinentes en fonction des spécificités des différents groupes de publics cibles et établira les mécanismes appropriés pour assurer une communication de risque cohérente.

L'objectif principal est de renforcer la coordination entre les évaluateurs des risques de l'UE et des États membres afin de parvenir à une communication efficace avec le public.

Quels sont les éléments clés améliorant la gouvernance de l'EFSA?

La Commission considère qu'il est crucial de renforcer le modèle d'évaluation des risques de l'UE qui inclut l'EFSA mais également les organismes scientifiques nationaux de l'UE contribuant aux travaux de l'EFSA.

Le modèle de l'EFSA, comme c'est également le cas pour les autres agences scientifiques de l'UE (EMA, ECHA), dépend de sa capacité à mettre en commun l'expertise des États membres. En particulier, les organisations scientifiques nationales contribuent aux travaux de l'EFSA en permettant à leurs experts de travailler au sein de l'EFSA en tant qu'experts dans ses groupes scientifiques et en fournissant à l'EFSA des données et des études scientifiques. Ces contributions devraient être davantage soutenues afin d'éviter d'accroître les difficultés actuelles à attirer suffisamment de candidats pour les groupes scientifiques de l'EFSA.

La proposition aborde ces limitations en renforçant la capacité scientifique de l'EFSA et en renforçant la coopération scientifique avec les organisations scientifiques nationales.

Les éléments clés concernent:

- Indépendance

L'EFSA reste indépendante. L'EFSA est une agence européenne financée par l'Union européenne qui opère indépendamment des institutions législatives et exécutives européennes (c'est-à-dire la Commission, le Conseil et le Parlement européen) ainsi que des États membres. Les règles selon lesquelles les membres du Directoire et les membres des Panels doivent agir en toute indépendance et faire - publiquement - une déclaration d'intérêt annuelle sont maintenues et renforcées. Le conseil d'administration de l'EFSA continuera également à tenir ses réunions en public.

- Rôle des États membres

La nomination d'experts au sein des groupes scientifiques de l'EFSA se fera à partir d'un pool de nominations proposées par les États membres, les impliquant ainsi formellement dans la mise à disposition de l'expertise appropriée. Les représentants des États membres au sein du nouveau conseil d'administration seront tenus de satisfaire à des exigences spécifiques en matière d'évaluation des risques. Ils ne seront pas des gestionnaires de risques. Des critères stricts d'indépendance devront être remplis et le directeur exécutif de l'EFSA, dont la fonction est notamment de garantir l'excellence et l'indépendance scientifiques de l'EFSA, aura un rôle décisif dans la sélection des experts du panel proposés au conseil d'administration.

- Commission d'études

L'EFSA sera en mesure de commander des études cas par cas à des fins de vérification liées à des circonstances exceptionnelles, telles qu'un niveau élevé de controverses sur une substance. La demande sera déclenchée par la Commission et financée par le budget de l'UE. Toutefois, cela ne porte pas préjudice à la responsabilité des demandeurs de fournir les preuves scientifiques nécessaires à l'EFSA pour le processus d'évaluation des risques.

- Renforcement

Les États membres seront représentés au conseil d'administration, assumant ainsi davantage de responsabilités pour soutenir l'EFSA et assurer une coopération scientifique accrue. Les États membres proposeront également des experts indépendants et de qualité supérieure pour la composition des groupes scientifiques de l'EFSA en vue de rassembler un large pool d'experts parmi lesquels les meilleurs experts - répondant aux critères stricts d'indépendance et d'excellence de l'EFSA - seront sélectionnés, garantissant ainsi la multi- l'expertise disciplinaire nécessaire pour chacun des Panneaux 10 EFSA.

Plus d'information

Transparence et durabilité de l'évaluation des risques de l'UE dans la chaîne alimentaire

Communication de la Commission sur l'ICE « Interdire le glyphosate et protéger les personnes et l'environnement contre les pesticides toxiques ». C(2017) 8414 finale :

http://ec.europa.eu/transparency/regdoc/rep/3/2017/EN/C-2017-8414-F1-EN-MAIN-PART-1.PDF

Document de travail des services de la Commission, «L'évaluation REFIT de la législation alimentaire générale (règlement (CE) n° 178/2002), SWD (2018)38 final, daté du 15.1.2018, disponible à l'adresse suivante : https://ec.europa.eu/food/safety/general_food_law/fitness_check_en.

Directive 2001/18/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 mars 2001 concernant la dissémination volontaire dans l'environnement d'organismes génétiquement modifiés et abrogeant la directive 90/220/CEE du Conseil (JO L 106 du 17.4.2001, p. 1 ); Règlement (CE) n° 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil du 22 septembre 2003 concernant les denrées alimentaires et les aliments pour animaux génétiquement modifiés (JO L 268 du 18.10.2003, p. 1); Règlement (CE) n° 1831/2003 du Parlement européen et du Conseil du 22 septembre 2003 concernant les additifs destinés à l'alimentation animale (JO L 268 du 18.10.2003, p. 29); Règlement (CE) n° 2065/2003 du Parlement européen et du Conseil du 10 novembre 2003 concernant les arômes de fumée utilisés ou destinés à être utilisés dans ou sur les denrées alimentaires (JO L 309 du 26.11.2003, p. 1). Règlement (CE) n° 1935/2004 du Parlement européen et du Conseil du 27 octobre 2004 concernant les matériaux et objets destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires et abrogeant les directives 80/590/CEE et 89/109/CEE (JO L 338, 13.11.2004, p. 4) ; Règlement (CE) n° 1331/2008 du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 établissant une procédure d'autorisation commune pour les additifs alimentaires, les enzymes alimentaires et les arômes alimentaires (JO L 354 du 31.12.2008, p. 1); Règlement (CE) n° 1107/2009 du Parlement européen et du Conseil du 21 octobre 2009 concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques et abrogeant les directives 79/117/CEE et 91/414/CEE du Conseil (JO L 309, 24.11.2009, p. 1) ; Règlement (UE) 2015/2283 du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2015 concernant les nouveaux aliments, modifiant le règlement (UE) n° 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil et abrogeant le règlement (CE) n° 258/97 du Parlement européen et du Conseil et règlement (CE) n° 1852/2001 de la Commission (JO L 327 du 11.12.2015, p. 1).

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