le Brexit
Préparation au #Brexit: la Commission européenne adopte une mesure d'urgence `` sans accord '' pour la sécurité et la connectivité ferroviaires
Compte tenu du risque croissant que le Royaume-Uni quitte l'Union européenne le 30 mars de cette année sans accord (un scénario `` sans accord ''), la Commission européenne a adopté aujourd'hui (12 février) une proposition visant à atténuer l'impact significatif un tel scénario aurait sur le transport ferroviaire et la connectivité entre l'UE et le Royaume-Uni.
La proposition d'aujourd'hui garantira la validité des autorisations de sécurité pour certaines parties de l'infrastructure ferroviaire pendant une période strictement limitée de trois mois afin de permettre la mise en place de solutions à long terme conformes au droit de l'UE. Ceci est, en particulier, lié au tunnel sous la Manche et sera conditionné au maintien par le Royaume-Uni de normes de sécurité identiques aux exigences de l'UE. Cela garantira la protection des voyageurs ferroviaires, la sécurité des citoyens et évitera des perturbations majeures des opérations ferroviaires transfrontalières et des services de navette après le retrait du Royaume-Uni.
Outre cette proposition, il est également essentiel que les entreprises concernées et les autorités nationales continuent de prendre toutes les mesures nécessaires pour se conformer aux règles de l'UE sur les licences de conducteur de train, l'accès au marché, ainsi que les certificats de sécurité et les autorisations nécessaires pour opérer dans l'UE.
La proposition d'aujourd'hui fait suite aux appels du Conseil européen (article 50) Novembre ainsi que Décembre 2018 d'intensifier le travail de préparation à tous les niveaux, et l'adoption le 19 décembre 2018 du Plan d'action d'urgence de la Commission. À ce jour, 19 mesures législatives ont été proposées et 88 avis de préparation ont été publiés. Il est important de noter que les mesures d'urgence n'atténueront pas - et ne pourront pas - atténuer l'impact global d'un scénario de «non-accord», ni ne compenseront en aucune manière le manque de préparation ou ne reproduiront pleinement les avantages de l'adhésion à l'UE ou conditions de toute période de transition, comme prévu dans l'accord de retrait. La proposition d'aujourd'hui est de nature temporaire, de portée limitée et sera adoptée unilatéralement par l'UE. Il prend en compte les discussions avec les États membres. La Commission continuera à soutenir les États membres dans leur travail de préparation et a encore intensifié ses efforts, par exemple en organisant des visites dans toutes les capitales de l'UE27.
Prochaines étapes
La Commission européenne travaillera en étroite collaboration avec le Parlement européen et le Conseil pour garantir l'adoption de la mesure législative proposée afin qu'elle soit en vigueur le 30 mars 2019.
Contexte
La ratification de l'accord de retrait reste l'objectif et la priorité de la Commission. Comme souligné dans la première communication de la Commission sur la préparation au Brexit du 19 juillet 2018, quel que soit le scénario envisagé, le choix du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne entraînera des perturbations importantes.
Les parties prenantes, ainsi que les autorités nationales et européennes, doivent donc se préparer à deux scénarios principaux possibles:
- Si l'accord de retrait est ratifié avant le 30 mars 2019, le droit de l'UE cessera de s'appliquer au Royaume-Uni et au Royaume-Uni le 1er janvier 2021, c'est-à-dire après une période de transition de 21 mois. L'accord de retrait prévoit la possibilité d'une seule prolongation de la période de transition pour une durée maximale d'un ou deux ans.
- Si l'accord de retrait n'est pas ratifié avant le 30 mars 2019, il n'y aura pas de période de transition et le droit de l'UE cessera de s'appliquer au Royaume-Uni et au Royaume-Uni à compter du 30 mars 2019. C'est ce que l'on appelle le "no deal" ou "cliff- bord "scénario.
Au cours de l'année écoulée, la Commission a publié 88 avis de préparation sectoriels informer le public des conséquences du retrait du Royaume-Uni en l'absence de tout accord de retrait. Avec les propositions d'aujourd'hui, la Commission a maintenant présenté 19 propositions législatives dans le cadre de ses travaux de préparation et d'urgence au Brexit. La Commission a également eu des discussions techniques avec les États membres de l'UE-27 à la fois sur des questions générales de préparation et sur des étapes spécifiques de préparation sectorielle, juridique et administrative. Les diapositives utilisées dans ces séminaires techniques sont disponibles en ligne. La Commission a également commencé à visiter les 27 États membres de l'UE pour s'assurer que la planification d'urgence nationale est sur la bonne voie et fournir les clarifications nécessaires sur le processus de préparation.
Plus d'information
Questions et réponses sur le «plan d'action d'urgence» de la Commission du 19 décembre 2019
La préparation de la Commission européenne au Brexit site (incl. "Avis de préparation au Brexit")
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