le Brexit
#Macron n'étant pas prêt à #Brexit, il prépare des plans pour redessiner la carte politique de l'UE
Le président français Emmanuel Macron a déclaré qu'il ne perdrait pas trop de son temps sur le Brexit et chercherait plutôt à redessiner la carte de la politique européenne «ossifiée» en lançant une initiative de progressistes européens pour les élections européennes de l'année prochaine, écrit Michel Rose.
Les commentaires de Macron interviennent après que les législateurs européens aient rejeté une proposition qu'il soutenait pour des listes paneuropéennes de candidats aux sièges au Parlement européen.
«Cela montre qu'il y a une ossification et une volonté de défendre les intérêts du parti plutôt que les intérêts démocratiques», a-t-il déclaré à l'Elysée Press Corps lors d'une session de questions-réponses de deux heures qui a abordé des sujets allant du Brexit à sa femme Brigitte.
Macron a déclaré que les groupements actuels à Strasbourg - y compris le PPE conservateur et les sociaux-démocrates du PSE - ne partageaient plus des valeurs communes et étaient partagés entre eurosceptiques, populistes et progressistes.
"Il y a à l'intérieur de ces partis politiques des incohérences qui nous bloquent", a déclaré Macron.
«Je pense que l'Europe serait mieux démocratiquement avec une refonte de la carte politique», a-t-il dit, ajoutant qu'il proposerait une nouvelle initiative pour regrouper les «progressistes» et les «réformistes» lors des élections européennes de l'année prochaine.
Interrogé sur la manière dont il chercherait à influencer la politique au sein d'une institution où son parti Republic On the Move n'a actuellement pas de législateur, il a déclaré que l'image pourrait être très différente après les prochaines élections.
«Il est tout à fait possible de créer son propre groupe et je pense que les réformistes européens ont vocation à fédérer autour d'eux d'autres mouvements», a-t-il déclaré.
Concernant le projet de la Grande-Bretagne de sortir de l'UE, Macron a déclaré qu'il était important que les 27 pays restants restent unis et laissent le négociateur en chef de la Commission, Michel Barnier, traiter avec le gouvernement britannique.
À un moment où les capitales européennes se préparent à promouvoir leurs propres ressortissants à des postes stratégiques qui s'ouvriront l'année prochaine au sommet des institutions de l'UE, Macron a déclaré qu'il ne ferait pas une priorité de la recherche d'emplois pour les candidats français.
Il a dit qu'il ne se souciait pas de la nationalité du prochain chef de la Banque centrale européenne, tant qu'il ou elle était aussi compétent que son chef actuel, Mario Draghi.
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