EU
Créances impayées évier négociations sur le budget de l'UE
Le Parlement veut réduire le nombre croissant de factures impayées, alors que la proposition du Conseil, révélée le tout dernier jour des pourparlers sur le budget, ne fait qu'aggraver la crise des paiements, ont déclaré les députés du budget après la rupture des discussions de conciliation entre les États membres et le Parlement lundi soir (17 Novembre). La Commission présentera maintenant un nouveau projet de budget.
«Nous devons apporter une réponse concrète au problème insupportable des factures impayées qui s’accumulent sur les bureaux de la Commission. Cela met en péril la crédibilité de l'autorité européenne et alimente les arguments d'Europhobes », a déclaré Jean Arthuis (ADLE, FR), chef de la délégation parlementaire.
Paiements, encore
«Quelle crédibilité peut avoir une UE qui demande aux États membres de contrôler leurs dépenses publiques tout en mettant en difficulté les entrepreneurs, les chercheurs et les étudiants Erasmus en ne respectant pas ses engagements», a demandé Arthuis.
Au cours des négociations qui ont duré jusqu'à minuit, le Parlement n'a pas pu accepter la position du Conseil qui diviserait par deux le montant demandé par la Commission au paiement des factures les plus urgentes, afin de mettre un terme aux avancées des créances impayées. La Commission a répété à plusieurs reprises que le milliard d'euros 4.7 demandé en mai constituait le strict minimum à cet effet.
Les recettes exceptionnelles devraient payer la dette
Le Parlement souhaite utiliser les recettes exceptionnelles exceptionnelles de 5bn € provenant des amendes pour régler certaines des factures les plus urgentes. Pourtant, les États membres ont déclaré préférer affecter les revenus supplémentaires à leurs budgets nationaux.
Ressources flexibles
Le Parlement souhaite également garantir que des fonds d'aide d'une valeur de 11 milliards d'euros entre 2014 et 2020 pour les catastrophes naturelles, les licenciements massifs et les crises humanitaires restent disponibles en plus - et non inclus, comme le dit le Conseil - les montants convenus dans le budget septennal de l'UE cadre.
Le Parlement souhaite voir une feuille de route établie avec un calendrier précis pour réduire la montagne de factures impayées.
Position tardive du Conseil
"La conciliation qui a débuté il y a trois semaines souffre d'hémiplégie, où une partie de l'organe budgétaire n'a pas fonctionné", a ajouté Arthuis.
Le Parlement a reçu la position de négociation du Conseil le tout dernier jour d'une période de trois semaines, ce qui aurait dû servir à concilier les positions divergentes pour parvenir à un budget viable pour l'Union.
Prochaine étape
En l'absence d'un accord mettant fin au processus de conciliation budgétaire, la Commission européenne devra présenter un nouveau projet de budget, relançant la procédure budgétaire. En l'absence d'accord sur le budget 2015 d'ici le 1 de janvier 2015, l'Union s'exécutera chaque mois sur un douzième du montant de l'année précédente.
Déclaration du PE après l'échec d'une réunion de conciliation (14.11.2014)
Position du PE sur la lecture du budget par le Conseil 2015 (22.10.2014)
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