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Diabète

La guerre contre le diabète fait rage

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Christel Schaldemose_0Opinion du député européen Christel Schaldemose (photo)

Le diabète est un problème de plus en plus grave en Europe. Aujourd'hui, au moins un million d'Européens 32 souffrent de la maladie. En 2030, ce nombre devrait dépasser le million de 38. L'UE et les États membres ont la possibilité de réduire cette estimation et d'inverser cette tendance. Si nous agissons maintenant, nous pouvons sauver des vies, améliorer la qualité de vie des personnes touchées et économiser de l'argent à long terme.

Nous avons déjà commencé. Dans le cadre du septième programme-cadre de recherche et de développement technologique de l'UE, 270 millions d'euros ont été investis dans la recherche sur l'obésité et le diabète au cours des six dernières années. C'est une bonne première étape. Cependant, il doit être suivi d'une approche plus approfondie au nom de l'UE et des États membres.

Selon la fédération internationale du diabète, les États membres sont actuellement confrontés au défi du diabète de différentes manières et à des rythmes différents. Cependant, ils ont tous une chose en commun. Le nombre de personnes souffrant de la maladie augmente. Certains pays se sont concentrés sur le traitement des personnes souffrant de la maladie, tandis que d'autres se sont concentrés sur la prévention.

Les pays d'Europe du Nord sont en avance sur leurs pairs. En effet, ils offrent un accès facile aux informations sur les patients, aux médecins, aux médicaments et aux traitements. De plus, les pays de cette région accordent une importance accrue à la prévention. Au Danemark, par exemple, plus d'exercice a été introduit dans les écoles. Dans les pays d’Europe orientale, l’accent est mis sur l’amélioration des systèmes de santé. En Slovénie, de nombreux décès liés au diabète ont été évités grâce à des investissements relativement importants.

Mais il reste encore un long chemin à parcourir. Je pense qu'en tant que responsables politiques locaux, nationaux ou européens, nous devrions avoir le courage de nous fixer des objectifs spécifiques en matière de réduction du nombre de personnes atteintes de diabète et d'autres maladies chroniques. Si nous fixons des objectifs spécifiques pour les années à venir, l'UE et les États membres se sentiront plus obligés d'agir. De cette façon, il y aura plus de pression pour proposer des initiatives bien pensées et bien exécutées. Cette question est trop importante pour que nous restions assis sans rien faire.

Je continuerai personnellement à œuvrer pour que l'UE se concentre sur la prévention, la détection précoce et l'amélioration des traitements. J'espère que la commission, le parlement et le conseil pourront travailler ensemble pour parvenir à un accord qui s'attaque au problème croissant. Les personnes atteintes de 325,000 meurent chaque année du diabète en Europe. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que nous devons agir maintenant.

Christel Schaldemose est membre du groupe de travail sur le diabète du Parlement européen.

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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