Suivez nous sur

Emplois

Détachement des travailleurs: Parlement et du Conseil négociateurs frappent beaucoup

PARTAGEZ:

Publié le

on

Nous utilisons votre inscription pour fournir du contenu de la manière que vous avez consentie et pour améliorer notre compréhension de vous. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment.

153983808Les travailleurs détachés temporairement à l'étranger pour fournir des services seraient mieux protégés par un projet de loi approuvé de manière informelle par les négociateurs du Parlement et du Conseil le 27 février. Les négociateurs du Parlement ont renforcé le projet de clarification des règles pour les entreprises, en distinguant le détachement authentique des tentatives de contournement de la loi, mais ont également donné aux États membres de l'UE une certaine flexibilité dans la réalisation des contrôles de conformité.

Le nouveau texte vise à garantir une meilleure application des règles relatives aux conditions de travail des travailleurs détachés, comme l'exige la directive de 1996, et à prévenir les abus.
«L'accord d'aujourd'hui montre que les institutions européennes assument leurs responsabilités. Le texte proposé vise à assurer la protection des travailleurs et à clarifier les règles pour les entreprises. Nous avons trouvé un équilibre entre la libre prestation de services et la protection des droits des travailleurs. C'est une bonne nouvelle à la fois pour le marché unique et pour les travailleurs détachés », a déclaré le rapporteur Danuta Jazlowiecka (PPE, PL).

"Grâce au Parlement, le faux" travail indépendant "est clairement défini et sera donc mieux traité. Les États membres auront plus de flexibilité lors des contrôles, car bien qu'ils devront communiquer de nouvelles mesures d'inspection à la Commission européenne, mais de demander son autorisation préalable pour eux. Les partenaires sociaux seront également plus largement impliqués », a déclaré la présidente de la commission de l'emploi et des affaires sociales, Pervenche Berès (S&D, FR).
Identifier le détachement authentique et prévenir les abus

Le Parlement a clarifié les règles pour aider les États membres à évaluer si une affectation est authentique ou une tentative de contourner la loi.
Pour déterminer si une entreprise fournit réellement des services à l'étranger, les autorités nationales pourront déterminer où elle est enregistrée, où elle paie les contributions fiscales et sociales, où elle recrute des travailleurs détachés, où se déroule son activité et combien de contrats elle doit services d'approvisionnement.

Pour évaluer si un travailleur est réellement détaché temporairement, les États membres seront en mesure de déterminer pendant combien de temps le service est fourni et la date à laquelle le détachement a commencé. L'absence d'un certificat de sécurité sociale «A1» peut également indiquer que le détachement n'est pas authentique, indique le projet convenu, qui comprend une exigence d'identification des travailleurs détachés.
Les États membres qui soupçonnent un travailleur d'être un "travailleur indépendant" à tort peuvent également vérifier si du travail a été effectué et évaluer les relations de travail, y compris sa subordination et sa rémunération, ajoute le texte, à la demande du Parlement.

Intensifier les inspections
Pour garantir la bonne application de la directive de 1996, l'accord prévoit une liste de mesures de contrôle nationales, auxquelles les États membres pourraient néanmoins en ajouter d'autres.

Comme proposé par le Parlement, les États membres devraient communiquer de nouvelles mesures de contrôle à la Commission européenne, mais cela ne constitue pas une autorisation préalable et laisse aux États membres une certaine flexibilité.Faire respecter les droits des travailleurs dans les chaînes de sous-traitance

Publicité

Dans les cas où des travaux sont sous-traités dans le secteur de la construction, l'entrepreneur principal et les sous-traitants seraient conjointement et solidairement responsables de tout manquement à payer les travailleurs détachés ou à respecter leurs droits.
Clause de révision

Une fois les nouvelles règles entrées en vigueur, les États membres auront deux ans pour les transposer dans leurs législations nationales. La Commission européenne serait tenue de faire rapport sur leur application et, si nécessaire, de proposer de nouvelles mesures dans les trois ans à venir.

Prochaines étapes
L'accord informel doit encore être approuvé par les représentants permanents des États membres (COREPER), la commission de l'emploi et des affaires sociales du Parlement, le Parlement dans son ensemble et le Conseil. Le vote en commission aura lieu le 18 mars.

Procédure: codécision, première lecture

Partagez cet article:

EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

Tendance