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Règles d'imposition des sociétés

Système de la fiscalité des entreprises a atteint ses limites, dire les ministres et les députés

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Décision fiscaleLa concurrence fiscale en tant que telle ne peut être évitée, mais le système actuel a atteint ses limites et a entraîné des effets secondaires indésirables. Les petites entreprises ne devraient pas avoir à supporter le fardeau fiscal des multinationales qui paient très peu. Des mesures sont nécessaires pour harmoniser les pratiques fiscales des entreprises à travers l'Europe, afin de rendre la concurrence fiscale plus claire et plus équitable. C'était le sentiment clé exprimé lors de la réunion de mardi (22 septembre) du Comité spécial sur les rescrits fiscaux avec les ministres des finances du Luxembourg, de l'Italie, de la France, de l'Espagne et de l'Allemagne.

Le ministre luxembourgeois des Finances et le président de l'ECOFIN, Pierre Gramegna, ont souligné que la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale était la priorité absolue de la présidence. "Les ministres des Finances conviennent qu'ils ne peuvent pas se passer des recettes fiscales des sociétés et que les entreprises multinationales devraient payer une juste part", a-t-il déclaré. Le Luxembourg s'est engagé à parvenir à un accord entre les pays de l'UE sur la directive sur l'échange automatique de rulings fiscaux, à introduire une assiette commune pour l'impôt sur les sociétés, à achever les travaux sur un accord sur la «directive sur les intérêts et les redevances» d'ici la fin de ce mois et à œuvrer pour un Imposition minimale effective des entreprises à l'échelle européenne, a-t-il ajouté.

Les députés ont exprimé des inquiétudes quant à la règle de l'unanimité au Conseil sur les questions fiscales et des doutes quant à savoir si les 28 États membres sont vraiment disposés à progresser dans la lutte contre les pratiques de planification fiscale «agressive». Ils ont également invité le Conseil à répondre au souhait du Parlement de rendre compte pays par pays des bénéfices et des impôts des sociétés dans les pays où les affaires sont exercées, comme indiqué dans la position du Parlement pour les négociations sur la directive sur les droits des actionnaires.

Enfin, les députés ont également exprimé leur consternation face au manque d'ouverture du Conseil sur les discussions fiscales au sein de son groupe de travail sur le code de conduite et l'ont pressé de proposer une définition commune de la planification fiscale "agressive".

Ici vous trouverez un résumé des tweets en direct du débat avec les ministres des finances de l'Italie (Pier Carlo Padoan), de la France (Michel Sapin), de l'Espagne (Luis De Guindos) et de l'Allemagne (Wolfgang Schäuble). Vous pouvez également regarder enregistrement vidéo du débat.

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