Commission européenne
Aides d'État: la Commission autorise un régime grec de 1.36 milliard d'euros visant à indemniser les entreprises énergivores pour les coûts d'émission indirects
La Commission européenne a autorisé, en vertu des règles de l'UE en matière d'aides d'État, un régime grec visant à indemniser partiellement les entreprises énergivores pour la hausse des prix de l'électricité résultant des coûts indirects des émissions dans le cadre du système d'échange de quotas d'émission de l'UE (« ETS »).
Le régime de 1.36 milliard d'euros couvrira une partie de la hausse des prix de l'électricité résultant de l'impact des prix du carbone sur les coûts de production d'électricité (appelés « coûts indirects des émissions ») encourus entre 2021 et 2030. Il vise à réduire le risque de « fuite de carbone », où les entreprises délocalisent leur production vers des pays en dehors de l'UE avec des politiques climatiques moins ambitieuses, ce qui entraîne une augmentation des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale.
La mesure bénéficiera aux entreprises actives dans les secteurs à risque de fuite de carbone énumérés à l'annexe I du Lignes directrices concernant certaines mesures d'aide d'État dans le cadre du système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre après 2021 («Lignes directrices sur les aides d'État du SEQE»). Ces secteurs font face à des coûts d'électricité importants et sont particulièrement exposés à la concurrence internationale.
La compensation sera accordée aux entreprises éligibles par le biais d'un remboursement partiel des coûts d'émission indirects encourus l'année précédente. Le montant maximal de l'aide par bénéficiaire sera égal à 75 % des coûts d'émission indirects encourus.
La Commission a évalué la mesure au regard des règles de l'UE en matière d'aides d'État, et en particulier des lignes directrices sur les aides d'État du SCEQE. Sur cette base, la Commission a autorisé le régime grec en vertu des règles de l'UE en matière d'aides d'État.
Vice-présidente exécutive Margrethe Vestager (photo), en charge de la politique de concurrence, a déclaré: "Ce régime de 1.36 milliard d'euros permet à la Grèce de réduire le risque que des entreprises énergivores délocalisent leurs activités vers des sites en dehors de l'UE avec des politiques climatiques moins ambitieuses. Le régime maintient les incitations à un coût- une décarbonation efficace de l'économie grecque, conformément aux objectifs du pacte vert européen, tout en veillant à ce que les distorsions de concurrence soient réduites au minimum."
Un communiqué de presse est disponible en ligne.
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