Catalan
Ancien #Catalan leader #Puigdemont à retourner en Belgique
L'ancien leader catalan Carles Puigdemont (photo)accusé de rébellion en Espagne, a déclaré mercredi (25 juillet) qu'il reviendrait d'Allemagne en Belgique et continuerait de faire campagne pour la sécession de la région, écrit Paul Carrel.
La Cour suprême espagnole a annulé un mandat d'arrêt européen à l'encontre de Puigdemont la semaine dernière, après que l'Allemagne eut refusé de l'extrader pour avoir déclaré l'indépendance de la région du Nord-Est l'année dernière, un acte jugé illégal par Madrid.
M. Puigdemont a indiqué qu'il reviendrait à Bruxelles avec sa famille samedi (28 juillet).
"Tout le monde sait que ce n'est plus une affaire interne à l'Espagne", at-il déclaré lors d'une conférence de presse à Berlin, ajoutant que la campagne pour l'indépendance qu'il poursuivait depuis la Belgique avait pris un aspect européen.
Le retrait du mandat d'arrêt par l'Espagne a clairement illustré les difficultés rencontrées par le pays pour tenter de convaincre ses partenaires de l'UE de coopérer dans le cadre de sa tentative visant à traduire en justice les anciens membres du gouvernement régional de Catalogne pour leur campagne sécessionniste.
Les autorités de Madrid ont démis le gouvernement de ses fonctions en réponse à la déclaration d'indépendance, qui faisait suite à un référendum interdit sur la scission de l'Espagne en octobre.
Puigdemont était à Berlin en attente d'une ordonnance d'extradition après que les autorités allemandes l'aient arrêté en mars à une station-service dans la région du Schleswig-Holstein, dans le nord de l'Allemagne, alors qu'il rentrait en Belgique après un voyage en Finlande.
Six membres de l'ancien cabinet de Puigdemont sont actuellement en prison sous le coup d'une accusation de rébellion, tandis que lui et plusieurs autres sont dispersés à travers l'Europe, de l'Écosse à la Suisse, où ils ont réussi à éviter les efforts espagnols pour les renvoyer à la maison.
Un tribunal allemand a décidé il y a une semaine que Puigdemont, 55, pouvait être extradé vers l'Espagne pour faire face à une accusation distincte pour utilisation abusive de fonds publics, mais pas pour charge de rébellion. En vertu du droit européen, cela signifie que l’Espagne aurait été empêchée de le juger pour une accusation plus grave si l’extradition avait eu lieu.
Le tribunal espagnol a rejeté cette proposition, levant totalement le mandat d'arrêt.
Les accusations portées contre Puigdemont et les cinq autres anciens dirigeants catalans exilés par eux-mêmes restent en place malgré la levée des mandats européens, ce qui signifie qu'elles seraient arrêtées si elles revenaient en Espagne.
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