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Commission se félicite de percée sur proposition visant à aider les entreprises à récupérer les dettes transfrontalières

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dette_recouvrement_enLes ministres de la Justice sont parvenus aujourd'hui (6 décembre) à un accord sur une orientation générale sur la proposition de la Commission européenne relative à une ordonnance de préservation à l'échelle européenne (IP / 11 / 923), pour faciliter le recouvrement des créances transfrontalières des citoyens et des entreprises. La proposition facilite les créances transfrontalières et donne aux créanciers plus de certitude quant au recouvrement de leur dette, renforçant ainsi la confiance dans les échanges au sein du marché unique de l'UE. Il fait partie du programme «Justice pour la croissance» de la Commission, qui vise à exploiter le potentiel de l'espace commun de justice de l'UE pour le commerce et la croissance.

«La percée d'aujourd'hui dans les négociations sur l'ordonnance européenne de conservation des comptes est une percée pour les petites entreprises européennes - l'épine dorsale de nos économies. En ces temps difficiles sur le plan économique, les entreprises ont besoin de solutions rapides pour recouvrer leurs créances impayées. Ils ont besoin d'une solution efficace à l'échelle européenne afin que l'argent reste où il est jusqu'à ce qu'un tribunal ait pris une décision sur le remboursement des fonds », a déclaré la vice-présidente Viviane Reding, commissaire à la justice de l'UE. "Je compte sur le Parlement européen et le Conseil pour poursuivre leur bon travail afin que cette proposition soit rapidement inscrite dans le statut européen."

Les entreprises européennes perdent environ 2.6% de leur chiffre d'affaires par an en raison de créances irrécouvrables. La plupart de ces entreprises sont des PME. Un montant pouvant aller jusqu’à 4 millions d’euros par an de dette est inutilement amorti, car les entreprises trouvent qu’il est trop intimidant d’engager des poursuites coûteuses et déroutantes dans des pays étrangers. L'ordonnance de préservation des comptes européens proposée par la Commission offre des solutions à ces problèmes.

Le compromis atteint lors du Conseil "Justice" confirme les principaux points de la proposition de la Commission. Plus important encore, les éléments clés de la proposition, tels que la garantie d'un «effet de surprise» avec des ordonnances émises à l'insu du débiteur et une définition large des affaires transfrontalières, ont été maintenus dans le texte du Conseil. Le texte du Conseil diffère de la proposition initiale sur les points suivants:

  • Champ d'application: contrairement à la proposition de la Commission, dans le texte du Conseil, les règles ne s'appliqueront pas aux instruments financiers (tels que les actions ou les obligations), les testaments ou les successions et les biens matrimoniaux. Cela signifie que les créanciers ne pourront pas utiliser un ordre de préservation de compte européen pour conserver des instruments financiers sur des comptes bancaires, ni en cas de litiges liés à des testaments et des successions ou à des biens matrimoniaux.
  • Disponibilité et conditions: dans le texte du Conseil, les règles ne s'appliqueront qu'aux créanciers domiciliés dans un État membre lié par les règles. En outre, en règle générale, le créancier sera tenu responsable des utilisations non justifiées de la décision de conservation du compte.
  • Accès aux informations de compte: le créancier ne pourra utiliser le mécanisme mis en place par les nouvelles règles que lorsqu'un jugement exécutoire sera rendu contre le débiteur.

Prochaines étapes

Pour devenir loi, la proposition de la Commission doit être adoptée conjointement par le Parlement européen et par les États membres du Conseil (qui vote à la majorité qualifiée). La commission des affaires juridiques du Parlement européen a voté en faveur de la proposition de la Commission le 30 mai dernier (MEMO / 13 / 481). La percée d'aujourd'hui au Conseil signifie que les deux chambres peuvent désormais entamer des discussions en «trilogue» avec la Commission pour parvenir à un accord final.

Contexte

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Les petites et moyennes entreprises (PME) représentent 99% des entreprises dans l’UE. Environ un million de 1 d’entre eux sont confrontés à des problèmes de dette transfrontalière et une dette d’un montant pouvant aller jusqu’à 4 millions d’euros par an est radiée car les entreprises trouvent trop coûteux ou difficile de poursuivre en justice dans d’autres pays de l’UE. Les citoyens souffrent également lorsque les produits achetés en ligne ne sont jamais livrés ou lorsqu'un parent absent ne paie pas la pension alimentaire à l'étranger.

La proposition de règlement de la Commission établira une nouvelle ordonnance européenne de conservation des comptes qui permettra aux créanciers de conserver le montant dû sur le compte bancaire d'un débiteur. Cette ordonnance peut être d'une importance cruciale dans les procédures de recouvrement de créances, car elle empêcherait les débiteurs de retirer ou de dissiper leurs actifs pendant le temps nécessaire pour obtenir et exécuter un jugement sur le fond. Cela augmentera les chances de recouvrer avec succès la dette transfrontalière.

Le nouvel ordre européen permettra aux créanciers de conserver des fonds sur des comptes bancaires dans les mêmes conditions dans tous les États membres de l'UE. Il est important de noter que les systèmes nationaux de préservation des fonds ne seront pas modifiés. La Commission ajoute simplement une procédure européenne que les créanciers peuvent choisir d'utiliser pour recouvrer leurs créances à l'étranger dans d'autres pays de l'UE.

La décision européenne de conservation des comptes sera mise à la disposition du créancier comme alternative aux instruments existant en vertu du droit national. Il aura un caractère protecteur, c'est-à-dire qu'il ne bloquera que le compte du débiteur mais ne permettra pas que l'argent soit versé au créancier. L'instrument ne s'appliquera qu'aux affaires transfrontalières. La décision de conservation européenne des comptes sera émise dans le cadre d'une procédure ex parte. Cela signifie qu'il serait émis à l'insu du débiteur, permettant ainsi un «effet de surprise». L'instrument fournit des règles communes relatives à la compétence, aux conditions et à la procédure de délivrance d'une ordonnance; une ordonnance de divulgation relative aux comptes bancaires; comment l'ordonnance de conservation devrait être exécutée par les tribunaux et les autorités nationales; et les recours pour le débiteur et les autres éléments de la protection du défendeur.

Plus d'information

Commission européenne - salle de presse sur la justice

Commission européenne - justice civile

Page d'accueil de la commissaire à la justice et vice-présidente Viviane Reding

Suivez le vice-président sur Twitter: @ VivianeRedingEU

Suivez justice de l'UE sur Twitter: EU_Justice

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