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La plupart des Français veulent une répression #Macron contre les #Islamistes radicaux - Sondages

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La plupart des Français veulent que les Musulmans soupçonnés d'abriter des opinions extrémistes soient arrêtés s'ils apparaissent sur les listes de surveillance des agences d'espionnage et soutiennent l'interdiction de l'Islam salafiste ultra-conservateur, deux sondages après la dernière attaque meurtrière en France, écrit Brian Love.

Les opposants de droite d'Emmanuel Macron (photo) ont exigé que le président durcisse la sécurité et suggèrent qu'il y aurait un large soutien public pour les mesures visant les mosquées et les imams prêchant la haine, ainsi que les étrangers considérés comme une menace.

Un sondage Odoxa publié vendredi a montré que 87 voulait que les personnes soupçonnées de radicalisation religieuse soient placées en détention, et que 88% était favorable à l'interdiction de l'islam salafiste.

Un sondage d'Elabe a montré que 80% soutenait l'expulsion d'étrangers radicalisés, tandis que plus de la moitié des personnes interrogées ont déclaré que Macron n'en faisait pas assez pour contrer le terrorisme.
Le président veut redessiner la relation entre les musulmans de France et l'Etat français laïc. Il n'est pas le premier.

Depuis la fin des 1980, les gouvernements successifs de Paris ont essayé mais n'ont pas réussi à développer un "Islam de la France" libéral qui aiderait à intégrer la foi dans une société laïque.

La question est de nouveau d'actualité après qu'un ressortissant français d'origine marocaine ait tué quatre personnes dans le sud-ouest de la France en mars 23, proclamant son allégeance à l'Etat islamique. A propos de 240 personnes ont été tués en France depuis le début 2015 par des militants ou inspirés par le groupe État islamique ultra-hardline.

L'Islam salafiste, l'interprétation littérale puritaine de la foi qui est à la base de l'idéologie violente de l'État islamique, dit que les musulmans doivent revenir aux pratiques de l'islam au septième siècle et éviter de nombreux aspects de la vie occidentale moderne.

Les politiciens de l'opposition, y compris le leader du centre-droit, Laurent Wauquiez, et le chef d'extrême droite, Marine Le Pen, ont demandé l'expulsion de tous les étrangers sur les soi-disant fiches S des listes des services de renseignement. Ils contiennent environ 20,000 personnes, dont environ 10,000 pour des raisons de radicalisation religieuse ou de connexions.

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L'ancien Premier ministre socialiste Manuel Valls a exhorté le gouvernement à envisager l'internement dans les cas où un risque réel d'activité militante est perçu.

Valls a également plaidé pour l'interdiction du salafisme, une mesure que le Premier ministre Edouard Philippe a jusqu'ici rejetée.

"Vous ne pouvez pas interdire une idée mais vous pouvez en punir les conséquences si elles portent atteinte à l'ordre public, aux lois ou à la république ou aux règles de base de la société", a déclaré Philippe aux législateurs cette semaine.

La France, une nation traditionnellement catholique, a formellement séparé l'Église et l'État il y a un siècle et la laïcité stricte est la règle officielle. Le pays a les plus grandes communautés juives et musulmanes d'Europe. Ce dernier est estimé à plus de cinq millions.

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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