Économie
Union de l'énergie ou mise en œuvre descendante? Le conseiller municipal s'exprime à la conférence de Riga
Les orientations initiales données par la Commission européenne pour étoffer sa proposition phare d'une «union de l'énergie» semblent mal comprendre le sens large du mot «union». En effet, bien que les citoyens et les acteurs locaux soient mentionnés en marge, la Commission ne donne aucune indication relative à l'implication réelle des villes et des citoyens de l'UE. Aujourd'hui à Riga, l'adjoint au maire de Delft Stephan Brandligt (photo), qui a pris la parole à la Conférence ministérielle de l'Union de l'énergie, a souligné le rôle important des villes et des acteurs locaux dans le processus d'union de l'énergie.
Prenant la parole peu de temps après les représentants des lobbies des combustibles fossiles et du nucléaire, il a parlé en sa qualité de membre du Energy Cities et signataire de la Convention des Maires initiative, représentant ainsi quelque 6,000 XNUMX autres autorités locales à travers l'Europe, pour montrer comment les politiques énergétiques décentralisées menées par les villes peuvent soutenir le projet d'une union de l'énergie. Plus précisément, il a souligné la manière dont une telle approche locale conduirait à une démocratique, prospère ainsi que le tourné vers le futur Syndicat.
Démocratique
Brandligt a fait écho aux vues récemment partagé par l'eurodéputé Claude Turmes, qui fait valoir que l'Union de l'énergie et du climat devrait déclencher une transition énergétique ascendante dans toute l'Europe, atteignant les 500 millions de citoyens composant l'UE, au lieu d'être «limitée à un groupe de quelques personnes enfermées à Bruxelles des bureaux". Brandligt a souligné qu'au lieu d'être imposée de haut en bas, l'union de l'énergie devrait s'inspirer du modèle de gouvernance à plusieurs niveaux du Convention des maires de l'UE. Il devrait être soutenu par des politiques pleines d'espoir et inclusives qui améliorent la qualité de vie et réduisent la pauvreté énergétique, a-t-il déclaré. Prenant la parole quelques heures avant lui, Claude Turmes a également souligné l'utilité de la Convention des maires pour soutenir une transition énergétique ascendante à l'échelle mondiale.
Prospère
Brandligt a ensuite montré que les politiques décentralisées en matière d'énergie durable étaient les mieux à même de nourrir l'économie européenne, étant donné qu'elles «favorisent des secteurs d'activité à forte intensité d'emplois», réorientant l'argent des bourses étrangères vers le territoire européen. Cette dimension locale, a-t-il ajouté, permettrait de créer une Union de l'énergie prospère dont tous les citoyens pourraient bénéficier. Au-delà du soutien législatif, les mécanismes financiers de l'UE devraient également stimuler les investissements et les initiatives locales, en particulier les projets à financer par le plan Juncker.
Future-proof
L'Union européenne de l'énergie ne devrait pas mettre des systèmes énergétiques obsolètes en vie. Au contraire, elle devrait être l'occasion de s'engager plus résolument dans l'avenir. "De nouveaux modèles organisationnels sont apparus partout en Europe, où les autorités locales font participer les citoyens, les coopératives, les entreprises locales et les parties prenantes pour contribuer à un système énergétique décentralisé à faible émission de carbone.". Ces nouveaux modèles devraient constituer l'épine dorsale de l'union de l'énergie.
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