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Un nouveau sondage révèle qu'une « majorité » souhaite des liens plus étroits entre l'UE et le Royaume-Uni

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Un nouveau sondage majeur sur les attitudes du public à l’égard des relations entre le Royaume-Uni et l’UE depuis 2016 vient d’être publié, écrit Martin Banks.

Il a été compilé par le Conseil européen des relations étrangères (ECFR).

L'étude a interrogé plus de 9,000 XNUMX personnes et a été commandée aux sondeurs YouGov et Datapraxis après les élections américaines de novembre.

Des personnes de six pays européens (France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Pologne et Espagne) ont été interrogées.

L'étude révèle qu'environ la moitié des Britanniques estiment qu'un engagement plus important avec l'UE est le meilleur moyen de stimuler l'économie britannique (50 %), de renforcer sa sécurité (53 %), de gérer efficacement les migrations (58 %), de lutter contre le changement climatique (48 %), de permettre à l'Ukraine de tenir tête à la Russie (48 %) et de tenir tête aux États-Unis (46 %) et à la Chine (49 %).

Les deux parties souhaitent des liens plus étroits, indique l'enquête.

En Grande-Bretagne, une majorité de 55 % pense que le Royaume-Uni devrait se rapprocher de l’UE, contre seulement 10 % qui préfèrent une relation plus distante.

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Et dans toute l'UE, les majorités dans chaque pays sondé sont du même avis. 45 % des Allemands souhaitent que la relation se resserre (contre 9 % qui la souhaitent plus distante), et des tendances similaires peuvent être trouvées en Pologne (44 % contre 5 %), en Espagne (41 % contre 11 %) et en Italie (40 % contre 11 %).

Le soutien européen est le plus faible en France, mais même là, 34 % préféreraient une relation plus étroite contre seulement 11 % qui préfèrent plus de distance.

Les Européens voient des avantages multi-régionaux dans des liens plus étroits, indique le rapport.

Dans les cinq pays de l’UE, une majorité de personnes pensent qu’une plus grande coopération entre l’UE et le Royaume-Uni est le meilleur moyen de stimuler l’économie européenne (38 % des répondants exprimant cette opinion en Espagne, 33 % en Italie, 32 % en Allemagne et en Pologne, et 26 % en France), de renforcer la sécurité européenne (42 % en Allemagne, 41 % en Espagne, 39 % en Italie et en Pologne, et 32 ​​% en France) et de gérer efficacement les migrations (36 % en France, 33 % en Italie, 31 % en Espagne et en Pologne, et 29 % en Allemagne). 

En outre, de nombreux citoyens de l’Union européenne, dont 50 % des personnes interrogées en Pologne et 45 % des personnes interrogées en Allemagne et en Espagne, estiment que le Brexit a été mauvais pour l’Union européenne.

Lorsqu'on leur demande avec quels pays le gouvernement britannique devrait prioriser ses relations, 50 % choisissent l'Europe et seulement 17 % les États-Unis. 

Lorsqu'on leur demande quelle relation est la plus importante pour garantir l'emploi des Britanniques, une pluralité d'anciens partisans du Brexit (32 %) se tournent vers l'Europe, contre seulement 13 % vers les États-Unis.

Commentant ces conclusions, le cofondateur et directeur de l'ECFR, Mark Leonard, a déclaré : « L'élection de Donald Trump et l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par Poutine ont frappé la politique britannique et européenne comme un double coup de marteau. »

Il a ajouté : « Les divisions de l’ère du Brexit se sont estompées et les citoyens européens et britanniques réalisent qu’ils ont besoin les uns des autres pour être plus en sécurité. Les gouvernements doivent désormais rattraper leur retard sur l’opinion publique et proposer une réinitialisation ambitieuse. »

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