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Les plus grandes affaires CIRDI en Roumanie et leurs conséquences pour les investissements étrangers

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La Roumanie compte actuellement neuf affaires en cours auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements. Alors que le pays se penche sur son avenir économique et politique, voici trois des affaires les plus importantes de ces dernières années et leurs implications pour les investisseurs étrangers en Roumanie..

  1. Les frères Micula

La série longue durée Le différend d'investissement entre les frères Micula et la Roumanie, impliquant un traité d'investissement bilatéral entre la Roumanie et la Suède, a traversé de nombreuses juridictions et est finalement devenu une sorte de casse-tête juridique.

Les frères suédois Micula ont emmené la Roumanie à CIRDI Après l'annulation des incitations fiscales promises aux investisseurs étrangers, les frères avaient bénéficié de ces incitations pour réaliser d'importants investissements dans des installations de production alimentaire en Roumanie. Lorsque la Roumanie a déposé sa demande d'adhésion à l'UE en 2007, ces incitations ont été supprimées afin de se conformer à la réglementation européenne. L'arbitrage CIRDI qui a suivi a vu les frères invoquer une violation de la confiance légitime et obtenir une sentence de 178 millions d'euros.

La Roumanie a accepté de verser cette indemnité, mais la Commission européenne a jugé que le versement de cette indemnité violerait les règles relatives aux aides d'État. Cette affaire démontre que la Roumanie est disposée à respecter ses obligations légales en se conformant volontairement à l'arbitrage du CIRDI, mais elle a néanmoins considérablement porté atteinte à sa réputation en tant que destination d'investissement. Elle a également soulevé des questions sur les tensions entre les obligations découlant du droit de l'UE et l'arbitrage international en matière d'investissement, compte tenu de la situation actuelle. Achmea jugement sur l'annulation des TBI intra-UE.

La nature en cours de l’affaire Micula signifie qu’il faudra peut-être un certain temps avant que nous puissions dire précisément comment l’affaire impactera le paysage des investissements roumains, mais les investisseurs suivront certainement de très près les décisions futures.

  1. Petrochemical Holding GmbH

Petrochemical Holding GmbH est une société holding d'investissement autrichienne qui a remporté un arbitrage de 85 millions d'euros auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements après qu'un tribunal a jugé que la Roumanie avait illégalement séquestré les actifs de Petrochemical Holding dans RAFO, une vaste usine pétrochimique.

Petrochemical Holding GmbH a remporté le prix en novembre 2024, et la Roumanie n'a toujours pas payé, malgré la décision du CIRDI selon laquelle la société était «refusé le droit à un traitement juste et équitable« par le gouvernement roumain, comme le prévoit le traité sur la Charte de l'énergie. Ce traité comprend des dispositions visant à protéger les investissements étrangers et à garantir la coopération entre les signataires. La saisie illégale des actifs de Petrochemical Holding GmbH dans RAFO a été jugée contraire à ces dispositions. L'affaire a été jugée élevé en relation à l'incertitude politique actuelle en Roumanie, notamment en raison du non-paiement de la somme par le gouvernement roumain.

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Néanmoins, si la Roumanie devait verser cette récompense volontairement, elle signalerait son engagement envers ses propres citoyens, qui sont confrontés à une incertitude politique et économique extrême, et envers ses alliés internationaux, montrant qu’elle prend son avenir au sérieux.

  1. Gabriel Ressources

Gabriel Resources a engagé un arbitrage CIRDI contre la Roumanie en 2015, toujours pour violation de traités bilatéraux d'investissement. La société minière canado-britannique avait cherché à exploiter une importante mine d'or en Roumanie, mais s'était heurtée à des difficultés. étancher l’opposition des écologistes et des militants historiques.

L'annulation finale du projet a vu la Roumanie rejeter les demandes de permis pour des raisons environnementales, et Gabriel Resources a affirmé que la Roumanie avait violé les obligations concernant le traitement juste et équitable en vertu du traité bilatéral d'investissement, cherchant à obtenir 4.4bn $ en compensation.

Le tribunal du CIRDI a statué en faveur de la Roumanie en 2024 et a rejeté les allégations de Gabriel Resources concernant une conduite inappropriée dans le cadre de la procédure d'autorisation. Cette affaire a mis en lumière la tension entre la protection des investissements étrangers et les préoccupations environnementales, un point susceptible de se poser fréquemment étant donné que 38% des nouvelles affaires du CIRDI en 2024 concernaient les industries pétrolière, gazière et minière, qui doivent toutes faire face à des réglementations environnementales complexes.

Les implications de telles affaires pour le paysage de l'investissement en Roumanie pourraient prendre du temps à être pleinement résolues, mais l'arbitrage entre investisseurs et États est essentiel pour garantir un traitement équitable des investisseurs, d'autant plus que ces derniers sont attentifs au respect du CIRDI lorsqu'ils décident d'entrer sur un marché. Le respect des sentences arbitrales est un excellent moyen de montrer son respect de l'État de droit, d'autant plus qu'il est relativement peu coûteux pour les États et peut donner facilement le feu vert aux investisseurs en quête de nouveaux débouchés.

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