l'Iran
La stratégie nucléaire de l'Iran : il est temps d'agir, pas de discuter

Lundi 17 mars, le programme nucléaire iranien était au cœur des discussions urgentes sur les affaires moyen-orientales. Lors du sommet d'urgence des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles, des partisans du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) se sont rassemblés devant le bâtiment, appelant l'Union européenne à déclencher le mécanisme de retour à la normale de l'ONU afin de rétablir les sanctions de l'ONU et de désigner le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme organisation terroriste. Les manifestants ont averti que la menace nucléaire iranienne était désormais imminente, le régime se rapprochant dangereusement de la fabrication de la bombe atomique. Ils ont également souligné l'escalade de la déstabilisation régionale et des activités terroristes de Téhéran, qui constituent désormais une menace directe pour la sécurité européenne. Les manifestants ont exhorté l'UE à prendre des mesures immédiates pour contrer ce danger croissant avant qu'il ne soit trop tard. écrit Ali Bagheri, Ph.D., président de l'Alliance internationale pour la liberté d'expression (IFSA).
Déclenchement du mécanisme de snapback
Les récents développements ont débuté le dimanche 9 mars, au milieu d'une tempête d'inquiétude internationale, L'Iran a annoncé Elle « envisagerait » des discussions avec les États-Unis concernant son programme nucléaire. Cette ouverture arrive comme un loup déguisé en mouton : une diversion calculée alors que Téhéran s'empresse d'acquérir la capacité nucléaire. La semaine dernière encore, des rapports de l'AIEA ont mis en lumière la dure réalité : L'Iran a accumulé Il y a suffisamment d'uranium de qualité quasi militaire pour fabriquer six bombes atomiques. Alors que le Plan d'action global commun (PAGC) expire en octobre, ne laissant aucune restriction aux ambitions nucléaires de l'Iran, et compte tenu de deux décennies de tromperie et de manipulation, ces « discussions » ne sont rien d'autre qu'une manœuvre cynique pour gagner du temps. Il s'agit d'une tactique dilatoire visant à empêcher les E3 (France, Allemagne et Royaume-Uni) de déclencher enfin le mécanisme de retour à la normale et de rétablir les sanctions de l'ONU – le seul langage que comprend le régime iranien.
Cette mascarade doit cesser. Comme révélé en janvier Selon le Comité de défense et de recherche stratégique du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), basé sur des rapports de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI/MEK), le site de Sanjarian, désormais connu sous le nom de complexe de Meshkat, est un centre d'activité intense. Ce lieu hautement secret est dédié à la recherche et au développement de technologies de détonation nucléaire, notamment les détonateurs EBW (Exploding Bridgewire), essentiels. Il ne s'agit pas de vaines activités ; elles représentent des avancées concrètes vers un arsenal nucléaire.
La gravité de la situation ne saurait être surestimée. De récents rapports de l'AIEA confirment des chiffres accablants :
- Stocks d'uranium : Les stocks d'uranium enrichi de l'Iran s'élèvent à 8,294 40 kilogrammes, soit XNUMX fois la limite du JCPOA.
- Enrichissement de 20 % : L'Iran détient plus de 606 kilogrammes d'uranium enrichi à 20 %, et les activités interdites se poursuivent dans l'usine de Fordow.
- Enrichissement de 60 % : Une quantité effrayante de 274 kilogrammes d’uranium enrichi à 60 % – suffisamment pour six bombes nucléaires – a été accumulée.
- Questions sans réponse: L'Iran continue de faire obstruction aux enquêtes de l'AIEA sur des traces d'uranium enrichi sur quatre sites non déclarés.
L'UE et les E3 ont exprimé leurs inquiétudes, mais les mots ne suffisent pas. Le temps des politesses diplomatiques est révolu depuis longtemps.
Quelle est la solution pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire ?
La Résistance iranienne (CNRI), qui a initialement dénoncé le programme d'armement nucléaire clandestin de l'Iran en 2002, a constamment averti que, surtout après la chute de Bachar el-Assad, le dictateur syrien, et les revers importants subis par la stratégie de guerre par procuration de l'Iran dans la région, ses armes nucléaires constituent un impératif stratégique pour la survie du régime. Elle comprend que l'abandon de ces programmes précipiterait leur chute. Par conséquent, la communauté internationale doit agir avec détermination.
Pour contrecarrer les ambitions nucléaires de l’Iran, appelé par Maryam Radjavi (photo), le président élu du CNRI, les mesures suivantes doivent être mises en œuvre immédiatement :
1. Activation du mécanisme de retour en arrière conduisant à la réapplication de toutes les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et à l’arrêt de l’ensemble du programme nucléaire du régime.
2. Placer ce régime sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies en raison des menaces qu’il représente pour la paix et la sécurité mondiales.
En définitive, la seule solution durable pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire est le renversement de ce régime par le peuple iranien et sa résistance organisée. Le déclenchement du mécanisme de retour à la normale n'est pas seulement une étape nécessaire ; c'est la première étape cruciale d'une stratégie qui doit inclure un soutien indéfectible à la lutte du peuple iranien pour la liberté.
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