l'Iran
Appel à une action unifiée contre le régime iranien : la Belgique mène la politique étrangère de l'UE

Le 19 avril 2024, le Sénat belge a adopté une résolution historique sur les violations des droits de l'homme en Iran. Si le sujet n'est pas nouveau, il s'agit de la première résolution d'un pays européen appelant explicitement à la désignation du Corps des gardiens de la révolution iranienne (IRGC) comme organisation terroriste. Après huit mois de négociations entre différents partis politiques, la Belgique est parvenue à un consensus sur la promotion des droits de l'homme, la défense de la désignation du CGRI comme organisation terroriste au niveau de l'UE et l'établissement d'une position unie contre la diplomatie iranienne de la prise d'otages. écrit Ali Bagheri, Ph.D., président de l'Alliance internationale pour la liberté d'expression.
Photo : (c) flickr : Maryam Rajavi, la cheffe de l'opposition démocratique iranienne, a rencontré le général James Jones, ancien conseiller à la sécurité nationale du président américain ; le général Keith Kellogg, ancien conseiller à la sécurité nationale du vice-président américain et du président ; et le général Tod D. Wolters, commandant de l'OTAN (2019-2022) lors de la Conférence internationale de Paris - 13 janvier 2025
Bien que ces événements en Belgique n'aient pas fait la une des journaux, ils ont créé un précédent pour d'autres pays. Les récentes actions menées aux États-Unis et en Espagne marquent un tournant dans la réponse internationale au régime oppressif de l'Iran. La résolution de la commission des affaires étrangères du Sénat espagnol et le soutien bipartisan à la résolution 166 de la Chambre des représentants (H. Res. 166) au Congrès américain définissent une approche politique claire et décisive qui devrait façonner la réponse mondiale à la dictature iranienne.
Une approche collective du régime iranien
À l'instar de la résolution belge, le Sénat espagnol a condamné l'oppression systémique subie par le peuple iranien sous un régime théocratique qui réprime toute dissidence politique, religieuse et sociale depuis plus de 45 ans. Cette résolution met en lumière la triste réalité : l'Iran est responsable de 74 % des exécutions dans le monde, soulignant l'urgence d'une action internationale coordonnée. Parallèlement, la résolution H. Res. 166 adoptée aux États-Unis appelle à un Iran « démocratique, laïc et non nucléaire » par le biais d'un changement de régime. Lors d'une récente audition au Congrès intitulée « L'avenir de l'Iran », Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a présenté des arguments convaincants en faveur du soutien à la résistance iranienne. Son témoignage n'était pas seulement symbolique ; il a renforcé la légitimité du mouvement d'opposition iranien et la nécessité d'une solidarité mondiale. Mme Radjavi a souligné la vulnérabilité du régime, déclarant que « la société iranienne est au bord du soulèvement » et avertissant que le régime est à son point le plus faible depuis des décennies.
La résolution du Congrès américain, soutenue par plus de 150 législateurs, renforce cette perspective. Elle identifie le régime iranien comme la principale source de terrorisme et d'instabilité au Moyen-Orient et appelle à des sanctions plus sévères contre les responsables de violations des droits humains. Plus important encore, elle affirme que la solution ultime réside dans la capacité du peuple iranien à établir un gouvernement laïc et démocratique. La résolution 166 du Congrès américain défend le droit fondamental du peuple iranien à déterminer son avenir politique, tel qu'énoncé dans la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations Unies. Elle exhorte la communauté internationale à reconnaître le droit du peuple iranien à résister au CGRI et aux forces répressives du régime en quête de démocratie. Ces mesures sont essentielles pour demander des comptes au régime iranien et soutenir les aspirations de son peuple à la liberté et à l'autodétermination.
Un changement dans la politique de l’UE
Les pays européens doivent tenir compte de ces évolutions et adopter une feuille de route similaire, une feuille de route que la Belgique est bien placée pour mener. Les résolutions des États-Unis, de l’Espagne et de la Belgique devraient servir de modèle à une réponse européenne unifiée. L’Union européenne doit intensifier ses efforts diplomatiques, imposer des sanctions ciblées contre le CGRI et reconnaître la résistance iranienne comme une force légitime de changement. Ce faisant, l’Europe peut s’aligner sur le mouvement mondial croissant en faveur d’un Iran libre et démocratique.
Le temps d'agir est maintenant
Les résolutions du Sénat espagnol et du Congrès américain proposent une stratégie globale pour affronter le régime répressif iranien. Soutenir la résistance iranienne et demander des comptes au régime n’est pas seulement une obligation morale, mais une nécessité stratégique. Les pays européens doivent prendre des mesures et adopter des politiques qui reflètent le besoin urgent de changement en Iran. La lutte pour un Iran libre n’est pas seulement la responsabilité des Iraniens : c’est un impératif mondial. En s’unissant, la communauté internationale peut contribuer à créer un avenir où le peuple iranien vivra dans la dignité, la liberté et la paix.
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