Suivez nous sur

France

Macron "affaibli" s'en tient au projet de loi sur les retraites et envisage de nouvelles réformes

PARTAGEZ:

Publié le

on

Nous utilisons votre inscription pour fournir du contenu de la manière que vous avez consentie et pour améliorer notre compréhension de vous. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment.

Le président français Emmanuel Macron veut reprendre le contrôle de l'initiative par de nouvelles réformes. Son gouvernement n'a pas pu survivre à une motion de censure sur un projet de loi controversé sur les pensions. Les manifestations nationales se sont poursuivies.

Jeudi dernier (16 mars), alors que les syndicats se préparaient à une nouvelle journée de grèves contre la réforme des retraites de Macron, des manifestants brandissant des drapeaux et criant se sont rassemblés dans le centre de Paris. Il s'agissait de la sixième journée consécutive de protestations depuis l'adoption du projet de loi.

Des poubelles ont été incendiées sur la place de la République dans le centre de Paris à 2030h1930 CET/XNUMXhXNUMX GMT. Les manifestants ont également tiré des feux d'artifice. La police a été appelée pour disperser les manifestants et est arrivée avec des camions de pompiers pour éteindre les flammes.

Le camp de Macron l'a averti de cesser de faire comme d'habitude au milieu de violentes manifestations, roulant grèves et qui constituent la plus grande menace pour son autorité depuis la révolte des "gilets jaunes" il y a quatre ans.

"Nous sommes tous faibles. Gilles Le Gendre (député senior dans le camp de Macron), a déclaré au journal Libération que le président, le gouvernement et la majorité étaient tous faibles. "Nous ne pouvons pas faire comme si de rien n'était à cause de la loi qui a été votée. ."

Patrick Vignal (un autre membre du camp de Macron) a carrément demandé au président de suspendre son projet de réforme des retraites. Cela augmentera l'âge de la retraite de 2 ans à 64 ans. Compte tenu de la colère générée et de sa profonde impopularité,

Cependant, Macron n'a pas exclu la possibilité de retirer la loi sur les retraites et n'a pas l'intention de remanier, d'organiser des élections anticipées ou d'apporter des changements majeurs. Cela a été confirmé par une source qui s'est exprimée lors de réunions entre Macron et ses principaux alliés.

Selon une source, il utilisera plutôt l'interview télévisée de mercredi pour "se calmer" et planifier des réformes pour le reste de son mandat.

Publicité

CE N'EST PAS TON TOUR

La Première ministre Elisabeth Borne s'est adressée au Parlement. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a clairement indiqué que le gouvernement ne modifierait pas sa position.

Borne a déclaré que l'administration essaierait d'améliorer la participation des citoyens et des syndicats à l'élaboration des lois à l'avenir, mais elle n'a donné aucun détail et a déclaré qu'ils avaient passé le plus de temps possible à dialoguer sur le projet de loi sur les retraites.

"Ce qu'on attend du président de la République... qu'il dessine des perspectives... un calendrier (de réformes) sur trois, six mois", a déclaré Sacha Houlie, député de Macron. Il espérait des propositions sur des questions telles que la manière dont les entreprises pourraient tirer davantage de leurs bénéfices des travailleurs.

Oliver Faure, chef du Parti socialiste, a déclaré au gouvernement qu'il "jouait dans le feu".

D'autres députés de l'opposition ont appelé Macron à licencier Borne et à organiser des élections anticipées. Ils ont également exhorté Macron à ne pas organiser de référendum sur le projet de loi sur les retraites en raison de la colère généralisée.

La coalition NUPES, Rassemblement national de gauche et d'extrême droite, a demandé au Conseil constitutionnel de déterminer si la réforme et son adoption violent la constitution.

QU'EST-CE'S NEXT?

Selon les sondages, une grande majorité de Français s'opposent à la réforme de leurs retraites.

"Je crois que c'était un déni de démocratie. Jean Regnaud, un scénariste, a déclaré que le gouvernement avait adopté une loi contre laquelle une majorité de Français s'est opposée.

Laurent Nunez, chef de la police de Paris, a déclaré qu'une enquête serait ouverte après que des images vidéo montrant un policier frappant un manifestant soient devenues virales.

Autre signe de colère, l'escalade de la violence dans un dépôt d'ExxonMobil à Fos-sur-Mer. Le gouvernement a tenté de rétablir l'ordre parmi les travailleurs en grève en prenant des mesures pour les empêcher de se révolter. L'ensemble du site a été recouvert de gaz lacrymogène et certains manifestants ont lancé des objets sur les policiers.

Partagez cet article:

EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

Tendance