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Le gouvernement français survit à la motion de censure

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Le gouvernement du président Emmanuel Macron a survécu de peu à une motion de censure à l'Assemblée nationale lundi 20 mars. La chambre basse n'a pas été en mesure de bloquer un très impopulaire réforme du système de retraite.

Une motion de censure tripartiste a été soutenue par 278 députés. Il a été présenté par un parti centriste et d'autres partis. Ce vote est neuf de moins que les 287 nécessaires pour qu'il réussisse.

Le Rassemblement national (RN) d'extrême droite a présenté une seconde motion de censure qui a été rejetée par d'autres partis d'opposition.

Un vote de censure aurait renversé le gouvernement et mis fin à la législation qui relevé l'âge de la retraite deux ans à 64.

Macron se sentira soulagé par le résultat, mais il y a encore des vents contraires importants.

Premièrement, son incapacité à obtenir suffisamment de soutien du Parlement pour voter sur sa réforme des retraites a entravé son programme réformiste. Cela affaiblit également son leadership.

Les analystes de Barclays ont déclaré que le gouvernement ne serait pas renversé, mais qu'il serait "significativement affaibli". Cependant, les protestations sociales contre les réformes se poursuivraient probablement pendant quelques semaines, ce qui pourrait nuire à l'économie française.

Les syndicats et les manifestants étaient en colère contre la réforme et le fait qu'elle n'ait pas été votée, et ils ont dit qu'ils continueraient à faire grève et à protester.

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Helene Mayans, du syndicat CGT, a déclaré lors d'un rassemblement à Paris : "Nous nous reverrons jeudi".

Violent troubles a éclaté dans tout le pays et les syndicats se sont engagés à intensifier leurs actions de grève. Cela laisse Macron face au défi le plus sérieux à l'autorité à laquelle il est confronté depuis le "soulèvement des gilets jaunes" il y a plus de quatre ans.

Jeudi (23 mars), une neuvième journée nationale de grèves ou de manifestations aura lieu.

Le Conseil constitutionnel pourrait également contester le projet de loi par les partis d'opposition et décider de l'annuler - s'il estime qu'il viole la constitution.

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