coronavirus
La police française réprime une manifestation contre les règles du passeport sanitaire COVID
Des dizaines de policiers français ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation contre le projet du président Emmanuel Macron d'exiger un certificat de vaccin COVID-19 ou un test PCR négatif pour entrer dans les bars, restaurants et cinémas à partir du mois prochain, écrivez Christian Lowe et Richard Lough, Reuters.
Macron a annoncé cette semaine mesures radicales pour lutter contre une flambée rapide de nouvelles infections à coronavirus, y compris la vaccination obligatoire des agents de santé et de nouvelles règles de carte de santé pour le grand public.
Ce faisant, il est allé plus loin que la plupart des autres nations européennes ne l'ont fait alors que la variante Delta, très contagieuse, suscite une nouvelle vague de cas, et d'autres gouvernements surveillent attentivement la réaction du public français. (Graphique sur les cas mondiaux).
La police est intervenue peu de temps après que des dizaines de manifestants ont défilé mercredi sur un boulevard du centre de Paris sans l'autorisation des autorités parisiennes. Certains portaient des badges disant « Non au pass santé ».
Un témoin de Reuters a vu une colonne de fourgons de police et de policiers anti-émeute bloquer une rue.
Certains détracteurs du plan de Macron - qui obligera les centres commerciaux, cafés, bars et restaurants à vérifier les cartes de santé de tous les clients à partir d'août - accusent le président de bafouer les libertés et discriminer ceux qui ne veulent pas du vaccin COVID.
Macron dit que le vaccin est le meilleur moyen de remettre la France sur le chemin de la normalité et qu'il encourage autant de personnes que possible à se faire vacciner.
La manifestation de mercredi a eu lieu le jour de la Bastille, l'anniversaire de la prise d'assaut en 1789 d'une forteresse médiévale à Paris qui a marqué le tournant de la Révolution française.
Parmi les autres propositions du projet de loi du gouvernement figure l'isolement obligatoire pendant 10 jours de toute personne testée positive, la police procédant à des contrôles aléatoires, ont rapporté les médias français. Le bureau du Premier ministre n'a pas répondu lorsqu'on lui a demandé de confirmer les détails.
Partagez cet article:
-
KazakhstanIl y a 4 jours
Le parcours du Kazakhstan de bénéficiaire d'aide à donateur : comment l'aide au développement du Kazakhstan contribue à la sécurité régionale
-
MoldavieIl y a 2 jours
D'anciens responsables du ministère américain de la Justice et du FBI jettent de l'ombre sur l'affaire contre Ilan Shor
-
KazakhstanIl y a 4 jours
Rapport du Kazakhstan sur les victimes de la violence
-
TransportIl y a 3 jours
Mettre le rail « sur la bonne voie pour l’Europe »