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Macron giflé au visage lors d'un bain de foule dans le sud de la France

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Un homme a giflé le président Emmanuel Macron au visage mardi 8 juin lors d'un bain de foule dans le sud de la France, écrire Michel Rose et Sudip Kar-gupta.

Macron a déclaré plus tard qu'il n'avait pas craint pour sa sécurité et que rien ne l'empêcherait de poursuivre son travail.

Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, Macron a tendu la main pour saluer un homme parmi une petite foule de spectateurs se tenant derrière une barrière métallique alors qu'il visitait un établissement de formation professionnelle pour l'industrie hôtelière.

L'homme, qui était vêtu d'un tee-shirt kaki, a alors crié "A bas la Macronie" ("A Bas La Macronie") et a giflé Macron sur le côté gauche du visage.

On l'entendait aussi crier "Montjoie Saint Denis", le cri de guerre de l'armée française quand le pays était encore une monarchie.

Deux des agents de sécurité de Macron se sont attaqués à l'homme en t-shirt et un autre a fait partir Macron. Une autre vidéo publiée sur Twitter montrait que le président, quelques secondes plus tard, était revenu dans la file des badauds et avait recommencé à se serrer la main.

Le maire local, Xavier Angeli, a déclaré à la radio franceinfo que Macron avait exhorté sa sécurité à "le laisser, le laisser" alors que le contrevenant était maintenu au sol.

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Deux personnes ont été interpellées, a indiqué à Reuters une source policière. L'identité de l'homme qui a giflé Macron et ses motifs n'étaient pas clairs.

Le slogan que l'homme a crié a été récupéré ces dernières années par des royalistes et des gens d'extrême droite en France, a déclaré à la chaîne BFMTV Fiametta Venner, politologue qui étudie les extrémistes français.

Macron était en visite dans la Drôme pour rencontrer des restaurateurs et des étudiants et parler du retour à une vie normale après la pandémie de COVID-19.

Le président français Emmanuel Macron interagit avec des membres d'une foule lors d'une visite à Valence, France, le 8 juin 2021. Philippe Desmazes/Pool via REUTERS
Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux journalistes à l'école hôtelière de Tain l'Hermitage, France, le 8 juin 2021. Philippe Desmazes/Pool via REUTERS

C'était l'une d'une série de visites qu'il effectue, disent ses collaborateurs, pour prendre le pouls de la nation avant une élection présidentielle l'année prochaine. Il a ensuite poursuivi sa visite dans la région.

Macron, un ancien banquier d'affaires, est accusé par ses opposants de faire partie d'une élite fortunée à l'écart des préoccupations des citoyens ordinaires.

En partie pour contrer ces allégations, il recherche parfois des contacts étroits avec les électeurs dans des situations impromptues, mais cela peut poser des problèmes pour ses services de sécurité.

Des images au début de l'incident de gifle de mardi ont montré Macron en train de courir jusqu'à la barrière où les spectateurs attendaient, laissant ses services de sécurité avoir du mal à suivre. Lorsque la gifle s'est produite, deux des agents de sécurité étaient à ses côtés, mais deux autres venaient à peine de le rattraper.

Dans une interview au journal Dauphine Libère après l'attentat, Macron a déclaré : "Vous ne pouvez pas avoir de violence, ni de haine, ni dans les discours ni dans les actions. Sinon, c'est la démocratie elle-même qui est menacée."

"Ne laissons pas des événements isolés, des individus ultraviolents... s'emparer du débat public : ils ne le méritent pas."

Macron a déclaré qu'il n'avait pas craint pour sa sécurité et qu'il avait continué à serrer la main du public après avoir été frappé. "J'ai continué et je continuerai. Rien ne m'arrêtera", a-t-il déclaré.

En 2016, Macron, qui était alors ministre de l'Économie, a été bombardé d'œufs par des syndicalistes d'extrême gauche lors d'une grève contre les réformes du travail. Macron a qualifié cet incident de « normal » et a déclaré que cela ne freinerait pas sa détermination.

Deux ans plus tard, des manifestants anti-gouvernementaux «gilets jaunes» ont chahuté et hué Macron lors d'un incident qui, selon les alliés du gouvernement, a ébranlé le président.

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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