Amnesty International a présenté ses excuses dimanche 7 août pour "la détresse et la colère" provoquées par un rapport accusant l'Ukraine de mettre en danger des civils, qui a exaspéré le président Volodymyr Zelenskiy et provoqué la démission de son chef de bureau à Kyiv.
Amnesty International
Amnesty déplore la "détresse" causée par un rapport réprimandant l'Ukraine
Le groupe de défense des droits a publié jeudi le rapport indiquant que la présence de troupes ukrainiennes dans les zones résidentielles augmentait les risques pour les civils lors de l'invasion russe.
"Amnesty International regrette profondément la détresse et la colère que notre communiqué de presse sur les tactiques de combat de l'armée ukrainienne a provoquées", a-t-elle déclaré dans un e-mail à Reuters.
« La priorité d'Amnesty International dans ce conflit et dans tout conflit est de veiller à ce que les civils soient protégés. En effet, c'était notre seul objectif lors de la publication de cette dernière étude. Même si nous maintenons pleinement nos conclusions, nous regrettons la douleur causée.
Zelenskiy a accusé le groupe d'essayer de rejeter la responsabilité de l'agression russe, tandis que la chef d'Amnesty Ukraine, Oksana Pokalchuk, a démissionné en disant que le rapport était un cadeau de propagande pour Moscou.
Les responsables ukrainiens disent qu'ils essaient d'évacuer les civils des zones de première ligne. La Russie, qui nie avoir pris pour cible des civils, n'a pas commenté le rapport sur les droits.
Dans son e-mail de dimanche, Amnesty a déclaré avoir trouvé des forces ukrainiennes à côté de résidences civiles dans 19 villes et villages visités, les exposant au risque de tirs russes entrants.
"Cela ne signifie pas qu'Amnesty International tient les forces ukrainiennes pour responsables des violations commises par les forces russes, ni que l'armée ukrainienne ne prend pas les précautions adéquates ailleurs dans le pays", a-t-il déclaré.
« Nous devons être très clairs : rien de ce que nous avons documenté comme faisant les forces ukrainiennes ne justifie en aucune façon les violations russes.
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