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Questions et réponses : le mécanisme de récupération et de résilience

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Quels sont les plans de récupération et de résilience?

Les États membres préparent des plans de relance et de résilience qui définissent un ensemble cohérent de réformes et d'initiatives d'investissement à mettre en œuvre jusqu'en 2026 et à soutenir par le RRF. Ces plans seront évalués par la Commission et approuvés par le Conseil.

Quand les États membres présenteront-ils leurs plans de relance et de résilience ?

En règle générale, les États membres sont invités à notifier leurs plans avant le 30 avril, mais peuvent le faire à tout moment jusqu'à la mi-2022. Le 30 avril est une date d'orientation, pas une date limite.

Afin de garantir que les plans présentent l'équilibre et la qualité nécessaires, certains États membres auront besoin de quelques semaines supplémentaires pour finaliser leurs plans.

Élaborer des plans de réformes et d'investissements pour les six prochaines années tout en luttant contre la pandémie est objectivement une tâche difficile et nous devons y parvenir.

La qualité des plans devrait être la première priorité. Un plan de bonne qualité permettra non seulement un processus d'adoption sans heurts, mais facilitera également la mise en œuvre et les paiements dans les années à venir.

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Comment la Commission évaluera-t-elle les plans de relance et de résilience?

La Commission évaluera les plans de relance et de résilience sur la base de onze critères énoncés dans le règlement lui-même. Les évaluations examineront notamment si les investissements et les réformes prévus dans les plans :

  • Représenter une réponse équilibrée à la situation économique et sociale de l'État membre, contribuant de manière appropriée aux six piliers du RRF ;
  • contribuer à traiter efficacement les recommandations pertinentes spécifiques à chaque pays ;
  • consacrer au moins 37 % des dépenses totales aux investissements et aux réformes qui soutiennent les objectifs climatiques ;
  • consacrer au moins 20 % des dépenses totales à la transition numérique ;
  • contribuer au renforcement du potentiel de croissance, de création d'emplois et de résilience économique, institutionnelle et sociale de l'État membre, et ;
  • ne nuisent pas de manière significative à l'environnement.

Quel est le calendrier d'évaluation des plans de relèvement et de résilience ?

La Commission a travaillé intensément avec les États membres à la préparation de leurs plans de redressement et de résilience. Au cours de cette phase, la Commission formule des recommandations pour combler les lacunes et les problèmes en suspens. Ce faisant, nous visons à éviter la notification de plans comportant des mesures problématiques qui devraient être rejetés.

Une fois les plans formellement soumis, la Commission devra :

  • Évaluer leur contenu en fonction des 11 critères énoncés dans le règlement ; et
  • traduire leur contenu en actes juridiquement contraignants, y compris la proposition de décision d'exécution du Conseil, un document de travail des services et une documentation opérationnelle (convention de financement/convention de prêt, modalités opérationnelles).

Ces actes juridiques comprendront l'évaluation des 11 critères du règlement, qui constitueront le critère de mise en œuvre des plans pour les années à venir.

La Commission procédera aussi vite que possible, mais la qualité de l'évaluation et des actes juridiques sera notre principale préoccupation - également parce que les futurs paiements seront basés sur ces évaluations et ces actes. 

Quelles orientations techniques la Commission a-t-elle fournies aux États membres pour les aider à préparer leurs plans nationaux de relèvement et de résilience ?*

La Commission a fourni aux États membres des orientations claires pour les soutenir dans la préparation des plans de relance et de résilience en septembre 2020. Elle mis à jour ce guide en janvier 2021 pour aider les États membres à préparer des plans conformément à l'accord politique des colégislateurs sur le règlement. Cette mise à jour conserve les aspects clés des directives précédentes. Cela reflète que le champ d'application du RRF est désormais structuré autour de six piliers, ainsi que le fait que les États membres devraient expliquer comment les plans contribuent à l'égalité et aux principes du socle européen des droits sociaux. Les plans devraient également inclure un résumé du processus de consultation au niveau national ainsi qu'une présentation des contrôles et du système d'audit mis en place pour garantir la protection des intérêts financiers de l'Union. Le guide demande également aux États membres de détailler un aperçu de leurs plans de communication afin de s'assurer que le soutien de l'UE est visible pour tous les Européens qui en bénéficient.

La Commission a également publié un modèle standard que les États membres sont encouragés à utiliser pour leurs plans.

La Commission a fourni aux États membres des orientations sur l'application du principe « pas de dommage significatif ».

Quels sont les projets phares d'investissement et de réforme que la Commission encourage les États membres à proposer?

La facilité pour la relance et la résilience est une opportunité de créer des produits phares européens avec des avantages tangibles pour l'économie et les citoyens de toute l'UE. Ces projets phares devraient aborder des problèmes communs à tous les États membres, nécessiter des investissements importants, créer des emplois et de la croissance et sont nécessaires à la double transition.

La Commission encourage donc vivement les États membres à inclure dans leurs plans de relance et de résilience des investissements et des réformes dans les domaines suivants:

  1. Mise sous tension– La mise en avant des technologies propres d'avenir et l'accélération du développement et de l'utilisation des énergies renouvelables.
  2. Rénover– L'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments publics et privés.
  3. Recharger et faire le plein– La promotion de technologies propres d'avenir pour accélérer l'utilisation de transports durables, accessibles et intelligents, les stations de recharge et de ravitaillement et l'extension des transports publics.
  4. NOUS CONTACTER– Le déploiement rapide de services haut débit rapides dans toutes les régions et tous les foyers, y compris les réseaux fibre et 5G.
  5. Moderniser – La numérisation de l'administration et des services publics, y compris les systèmes judiciaires et de santé.
  6. Scale-up– L’augmentation des capacités de cloud de données industrielles européennes et le développement des processeurs les plus puissants, à la pointe et durables.
  7. Reprise et montée en compétence– L'adaptation des systèmes éducatifs pour soutenir les compétences numériques et la formation scolaire et professionnelle pour tous les âges.

Quel montant total de financement sera fourni au titre de la facilité pour le rétablissement et la résilience ?

La facilité pour la relance et la résilience fournira jusqu'à 672.5 milliards d'euros pour soutenir les investissements et les réformes (aux prix de 2018). Il se décompose en 312.5 milliards d'euros de subventions et 360 milliards d'euros de prêts.

Comment l'attribution des subventions aux États membres sera-t-elle déterminée ?

Pour 70 % du total de 312.5 Md€ disponibles en subventions, la clé de répartition prendra en compte :

  • La population de l'État membre ;
  • l'inverse de son PIB par habitant, et ;
  • son taux de chômage moyen au cours des cinq dernières années (2015-2019) par rapport à la moyenne de l'UE.

Pour les 30% restants, au lieu du taux de chômage, la perte observée de PIB réel sur 2020 et la perte cumulée observée de PIB réel sur la période 2020-2021 seront prises en compte. Alors que l'annexe I du règlement fournit un montant indicatif pour les 30 % des prix courants sur la base de la Prévisions d'automne, cela ne sera finalisé que lorsqu'Eurostat présentera les données finales en juin 2022. Les montants en prix courants sont disponibles ici.

Les États membres peuvent également demander un prêt d'une valeur maximale de 6.8 % de leur RNB 2019 dans le cadre de la soumission de leur plan de relance et de résilience.

Quand les États membres commenceront-ils à recevoir les premiers décaissements au titre de la Facilité pour le relèvement et la résilience ?

Le préfinancement de 13 % sera versé après l'approbation du plan national de relance et de résilience et l'adoption de l'engagement juridique par la Commission. La décision relative aux ressources propres devra également être ratifiée par tous les États membres d'ici là pour que la Commission puisse emprunter sur les marchés financiers. Cela signifie que les premiers paiements pourraient être effectués à partir de la mi-2021, sous réserve que tous les actes juridiques nécessaires soient en place.

Comment les décaissements effectués au titre de la Facilité pour le relèvement et la résilience seront-ils liés aux progrès réalisés dans la mise en œuvre des investissements et des réformes ?

Dans le cadre du RRF, les paiements seront liés à la performance. La Commission autorisera les décaissements sur la base de la réalisation satisfaisante d'un groupe d'étapes et d'objectifs reflétant les progrès de plusieurs réformes et investissements du plan. Les jalons et les cibles doivent être clairs, réalistes, bien définis, vérifiables et directement déterminés ou autrement influencés par les politiques publiques. Étant donné que les décaissements peuvent avoir lieu au maximum deux fois par an, il ne peut y avoir plus de deux groupes d'étapes et d'objectifs par an.

À l'issue des étapes et objectifs convenus pertinents indiqués dans son plan de redressement et de résilience, l'État membre présentera à la Commission une demande de versement d'un soutien financier. La Commission préparera une évaluation dans un délai de deux mois et demandera l'avis du comité économique et financier sur la réalisation satisfaisante des étapes et objectifs pertinents. Dans des circonstances exceptionnelles où un ou plusieurs États membres considèrent qu'il existe des écarts sérieux par rapport à la réalisation satisfaisante des étapes et objectifs pertinents d'un autre État membre, ils peuvent demander que le président du Conseil européen renvoie la question au prochain Conseil européen.

La Commission adoptera la décision de décaissement dans le cadre de la « procédure d'examen » de la comitologie.

Si l'État membre n'a pas mis en œuvre de manière satisfaisante les étapes et les objectifs, la Commission ne paiera pas tout ou partie de la contribution financière à cet État membre.

Comment la Facilité de Récupération et de Résilience soutiendra-t-elle la transition verte ?*

Le règlement sur la facilité de relance et de résilience fixe un objectif climatique de 37 % au niveau des plans nationaux de relance et de résilience individuels. Chaque État membre sera chargé de présenter des preuves de la part globale des dépenses liées au climat dans son plan sur la base d'une méthodologie contraignante de suivi du climat. Lors de l'évaluation du plan, la Commission examinera également si l'objectif climatique est atteint. Un plan qui n'atteint pas la cible ne sera pas accepté.

Chaque mesure proposée dans un plan de relance et de résilience devra également respecter le principe « ne pas nuire de manière significative ». Plus précisément, il y a six objectifs environnementaux auxquels aucun dommage significatif ne devrait être fait : (i) l'atténuation du changement climatique, (ii) l'adaptation au changement climatique, (iii) les ressources en eau et marines, (iv) l'économie circulaire, (v) la prévention de la pollution et le contrôle, et (vi) la biodiversité et les écosystèmes. Cette obligation s'applique à toutes les réformes et tous les investissements, et ne se limite pas aux mesures vertes. La Commission a fourni conseils techniques aux États membres de soutenir davantage l'application de ce principe.

En outre, la Commission encourage les États membres à proposer des initiatives phares d'investissement et de réforme qui auraient une valeur ajoutée pour l'UE dans son ensemble. Celles-ci visent, par exemple, à accélérer le développement et l'utilisation des énergies renouvelables.

Comment le Recovery and Resilience Facility accompagnera-t-il la transition numérique ?

Les États membres devraient garantir un niveau d'ambition élevé lors de la définition des réformes et des investissements permettant la transition numérique dans le cadre de leurs plans de relance et de résilience. Le règlement exige que chaque plan de relance et de résilience comprenne un niveau minimum de 20 % de dépenses liées au numérique. Cela comprend, par exemple, l'investissement dans le déploiement de la connectivité 5G et Gigabit, le développement des compétences numériques grâce à des réformes des systèmes éducatifs et l'augmentation de la disponibilité et de l'efficacité des services publics à l'aide de nouveaux outils numériques.

Quel sera le rôle du Parlement européen ?

Le Parlement européen jouera un rôle clé dans la mise en œuvre du RRF, dans le plein respect de l'architecture institutionnelle de l'UE. Un «dialogue sur le redressement et la résilience» est établi, permettant au Parlement d'inviter la Commission jusqu'à tous les deux mois pour discuter des questions concernant la mise en œuvre du RRF. La Commission est tenue de prendre en compte les points de vue résultant de ce dialogue. Le tableau de bord du relèvement et de la résilience, qui sera finalisé en décembre 2021, servira de base au dialogue sur le relèvement et la résilience.

La Commission devrait transmettre simultanément au Parlement européen et au Conseil des informations sur les plans de relance et de résilience officiellement présentés par les États membres, ainsi que les propositions de décisions d'exécution du Conseil. Le Parlement recevra également un aperçu des conclusions préliminaires de la Commission sur la réalisation des étapes et des objectifs liés aux demandes de paiement et aux décisions de décaissement.

Comment les intérêts financiers de l'UE seront-ils protégés ?

La facilité de récupération et de résilience nécessite un cadre de contrôle qui est adapté et proportionné à sa nature unique. Les systèmes de contrôle nationaux des États membres constitueront le principal instrument de sauvegarde des intérêts financiers de l'Union.

Les États membres devront garantir le respect du droit de l'Union et du droit national, y compris la prévention, la détection et la correction efficaces des conflits d'intérêts, de la corruption et de la fraude, et la prévention du double financement. Ils sont tenus d'expliquer les dispositions pertinentes dans leurs plans de redressement et de résilience, et la Commission évaluera s'ils fournissent une assurance suffisante. Par exemple, les États membres doivent collecter des données sur les bénéficiaires finaux des fonds et les mettre à disposition sur demande.

Pour chaque demande de paiement, les États membres fourniront une «déclaration de gestion» indiquant que les fonds ont été utilisés aux fins prévues, que les informations fournies sont correctes et que les systèmes de contrôle sont en place et que les fonds ont été utilisés conformément aux règles applicables. En outre, la Commission mettra en œuvre sa propre stratégie de contrôle fondée sur les risques.

L'OLAF, la Cour des comptes, le Parquet européen et la Commission elle-même peuvent accéder aux données pertinentes et enquêter sur l'utilisation des fonds si nécessaire.

Plus d'information

Communiqué de presse: La présidente Ursula von der Leyen se félicite de la première soumission officielle d'un plan de redressement et de résilience par le Portugal

Fiche d'information sur le mécanisme de récupération et de résilience

Facilité de rétablissement et de résilience : allocation de subventions

Règlement sur le mécanisme de relèvement et de résilience

Site Web du Centre de récupération et de résilience

Site web de l'équipe RECOVER

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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