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#Kazakhstan clé pour une Europe et une Asie mieux connectées

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L'UE a dévoilé des propositions ambitieuses destinées à «mieux connecter» l'Europe et l'Asie. Le projet a été esquissé mercredi par la Commission européenne et Federica Mogherini, la haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. La communication conjointe expose la vision de l'UE pour une «nouvelle stratégie globale» pour mieux connecter l'Europe et l'Asie.

Mogherini, le chef de la diplomatie européenne, a déclaré: «Nous y parviendrons en construisant de nouveaux liens et réseaux entre l’Europe et l’Asie.»

Cela se fera par le biais des réseaux de transport, par la construction de réseaux numériques et énergétiques et, troisièmement, par la promotion des échanges humains et de la mobilité.

L'idée générale est de faciliter la compréhension mutuelle et de partager des idées.

La «vision» promet d’être bénéfique à la fois pour l’UE et pour les pays d’Asie centrale tels que le Kazakhstan.

L'UE, pour sa part, encourage les investissements durables dans les projets de connectivité. On estime que l’Asie a besoin d’environ € 1.3 par an pour investir dans l’infrastructure - une énorme somme d’argent - et si l’UE soutient le Kazakhstan et ses voisins, les opportunités pour les entreprises européennes sont clairement présentes.

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Mais le Kazakhstan a tout à gagner, en se faisant connaître sur la scène mondiale et en capitalisant sur des relations commerciales et économiques toujours plus étroites avec l'UE et ses États membres.

Le Kazakhstan est bien sûr riche en ressources énergétiques, ses entreprises font partie des chaînes de valeur mondiales et régionales et le Kazakhstan promeut une économie verte avec des objectifs ambitieux et par la diversification et les investissements dans les énergies renouvelables.

Mais le programme de réforme rapide du pays ne s'arrête pas là. Il s'agit, par exemple, de moderniser le matériel roulant ferroviaire et le nouveau Centre financier international Astana (AIFC), qui a ouvert ses portes cette année, a déjà connu un grand succès.

L'idée de la nouvelle initiative de l'UE est de développer des routes et des corridors commerciaux efficaces, économiquement viables et écologiquement durables entre l'Europe et l'Asie.

Une source de la Commission a déclaré sur ce site: «Aujourd'hui, mesurée en valeur, 70% des échanges se fait par voie maritime, tandis que 25% est transporté par voie aérienne, tandis que le rail reste relativement marginal. Le potentiel de croissance dans tous les secteurs est considérable. »

C’est pour cette raison que l’UE veut travailler à la connexion du cadre bien développé du réseau transeuropéen de transport (RTE-T) avec des réseaux en Asie.

La relation entre l'UE et l'Asie, y compris le Kazakhstan, est d'une importance mondiale et les liens devraient se renforcer dans les années à venir. L'Asie, avec environ 60% de la population mondiale, représente 35% des exportations de l'UE (618 milliards d'euros) et 45% des importations de l'UE (774 milliards d'euros).

Au cours des prochaines décennies, l’Asie aura besoin de plus d’un billion d’euros en investissements d’infrastructure pour maintenir les taux de croissance actuels et s’adapter au changement climatique.

La viabilité financière et financière des projets d’infrastructure doit être assurée pour éviter le risque de surendettement. C'est en partie pour cette raison que la Commission a proposé une «stratégie de l'UE pour connecter l'Europe et l'Asie» avec ses propositions politiques concrètes et ses initiatives visant à améliorer les connexions entre l'Europe et l'Asie.

La Commission invite maintenant le Parlement européen, le Conseil, le Comité économique et social européen, le Comité des régions, la Banque européenne d'investissement et les parties prenantes concernées à discuter et à soutenir sa communication conjointe.

Ces ambitions sont en phase avec ce que le président kazakh Nursultan Nazarbayev tente de faire.

Il s'est concentré sur ce qu'il appelle une nouvelle troisième étape de la modernisation du pays. Il s’agit de cinq grandes priorités: assurer une croissance économique supérieure à la moyenne mondiale et rapprocher la nation de son objectif de rejoindre les principaux pays les plus développés de 30 par 2050. Les priorités sont: la modernisation technologique accélérée de l'économie; améliorer et développer la sphère commerciale; stabilité macroéconomique; améliorer la qualité du capital humain; réformes institutionnelles; sécurité et lutte contre la corruption.

L'UE et le Kazakhstan ont signé l'EPCA de 150 pages à Astana en décembre 2015 et, mercredi, un responsable de la Commission a déclaré que les relations de l'UE avec le Kazakhstan et le reste de l'Asie centrale «n'ont jamais été aussi solides ni meilleures».

«L’UE et le Kazakhstan partagent de nombreux objectifs communs, de la paix et de la stabilité régionales à la lutte contre le terrorisme, en passant par l’état de droit et la prospérité et le commerce», at-il déclaré.

2018 est une année importante pour les relations UE-Kazakhstan, car elle marque le Xème anniversaire des relations diplomatiques et le début d'un nouveau chapitre de l'Accord de partenariat et de coopération renforcé entre le Kazakhstan et l'UE (EPCA) pleinement en vigueur.

Astana (et ses voisins) sera au centre du travail que la commission espère faire en octobre qui, comme l'a dit Mogherini, sera un mois très orienté vers l'Asie car l'UE accueillera à Bruxelles le sommet Asie-Europe le 18 et le 19 octobre.

Auparavant, les ministres des Affaires étrangères de l'UE devraient s'entendre sur la nouvelle stratégie lors du prochain Conseil des affaires étrangères.

Tout va bien, en particulier pour l'UE et le Kazakhstan, alors que les deux parties cherchent à consolider leurs relations toujours plus florissantes.

 

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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