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La Belgique reste prudente face à l'annonce de Macron : « La reconnaissance symbolique d'un État palestinien n'a guère de sens »

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Selon le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, une reconnaissance symbolique d'un État palestinien « n'a guère de sens s'il n'y a pas de solution sur le terrain au conflit entre Israël et les Palestiniens », écrit Yossi Lempkowicz.

Le ministre a fait ces remarques lors d'une séance parlementaire où lui et le Premier ministre Bart De Wever (photo) ont été interrogés sur la déclaration du président français Emmanuel Macron indiquant que la France pourrait « reconnaître un État palestinien en juin ».

Le conflit au Moyen-Orient reste un sujet délicat pour le gouvernement de coalition de Bart De Wever, où le parti N-VA de De Wever ainsi que le MR libéral sont considérés comme plus pro-israéliens tandis que les autres partis semblent être plus en faveur des Palestiniens.

« Reconnaître l'État palestinien de manière purement symbolique n'a guère de sens si cela crée des problèmes sur le terrain. Autrement dit, notre pays est favorable à la reconnaissance de l'État palestinien en principe, mais dans la pratique, il ne passera pas de la parole aux actes », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Prévot.

« Nous voulons que l'Union européenne joue un rôle important dans la réalisation d'une solution à deux États qui garantisse la sécurité d'Israël et la reconnaissance de la Palestine », a déclaré De Wever, citant l'accord de gouvernement de coalition.

Il a ajouté : « La position de ce gouvernement est que nous devons œuvrer pour une solution à deux États et je ne pense pas que M. Macron dise quoi que ce soit de différent – ​​en fait, j'irais même jusqu'à dire qu'il a dit la même chose. Il prône une solution à deux États avec reconnaissance mutuelle. »

« Cela signifie qu'outre la reconnaissance d'Israël – que j'espère que personne ici ne remet en question – cette solution inclut la reconnaissance d'un deuxième État, la Palestine. Et avant cela, nous avons bien sûr besoin d'un accord définissant les frontières de ce deuxième État, ainsi que d'un appareil d'État acceptable. Le jour où ce moment tant attendu arrivera, notre pays pourra reconnaître officiellement la Palestine comme un État à part entière », a conclu De Wever dans son discours au Parlement.

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