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#Israël - 'Il y a une ligne mince entre l'aspiration et l'illusion'

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Nous cherchons tous à encourager l’aspiration, mais nous considérons également qu’il est de leur devoir de dire aux autres qu’ils sont trompés, écrit le rabbin Menachem Margolin (photo).

Et pourtant, personne dans la communauté internationale n'est disposé à avoir cette conversation avec les dirigeants palestiniens.

Quelle est cette illusion? Ce sont les revendications palestiniennes de paix «tout ou rien».

Les Israéliens veulent la paix. Mais il n'y a aucune chance de succès des négociations avec une barre trop haute pour qu'Israël puisse l'accepter.

La barre est un retour aux frontières d'avant 67 et le «droit de retour».

Il est temps d'être franc. Personne ne sait mieux qu'Israël quels sont ses besoins en matière de sécurité. Israël a clairement indiqué que 67 frontières ne sont pas défendables et constitueraient une menace existentielle pour le pays et ses citoyens. Bref, ça n'arrivera pas.

Israël est peut-être un État jeune mais il a une longue mémoire. Ceux qui lui demandent de compromettre ses frontières et sa sécurité sont plusieurs des mêmes voix qui l'ont laissée seule pendant les guerres où ses besoins étaient les plus grands. Cela ne compromettra pas la sécurité des promesses et des paroles.

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Sur le «droit au retour», la franchise doit se poursuivre. Les Palestiniens ne demandent pas seulement un État israélien plus petit et un État palestinien exempt de juifs, mais aussi l’absorption de millions de Palestiniens en Israël.

En bref, Israël cesserait tout simplement d'être un État juif - le seul au monde. Ça n'arrivera pas.

Gardons les choses encore plus simples: un futur État palestinien peut avoir le luxe de frontières malléables, Israël ne peut pas.

C'est la réalité. Les demandes des Palestiniens ne sont ni crédibles ni réalisables. Et pourtant, la communauté internationale continue de saluer leur illusion du bout des lèvres.

C'est un manquement au devoir. Nous devons déchirer le manuel actuel auquel la communauté internationale s’en tient. C’est un manuel qui n’a pas avancé les perspectives de paix d’un millimètre. Cela permet la stase palestinienne. Cela leur enlève toute motivation à avancer. Cela les maintient dans leur zone de confort de griefs perpétuels.

Le plan Trump, d'un autre côté, représente la première véritable tentative de tout négociateur de comprendre et de placer la sécurité israélienne comme position de départ et de construire à partir de là. Les tentatives précédentes en ont toujours fait une réflexion après coup.

Le plan offre également aux Palestiniens une véritable voie vers un État, étayée par un investissement de 50 milliards dans les infrastructures et la construction de l'État - environ un tiers, en argent d'aujourd'hui - de l'ensemble du budget du plan Marshall qui a été donné à 16 pays.

Les Palestiniens l'ont rejeté.

Pourquoi? La ligne officielle est à cause de l'annexion et parce qu'ils ont perdu confiance en Trump.

Prenons d'abord l'annexion. Dans le passé, et plus récemment à Gaza, mais aussi avec le retour du Sinaï et d'autres territoires, Israël a montré sa volonté d'échanger des terres contre la paix tant qu'il peut sauvegarder sa sécurité. Et il n'y a aucune raison de croire que ce ne serait plus le cas. L'annexion ne représente pas un règlement définitif des frontières. Cela peut représenter une opportunité pour les Palestiniens de revenir autour de la table, même s’ils y sont historiquement opposés.

Ce qui nous amène à la question de la confiance. Le processus de paix à ce jour est une litanie d’échecs à bouger du côté palestinien, même après des mesures importantes et souvent douloureuses d’Israël, comme le retrait des territoires que nous venons d’évoquer.

Leur réaction à ce plan est plus ou moins la même. Le refus de Trump est le même refus accordé à Carter, Reagan, Bush, Clinton, Obama. Le même refus de 48, 67, 73, dans les années 80, 90 et OO. Les termes de référence ne font que changer.

Ce qui nous ramène à notre point de départ. Aspiration et illusion. Un État palestinien est une aspiration. 67 lignes et le droit de revenir est une illusion. L'annexion n'est pas un règlement définitif des frontières, mais peut faire partie des négociations.


Il est temps de devenir sérieux. Pour devenir réel. Pour renier l'illusion et affronter la réalité.

Si nous ne parvenons pas à le faire, nous ne ramènerons jamais les Palestiniens autour de la table des négociations, ce qui leur permettra de perpétuer à l'infini les souffrances du peuple qu'ils représentent.

Et il est temps que la communauté internationale choisisse enfin entre les deux et relance les choses.

Le rabbin Menachem est le président de l'Association juive européenne, l'un des groupes de défense les plus importants et les plus importants d'Europe représentant les communautés juives du continent. L'EJA est basée à Bruxelles, en Belgique.

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