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Budget de l'UE: #CAP au-delà de 2020

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La Commission européenne a publié des propositions de réglementation modernisant et simplifiant la politique agricole commune (PAC).

Ces propositions concernent un règlement sur les plans stratégiques de la PAC (un nouveau mode de fonctionnement proposé pour les paiements directs aux agriculteurs, le soutien au développement rural et les programmes de soutien sectoriel), un règlement sur l'OCM et un règlement horizontal sur le financement. , gérer et suivre la PAC. Ces propositions donnent forme aux idées pour l'avenir de la PAC, telles que décrites dans la communication sur l'avenir de l'alimentation et de l'agriculture, présentée par la Commission en novembre 2017.

Pourquoi réformer la politique agricole commune?

Depuis 1962, la politique agricole commune (PAC) a rempli avec succès son objectif initial de fournir un soutien financier aux agriculteurs afin de garantir l'approvisionnement en nourriture de bonne qualité, sûre et abordable pour les citoyens européens. L'adaptabilité de la PAC au cours de cette période a assuré sa pertinence continue. Le monde évolue rapidement, tout comme les défis auxquels sont confrontés non seulement les agriculteurs, mais aussi notre société dans son ensemble. Changement climatique, volatilité des prix, incertitude politique et économique, dépeuplement rural et importance croissante du commerce mondial: les agriculteurs s'adaptent constamment à l'évolution des circonstances et les législateurs doivent veiller à ce qu'ils bénéficient d'un soutien adéquat, clair et simplifié à moyen et long terme .

La PAC mène une transition vers une agriculture plus durable. Il doit favoriser la résilience du secteur et soutenir les revenus et la viabilité des agriculteurs. Elle doit veiller à ce que l'agriculture joue pleinement son rôle par rapport au défi environnemental et climatique et elle doit pleinement intégrer les innovations numériques qui facilitent l'emploi des agriculteurs, réduisent les formalités administratives et soutiennent le renouvellement des générations. Avec plus de 50% de la population de l'UE vivant dans les zones rurales, des efforts sont nécessaires pour les maintenir attractives et vitales en tant qu'espaces de vie en termes de croissance et d'emplois, mais aussi d'infrastructures, de mobilité et de services de base. En contribuant à la dynamique économique dans les zones rurales et à sa vie socioculturelle, l'agriculture de l'UE joue un rôle important, tout comme la nouvelle PAC en visant à maintenir une agriculture durable en place dans toute l'Europe et en investissant dans le développement des zones et des communautés rurales.

Les propositions législatives d'aujourd'hui introduisent une politique simplifiée et modernisée mieux adaptée à ces défis et objectifs.

Quel budget est disponible pour le CAP 2021-2027?

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La proposition de la Commission relative au cadre financier pluriannuel (CFP) 2021-2027 comprend un montant de 365 milliards pour la PAC (en prix courants). Cela correspond à une part moyenne de 28.5% du budget global de l'UE pour la période 2021-2027. Sur ce montant pour la PAC, 265.2bn est destiné aux paiements directs, 20bn aux mesures de soutien du marché (FEAGA) et 78.8bn au développement rural (FEADER).

Un montant supplémentaire de 10 milliards d'euros sera disponible dans le cadre du programme de recherche européen Horizon Europe pour soutenir la recherche et l'innovation spécifiques dans les domaines de l'alimentation, de l'agriculture, du développement rural et de la bioéconomie.

Quels sont les objectifs du futur CAP 2021-2027?

La future PAC se concentrera sur neuf objectifs généraux reflétant l'importance économique, environnementale et sociale de la politique:

  1. Soutenir les revenus agricoles viables et la résilience sur l'ensemble du territoire de l'UE pour renforcer la sécurité alimentaire;
  2. Renforcer l'orientation vers le marché et accroître la compétitivité en mettant davantage l'accent sur la recherche, la technologie et la numérisation;
  3. Améliorer la position des agriculteurs dans la chaîne de valeur;
  4. Contribuer à l'atténuation et à l'adaptation au changement climatique, ainsi qu'à l'énergie durable;
  5. Favoriser le développement durable et la gestion efficace des ressources naturelles telles que l'eau, le sol et l'air;
  6. Contribuer à la protection de la biodiversité, améliorer les services écosystémiques et préserver les habitats et les paysages;
  7. Attirer les jeunes agriculteurs et faciliter le développement des entreprises dans les zones rurales;
  8. Promouvoir l'emploi, la croissance, l'inclusion sociale et le développement local dans les zones rurales, y compris la bioéconomie et la foresterie durable;
  9. Améliorer la réponse de l'agriculture de l'UE aux exigences sociétales en matière d'alimentation et de santé, y compris les aliments sûrs, nutritifs et durables, ainsi que le bien-être des animaux.

Favoriser la connaissance, l'innovation et la numérisation dans l'agriculture et les zones rurales est un objectif transversal.

Comment comptez-vous atteindre ces objectifs?

La future PAC offrira plus d'avantages à nos citoyens tout en simplifiant considérablement et en modernisant le fonctionnement de la politique, tant pour les agriculteurs que pour les États membres. Plutôt que des règles et de la conformité, l'accent sera mis sur les résultats et la performance. Passer d'une approche unique à une approche sur mesure signifie que la politique sera plus proche de ceux qui la mettent en œuvre sur le terrain. Cette approche donnera aux États membres une plus grande liberté pour décider de la meilleure façon d'atteindre les objectifs communs tout en répondant aux besoins spécifiques de leurs agriculteurs, des communautés rurales et de la société dans son ensemble.

Au niveau de l'UE, l'accent sera mis sur:

  • Définir des objectifs communs
  • Énumérant les interventions nécessaires et une «boîte à outils» commune de mesures pouvant être utilisées par les États membres pour atteindre les objectifs communs;
  • Préserver le marché unique et uniformiser les règles du jeu pour tous les agriculteurs de l'Union;
  • Assurer des garanties pour garantir que la politique fait ce qu'elle a l'intention de faire, et;
  • Fournir un ensemble d'indicateurs pour évaluer les progrès.

Les États membres seront en mesure d'adapter les outils à leurs propres besoins spécifiques, en indiquant comment ils prévoient de le faire dans un plan stratégique global de la PAC.

Ces plans stratégiques de la PAC détermineront comment chaque pays se propose d'atteindre les objectifs globaux de la PAC, en tenant compte de ses propres besoins spécifiques. Ils définiront une stratégie et expliqueront comment les actions relevant des deux piliers contribueront à atteindre ces objectifs. Les plans fixeront également les objectifs pour atteindre les objectifs; les progrès accomplis dans la réalisation de ces objectifs seront évalués au niveau des États membres et vérifiés par la Commission européenne dans le cadre d'un nouvel exercice annuel de suivi et d'examen.

Chaque plan stratégique de la PAC devra être préalablement approuvé par la Commission européenne pour garantir sa cohérence avec les objectifs européens, maintenir le caractère commun de la politique et ne pas fausser le marché unique ni entraîner de charges excessives pour les bénéficiaires ou les administrations.

Comment allez-vous évaluer les résultats?

Un ensemble commun d'indicateurs de résultats sera convenu au niveau de l'UE pour garantir des conditions de concurrence équitables pour les agriculteurs de tous les États membres.

Chaque année, les pays soumettront à la Commission un rapport sur les performances afin de montrer les progrès qu'ils ont réalisés, sur la base de ces indicateurs de résultats spécifiques. La Commission examinera les rapports et envisagera des recommandations pour améliorer la performance si nécessaire.

Un nouveau système de sanctions et de récompenses sera également mis en place pour garantir que des progrès seront réalisés. Par exemple, les États membres qui atteignent leurs objectifs en matière de climat, d'environnement et de biodiversité seront éligibles à une récompense allant jusqu'à 5% de leur allocation de développement rural à la fin de la période du CFP. En même temps, lorsque le rapport annuel sur le rendement indique que des progrès suffisants ne sont pas réalisés, le Conseil pourra intervenir pour veiller à ce que le financement soit mieux axé sur les résultats. Cela pourrait impliquer, par exemple, d'imposer un plan d'action spécifique pour remettre le programme national sur les rails, suspendre les paiements et / ou reprogrammer, en fonction de la nature de la sous-performance.

En quoi cela est-il plus simple pour les agriculteurs et les administrations nationales? Et comment modernise-t-il la PAC?

Les agriculteurs savent mieux que quiconque de quel soutien ils ont besoin pour améliorer leurs performances. Avec les nouveaux plans stratégiques de la PAC, les États membres peuvent travailler avec les agriculteurs pour déterminer ce qui doit être fait au niveau national ou régional pour atteindre les objectifs convenus de l'UE, avec une plus grande flexibilité pour choisir les mesures les plus appropriées pour obtenir des résultats. La liste des mesures générales convenues au niveau de l'UE sera également rationalisée - par exemple, la nouvelle PAC définit huit grands domaines d'action dans le développement rural (environnement et climat; jeunes agriculteurs; outils de gestion des risques; connaissances et informations, etc.) plutôt que les 69 mesures et sous-mesures actuelles. Il sera à la fois plus simple et plus efficace de permettre aux États membres d'être plus responsables de la manière dont ils peuvent atteindre au mieux les objectifs globaux, plutôt qu'une approche unique trop normative.

La Commission veillera également à ce que les systèmes de gouvernance de chaque État membre fonctionnent efficacement, ce qui leur permettra de décider si les propositions sont éligibles au soutien de l'UE plutôt que de vérifier les conditions d'éligibilité de chaque bénéficiaire du projet comme c'est le cas actuellement.

La nouvelle PAC encouragera l'adoption de nouvelles technologies, tant par les agriculteurs que par les administrations nationales, afin de simplifier leur travail. Par exemple, un nouveau système de suivi sera développé sur la base d'une observation à distance systématique et toute l'année des activités agricoles. Cela remplacera, dans la mesure du possible, les méthodes de contrôle traditionnelles telles que les contrôles sur place, ce qui réduira considérablement la charge de contrôle. La poursuite de l'utilisation d'autres outils numériques tels que l'application dite géospatiale (GSA), qui utilise la technologie des satellites pour permettre aux agriculteurs de faire des déclarations précises sur leurs terres et ainsi réduire le niveau d'erreurs dans les déclarations et éviter des sanctions, sera également encouragé. Les demandes de soutien direct des agriculteurs seront pré-remplies par les administrations des États membres avec autant d'informations à jour et fiables que possible, en utilisant les outils existants tels que le système d'identification des parcelles, ce qui fera gagner un temps considérable aux agriculteurs.

Dans le cadre de la nouvelle PAC, les États membres seront tenus de mettre à la disposition des agriculteurs un système de services consultatifs agricoles (FAS), qui couvrira un large éventail de questions détaillées dans le règlement lui-même. Ceux-ci comprennent, entre autres: des conseils sur TOUTE les exigences et les conditions au niveau de l'exploitation qui découlent du plan stratégique de la PAC de chaque pays; comment garantir le respect de la législation environnementale sur l'eau, les pesticides, l'air pur, etc. gestion des risques; et l'accès à l'innovation et à la technologie. Ces services de conseil seront pleinement intégrés dans les systèmes de connaissances et d'innovation agricoles (AKIS) des États membres plus larges, qui incluent également des chercheurs, des organisations d'agriculteurs et d'autres parties prenantes concernées.

Les agriculteurs seront-ils traités de la même manière dans l'UE?

Le nouveau cadre de la PAC prévoit une convergence accrue des niveaux de paiement direct entre les États membres en comblant 50% de l'écart entre les niveaux d'aide de l'UE par hectare et 90% de la moyenne de l'UE. Cela contribue à l'engagement de la Commission à garantir une répartition plus équitable des paiements directs.

Comment pouvez-vous assurer une distribution plus équitable des paiements aux agriculteurs et aux petites et moyennes exploitations?

Les paiements directs resteront un élément essentiel de la politique, car les revenus des agriculteurs doivent être soutenus pour favoriser un secteur agricole intelligent et résilient.

La Commission propose une réduction des paiements à partir de € 60,000 et un plafonnement obligatoire pour les paiements supérieurs à € 100,000 par exploitation. Les coûts de main-d'œuvre seront pleinement pris en compte. Ceci est conçu pour assurer une répartition plus équitable des paiements.

Les montants libérés seront redistribués au sein de chaque État membre soit par le biais d'un paiement direct redistributif, soit par le développement rural, principalement pour garantir qu'une part plus élevée de l'allocation de paiement direct de chaque pays va aux petites et moyennes exploitations. Les États membres pourront également offrir aux petits agriculteurs une somme ronde par an, une procédure administrative beaucoup plus simple pour les bénéficiaires qui n'auraient pas à remplir de demandes annuelles pour recevoir leurs paiements. Il appartiendra à chaque État membre de définir la manière de classer les petits agriculteurs, car le secteur agricole de chaque pays est différent.

Chaque pays devra également appliquer des définitions plus strictes pour garantir que seuls les agriculteurs authentiques reçoivent un soutien. Comme pour les petites exploitations, la définition précise sera laissée à chaque État membre (sous réserve de l'approbation de la Commission dans le plan stratégique de la PAC), en fonction d'un certain nombre de facteurs tels que les revenus, la main-d'œuvre entreprises et / ou leur inclusion dans les registres du commerce. La définition doit garantir qu'aucun soutien ne peut être accordé à ceux dont l'activité agricole ne constitue qu'une part insignifiante de l'ensemble de leurs activités économiques ou à ceux dont l'activité principale n'est pas agricole. Le règlement stipule également que la définition convenue dans chaque État membre ne doit pas exclure par définition les agriculteurs pluri-actifs (c'est-à-dire ceux qui pratiquent activement l'agriculture mais qui sont également engagés dans des activités non agricoles en dehors de leur exploitation).

Comment les jeunes agriculteurs bénéficieront-ils de la future PAC?

Attirer les jeunes dans le secteur et les aider à s'établir comme des entreprises viables est l'une des principales priorités de la PAC après 2020. Les jeunes agriculteurs bénéficieront d'un certain nombre de mesures, certaines obligatoires, d'autres volontaires:

  • Les États membres devront réserver au moins 2% de leur dotation nationale pour les paiements directs destinés spécifiquement à soutenir les jeunes agriculteurs qui s'installent dans la profession, soit sous la forme d'un complément complétant leur soutien au revenu de base ou par des subventions d'installation; les pays sont libres de mettre de côté une somme plus importante pour encourager les jeunes agriculteurs s'ils identifient un besoin spécifique de le faire.
  • Le montant maximal de l'aide pour l'installation de jeunes agriculteurs et de jeunes entreprises rurales sera porté à 100,000.
  • Le plan stratégique de la PAC de chaque pays devra présenter une stratégie spécifique pour attirer et soutenir les jeunes agriculteurs, y compris comment le soutien national et européen peut être utilisé de manière plus cohérente et efficace.
  • Le financement du développement rural peut être utilisé pour soutenir des projets visant à améliorer l'accès à la terre et au transfert de terres, traditionnellement un obstacle majeur pour les jeunes agriculteurs qui rejoignent la profession. Ces programmes pourraient inclure: des partenariats agricoles entre des générations d'agriculteurs; services de planification de relève ou de transition agricole; courtage pour l'acquisition de terrains; organisations nationales ou régionales innovantes engagées dans la promotion et la facilitation des services de jumelage entre jeunes et vieux agriculteurs, etc.
  • Les jeunes agriculteurs continueront de bénéficier d'un soutien à l'investissement et d'un transfert de connaissances / formation soutenus par des fonds de développement rural.
  • Les États membres seront autorisés à mettre en place des instruments financiers pour soutenir le fonds de roulement des jeunes agriculteurs, qui rencontrent souvent des difficultés considérables à trouver des financements compte tenu des investissements élevés et des faibles rendements d'une exploitation agricole en phase de démarrage. La Commission renforcera également la coopération avec la Banque européenne d'investissement, en particulier via la plate-forme fi boussole, afin de tirer des enseignements des expériences et des meilleures pratiques concernant des programmes spécifiques en faveur des jeunes agriculteurs.

Comment la nouvelle PAC va-t-elle soutenir l'action environnementale et climatique?

Trois des neuf objectifs spécifiques de la future PAC concerneront l'environnement et le climat - couvrant les questions du changement climatique, des ressources naturelles, de la biodiversité, des habitats et des paysages.

Dans leurs plans stratégiques de la PAC, les États membres devront préciser comment ils entendent atteindre ces objectifs, en veillant à ce que leurs agriculteurs répondent à toutes leurs exigences en matière d'environnement et de climat. Ils détailleront également comment ils utiliseront le financement des deux piliers de la PAC pour soutenir leur stratégie. Des objectifs seront fixés et évalués chaque année pour évaluer les progrès.

Assurer un haut niveau d'ambition en matière de climat, d'environnement et de biodiversité sera atteint de différentes manières:

Un nouveau système de "conditionnalité" reliera le soutien du revenu de tous les agriculteurs (et autres paiements basés sur la superficie et les animaux) à l'application de pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et du climat. Le fait de conditionner l'aide à des normes renforcées constitue une amélioration par rapport aux règles existantes dans la PAC actuelle.

Un nouveau système de soi-disant «éco-programmes», financé par des allocations nationales de paiements directs, sera obligatoire pour les États membres, même si les agriculteurs ne seront pas obligés d'y adhérer. Ces éco-programmes devront aborder les objectifs environnementaux et climatiques de la PAC d'une manière qui complète les autres outils pertinents disponibles et va au-delà de ce qui est déjà demandé au titre des exigences de conditionnalité. Cependant, il appartiendra à chaque État membre de les concevoir comme il l'entend. Un exemple pourrait être un éco-programme pour financer l'utilisation nulle d'engrais afin d'améliorer la qualité de l'eau. Les paiements en question pourraient être proposés soit comme des «compléments» aux paiements directs des agriculteurs, soit comme des régimes autonomes dont les valeurs de paiement sont basées sur les coûts supplémentaires et les pertes de revenus encourus par les agriculteurs.

Les États membres seront tenus de consacrer au moins 30% de leur budget de développement rural aux mesures environnementales et climatiques. Le financement du développement rural sera utilisé pour soutenir des actions respectueuses du climat et de l'environnement, en particulier les «engagements agroenvironnementaux et climatiques» qui seront à nouveau obligatoires pour les États membres, mais volontaires pour les agriculteurs. Les budgets de développement rural peuvent également être utilisés pour financer une série d'autres actions telles que le transfert de connaissances, les investissements respectueux de l'environnement, l'innovation et la coopération. Un tel soutien pourrait concerner les agriculteurs, les gestionnaires forestiers et d'autres parties intéressées des zones rurales.

Le financement des mesures liées à l'environnement dans les zones de contraintes naturelles (ANC) telles que les régions montagneuses ou côtières, s'ajoutera désormais au 30% du développement rural

Conformément à l'engagement de l'Union à mettre en œuvre l'accord de Paris et les objectifs de développement durable des Nations unies, les actions relevant de la PAC devraient contribuer à hauteur de 40% du budget global de la PAC à l'action climatique.

Quel est le rôle de la recherche, de l'innovation et des nouvelles technologies dans la future PAC?

La future PAC encouragera un investissement accru dans la connaissance et l'innovation, et permettra aux agriculteurs et aux communautés rurales d'en bénéficier. Le principal instrument de soutien à l'innovation dans le cadre de la nouvelle PAC restera le partenariat européen d'innovation (EIP-AGRI), notamment grâce au soutien de projets d'innovation ascendants réalisés par des groupes opérationnels. L'approche d'innovation EIP-AGRI se concentre sur l'échange de connaissances, dans lequel tous les acteurs sont impliqués de manière interactive dans le processus.

An € 10bn supplémentaire un financement sera disponible dans le cadre du programme de recherche européen Horizon Europe pour soutenir la recherche et l'innovation spécifiques dans les domaines de l'alimentation, de l'agriculture, du développement rural et de la bioéconomie. Horizon Europe jouera un rôle central dans la co-création des connaissances nécessaires pour moderniser le secteur agricole. Les synergies établies entre Horizon Europe (avec des projets transnationaux) et la PAC (avec des projets au niveau régional / local et les réseaux de la PAC) contribueront à construire le système de connaissances et d'innovation agricoles qui vise à accélérer l'adoption de pratiques innovantes par tous les acteurs du monde rural. zones.

Qu'est-ce qu'une organisation commune de marché (OCM)? Pourquoi certains secteurs seulement sont-ils couverts par ceux-ci?

Une organisation commune de marché (OCM) fait référence à l'ensemble des règles utilisées pour organiser le marché unique des produits agricoles. Ces règles couvrent un large éventail d'aspects: le filet de sécurité du marché (intervention publique et aide au stockage privé), les mesures exceptionnelles en cas de perturbation du marché, les normes de commercialisation, le programme scolaire offrant du lait et des fruits et légumes aux écoliers, des dispositions commerciales et nombre de programmes opérationnels pour une série de secteurs: fruits et légumes, apiculture, vin, houblon et olives.

La majeure partie du règlement OCM restera inchangée dans la future PAC, à quelques exceptions près. Un changement majeur est que les programmes opérationnels susmentionnés devront être intégrés dans le plan stratégique de la PAC de chaque pays et les États membres auront la possibilité (s'ils le jugent nécessaire) de concevoir des programmes opérationnels (autrement appelés interventions sectorielles) pour d'autres secteurs. Il peut s'agir de tous les secteurs agricoles - des céréales et de la viande aux semences et aux plantes et arbres vivants - mais à l'exclusion de l'alcool éthylique et du tabac. Les États membres peuvent réserver jusqu'à 3% de leur budget du pilier 1 à ces interventions sectorielles. Ces programmes aideront les producteurs qui se réunissent par le biais des organisations de producteurs à entreprendre des actions communes en faveur de l'environnement ou à favoriser une meilleure position dans la chaîne alimentaire.

Y a-t-il un soutien spécifique pour certains secteurs?

Certains secteurs de produits spécifiques en difficulté continueront de bénéficier d'un soutien supplémentaire pour améliorer leur compétitivité, leur durabilité ou leur qualité (connu sous le nom de soutien couplé au revenu, ou de soutien couplé volontaire dans le cadre de la PAC actuelle). Ces secteurs doivent être considérés comme importants pour des raisons économiques, sociales ou environnementales.

La Commission propose de maintenir la liste existante des secteurs potentiellement éligibles (en d'autres termes, les secteurs éligibles à un soutien couplé volontaire depuis 2013 - la liste la plus récente est disponible ici). En outre, la Commission propose d'étendre cette liste aux cultures non alimentaires (autres que les taillis à courte rotation et à l'exclusion des arbres) utilisées pour la production de produits susceptibles de remplacer les combustibles fossiles.

Les États membres éligibles peuvent allouer un maximum de 10% de leurs paiements directs au soutien du revenu couplé. Un 2% supplémentaire peut être mis de côté pour soutenir les cultures de protéines.

Existe-t-il un régime spécial pour les régions ultrapériphériques de l'UE?

Compte tenu des défis agricoles particuliers des régions ultrapériphériques de l'UE, un soutien supplémentaire aux agriculteurs est disponible dans le cadre de la PAC. Le financement proposé pour ces régions - les départements français d'outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Saint-Martin et Mayotte), les Açores et Madère et les Canaries - est fixé à 627.63 millions d'euros par an pour le septennat. période.

Les paiements directs disponibles pour les agriculteurs des régions ultrapériphériques resteront bien au-dessus des niveaux de soutien payés dans d'autres États membres.

Ce chiffre ne comprend pas le financement supplémentaire potentiel pour ces régions du budget de développement rural. Cela peut être utilisé pour soutenir des actions visant à restaurer, préserver et améliorer la biodiversité dans l'agriculture et la sylviculture, et promouvoir le développement économique dans les zones rurales de ces régions ultrapériphériques. La contribution de l'UE aux programmes de développement rural dans ces zones a été portée à 70%, contre environ 40% ailleurs.

Comment la nouvelle PAC va-t-elle aider les agriculteurs à faire face aux crises et aux risques?

La PAC actuelle aide déjà les agriculteurs à faire face à l'incertitude de leur profession, grâce au soutien des revenus (paiements directs), aux mesures de marché, au soutien des outils de gestion des risques et à la formation et aux investissements dans le développement rural.

La nouvelle PAC maintient cette approche, tout en introduisant d'autres améliorations:

  • Les dispositions actuelles sur l'intervention publique, le stockage privé et les mesures exceptionnelles restent inchangées et restent disponibles pour soutenir les agriculteurs de l'UE en cas de besoin.
  • À l'avenir, les États membres auront la possibilité de consacrer jusqu'à 3% de leur allocation du pilier 1 pour soutenir des secteurs autres que ceux (fruits et légumes, vin ou huile d'olive) bénéficiant déjà de programmes sectoriels. L'objectif est de stimuler les actions des organisations de producteurs en faveur de la compétitivité, de la durabilité et de la gestion des risques / crises, entre autres.
  • La pratique actuelle consistant à réserver une partie du financement global du pilier 1 sera maintenue pour créer une `` réserve agricole '', qui pourra être utilisée pour des mesures de marché et des mesures de soutien exceptionnelles.Cette réserve sera d'au moins 400 millions d'euros au total chaque année, et sera rempli en reconduisant la réserve de crise de 2020 (c'est-à-dire dans le cadre de la PAC actuelle et du CFP actuel) à 2021; dans les années suivantes, tous les fonds inutilisés seront à nouveau reportés. Le roulement de la réserve, plutôt que de choisir de la remplir à nouveau chaque année et de réaffecter les fonds inutilisés aux États membres, réduira considérablement la charge administrative.
  • Les États membres devront soutenir les outils de gestion des risques dans le cadre du développement rural pour aider les agriculteurs à gérer les risques liés à la production et aux revenus qui échappent à leur contrôle. Ce type de soutien, qui prendra la forme de contributions financières aux primes pour les régimes d'assurance et les fonds communs de placement, englobant à la fois les risques de production et les revenus, sera obligatoire pour tous les États membres. Le soutien à différentes actions telles que les investissements et la formation pour aider les agriculteurs à prévenir les risques ou à faire face à leurs conséquences devient obligatoire dans le cadre du développement rural.
  • Une plate-forme de gestion des risques au niveau de l'UE sera mise en place sous la forme d'un centre multipartite unique pour aider tous les acteurs concernés, des agriculteurs et des autorités publiques aux instituts de recherche et au secteur privé, partager leurs connaissances et échanger leurs expériences. meilleur entrainement.
  • Il sera également possible d'utiliser des instruments financiers pour faciliter l'accès au fonds de roulement, par exemple pour aider les agriculteurs à surmonter une pénurie temporaire de liquidités causée par une crise inattendue.
  • Le programme Horizon 2020 financera la recherche sur la gestion des risques, la numérisation agricole et l'utilisation intelligente des mégadonnées en agriculture, tandis que le partenariat européen d'innovation (EIP-AGRI) peut également soutenir des projets dans le domaine de la gestion des risques.

Comment la nouvelle PAC contribuera-t-elle à l'avenir des zones rurales de l'UE?

Avec plus de 50% de la population de l'UE vivant dans les zones rurales, il est important de veiller à ce qu'ils restent attrayants, dynamiques et durables; avec des emplois de qualité, la croissance économique et l'accès à des infrastructures de qualité, à la mobilité et aux services de base. L'agriculture est au cœur de nombreuses communautés rurales et, grâce à son soutien aux agriculteurs et aux communautés rurales, la PAC l'est aussi.

La simplification du développement rural, avec des objectifs généraux fixés au niveau de l'UE et une plus grande flexibilité permettant aux États membres d'adapter leurs actions à leurs besoins spécifiques, garantira que le soutien au développement rural reste efficace dans toute l'UE. L'augmentation du taux de cofinancement pour les États membres leur permettra de maintenir un niveau d'investissement ambitieux dans les zones rurales.

C'est également la raison pour laquelle le futur financement du développement rural sera ciblé là où il peut apporter une réelle valeur ajoutée - le développement de l'économie locale, rurale et agricole - en laissant d'autres fonds européens se concentrer sur de grands projets d'infrastructure, y compris le haut débit. Un élément clé de la future politique de développement rural consistera à promouvoir le développement de villages intelligents dans les zones rurales parallèlement à l'amélioration des infrastructures locales.

Quelle est la différence entre les prix actuels et les prix constants et quelles sont les économies réelles dans le futur budget de la PAC? Comment le budget de la PAC sera-t-il réparti entre les États membres?

La Commission a fait preuve d'une transparence sans précédent en présentant pour la première fois sa proposition relative au nouveau budget à long terme de l'UE sur 2, à la fois en prix courants et en prix constants 2018.

Cependant, les prix actuels représentent les montants réels que les bénéficiaires finaux recevront du budget de l'UE. Chaque budget annuel de l'UE est approuvé aux prix courants et les États membres contribuent au budget global de l'UE aux prix actuels.

C'est la même méthodologie qui a été utilisée dans le passé pour l'expression du budget de la PAC, rendant les propositions actuelles directement comparables aux budgets précédents.

Les prix constants, en excluant l'inflation, sont utilisés pour comparer l'impact économique des investissements sur une période plus longue. Il est facile de passer des prix constants aux prix courants et inversement parce que la Commission utilise (et a toujours utilisé) comme indicateur des taux d'inflation futurs, un taux d'inflation annuel fixe de 2% lors de ses calculs.

En conséquence, une réduction d'environ 5% du budget de la PAC à prix courants est proposée; ceci équivaut à une réduction d'environ 12% en prix constants 2018 sans inflation.

 

Allocations par État membre à prix courants - en millions d'euros
  Paiements directs Marchés Développement rural TOTAL
BE +3 (399.2)XNUMX XNUMX 3.0 470.2 +3 (872.4)XNUMX XNUMX
BG +5 (552.5)XNUMX XNUMX 194.5 +1 (972.0)XNUMX XNUMX +7 (719.0)XNUMX XNUMX
CZ +5 (871.9)XNUMX XNUMX 49.5 +1 (811.4)XNUMX XNUMX +7 (732.9)XNUMX XNUMX
DK +5 (922.9)XNUMX XNUMX 2.1 530.7 +6 (455.6)XNUMX XNUMX
DE +33 (761.8)XNUMX XNUMX 296.5 +6 (929.5)XNUMX XNUMX +40 (987.8)XNUMX XNUMX
EE +1 (243.3)XNUMX XNUMX 1.0 615.1 +1 (859.4)XNUMX XNUMX
IE +8 (147.6)XNUMX XNUMX 0.4 +1 (852.7)XNUMX XNUMX +10 (000.7)XNUMX XNUMX
EL +14 (255.9)XNUMX XNUMX 440.0 +3 (567.1)XNUMX XNUMX +18 (263.1)XNUMX XNUMX
ES +33 (481.4)XNUMX XNUMX +3 (287.8)XNUMX XNUMX +7 (008.4)XNUMX XNUMX +43 (777.6)XNUMX XNUMX
FR +50 (034.5)XNUMX XNUMX +3 (809.2)XNUMX XNUMX +8 (464.8)XNUMX XNUMX +62 (308.6)XNUMX XNUMX
HR +2 (489.0)XNUMX XNUMX 86.3 +1 (969.4)XNUMX XNUMX +4 (544.6)XNUMX XNUMX
IT +24 (921.3)XNUMX XNUMX +2 (545.5)XNUMX XNUMX +8 (892.2)XNUMX XNUMX +36 (359.0)XNUMX XNUMX
CY 327.3 32.4 111.9 471.6
LV +2 (218.7)XNUMX XNUMX 2.3 821.2 +3 (042.1)XNUMX XNUMX
LT +3 (770.5)XNUMX XNUMX 4.2 +1 (366.3)XNUMX XNUMX +5 (140.9)XNUMX XNUMX
LU 224.9 0.2 86.0 311.2
HU +8 (538.4)XNUMX XNUMX 225.7 +2 (913.4)XNUMX XNUMX +11 (677.5)XNUMX XNUMX
MT 31.6 0.1 85.5 117.1
NL +4 (927.1)XNUMX XNUMX 2.1 512.1 +5 (441.2)XNUMX XNUMX
AT +4 (653.7)XNUMX XNUMX 102.4 +3 (363.3)XNUMX XNUMX +8 (119.4)XNUMX XNUMX
PL +21 (239.2)XNUMX XNUMX 35.2 +9 (225.2)XNUMX XNUMX +30 (499.6)XNUMX XNUMX
PT +4 (214.4)XNUMX XNUMX +1 (168.7)XNUMX XNUMX +3 (452.5)XNUMX XNUMX +8 (835.6)XNUMX XNUMX
RO +13 (371.8)XNUMX XNUMX 363.5 +6 (758.5)XNUMX XNUMX +20 (493.8)XNUMX XNUMX
SI 903.4 38.5 715.7 +1 (657.6)XNUMX XNUMX
SK +2 (753.4)XNUMX XNUMX 41.2 +1 (593.8)XNUMX XNUMX +4 (388.4)XNUMX XNUMX
FIN +3 (567.0)XNUMX XNUMX 1.4 +2 (044.1)XNUMX XNUMX +5 (612.5)XNUMX XNUMX
SE +4 (712.5)XNUMX XNUMX 4.1 +1 (480.9)XNUMX XNUMX +6 (197.4)XNUMX XNUMX

 

Allocations par État membre à prix constants 2018 - en millions €
  Paiements directs Marchés Développement rural TOTAL
BE +3 (020.8)XNUMX XNUMX 2.6 417.9 +3 (441.3)XNUMX XNUMX
BG +4 (930.2)XNUMX XNUMX 172.8 +1 (752.4)XNUMX XNUMX +6 (855.4)XNUMX XNUMX
CZ +5 (218.2)XNUMX XNUMX 44.0 +1 (609.7)XNUMX XNUMX +6 (871.9)XNUMX XNUMX
DK +5 (263.5)XNUMX XNUMX 1.8 471.6 +5 (736.9)XNUMX XNUMX
DE +30 (003.0)XNUMX XNUMX 263.5 +6 (158.0)XNUMX XNUMX +36 (424.5)XNUMX XNUMX
EE +1 (102.4)XNUMX XNUMX 0.9 546.6 +1 (650.0)XNUMX XNUMX
IE +7 (240.5)XNUMX XNUMX 0.4 +1 (646.4)XNUMX XNUMX +8 (887.3)XNUMX XNUMX
EL +12 (668.8)XNUMX XNUMX 391.0 +3 (170.0)XNUMX XNUMX +16 (229.8)XNUMX XNUMX
ES +29 (750.3)XNUMX XNUMX +2 (921.7)XNUMX XNUMX +6 (228.2)XNUMX XNUMX +38 (900.2)XNUMX XNUMX
FR +44 (464.1)XNUMX XNUMX +3 (385.1)XNUMX XNUMX +7 (522.4)XNUMX XNUMX +55 (371.6)XNUMX XNUMX
HR +2 (207.7)XNUMX XNUMX 76.7 +1 (750.1)XNUMX XNUMX +4 (034.5)XNUMX XNUMX
IT +22 (146.8)XNUMX XNUMX +2 (262.1)XNUMX XNUMX +7 (902.2)XNUMX XNUMX +32 (311.0)XNUMX XNUMX
CY 290.8 28.8 99.5 419.1
LV +1 (967.4)XNUMX XNUMX 2.0 729.7 +2 (699.2)XNUMX XNUMX
LT +3 (343.9)XNUMX XNUMX 3.7 +1 (214.2)XNUMX XNUMX +4 (561.7)XNUMX XNUMX
LU 199.9 0.2 76.5 276.5
HU +7 (587.8)XNUMX XNUMX 200.6 +2 (589.1)XNUMX XNUMX +10 (377.4)XNUMX XNUMX
MT 28.0 0.1 75.9 104.1
NL +4 (378.5)XNUMX XNUMX 1.8 455.0 +4 (835.4)XNUMX XNUMX
AT +4 (135.6)XNUMX XNUMX 91.0 +2 (988.8)XNUMX XNUMX +7 (215.5)XNUMX XNUMX
PL +18 (859.5)XNUMX XNUMX 31.3 +8 (198.2)XNUMX XNUMX +27 (088.9)XNUMX XNUMX
PT +3 (741.0)XNUMX XNUMX +1 (038.6)XNUMX XNUMX +3 (068.1)XNUMX XNUMX +7 (847.7)XNUMX XNUMX
RO +11 (869.7)XNUMX XNUMX 323.0 +6 (006.1)XNUMX XNUMX +18 (198.8)XNUMX XNUMX
SI 802.8 34.2 636.1 +1 (473.1)XNUMX XNUMX
SK +2 (444.5)XNUMX XNUMX 36.6 +1 (416.3)XNUMX XNUMX +3 (897.5)XNUMX XNUMX
FIN +3 (169.0)XNUMX XNUMX 1.2 +1 (816.6)XNUMX XNUMX +4 (986.8)XNUMX XNUMX
SE +4 (187.7)XNUMX XNUMX 3.7 +1 (316.0)XNUMX XNUMX +5 (507.4)XNUMX XNUMX

 

Quelles sont les prochaines étapes?

Les propositions de trois règlements pour la nouvelle PAC 2021-2027 seront transmises au Parlement européen et au Conseil. Les colégislateurs seront alors chargés de prendre leurs positions respectives par rapport aux propositions de la Commission.

Un accord rapide sur le budget global à long terme de l'UE et ses propositions sectorielles est essentiel pour garantir que les fonds de l'UE commencent à produire des résultats sur le terrain dès que possible et que les agriculteurs reçoivent la certitude et la prévisibilité nécessaires pour leurs décisions commerciales et d'investissement.

Des retards similaires à ceux rencontrés au début de la période budgétaire actuelle 2014-2020 pourraient potentiellement signifier que les agriculteurs et les administrations nationales ne bénéficieraient pas de la bureaucratie réduite, d'une plus grande flexibilité et de résultats plus efficaces que la nouvelle PAC apportera. Tout retard dans l'approbation du futur budget retarderait également le démarrage de milliers de nouveaux projets potentiels dans l'UE destinés à soutenir les agriculteurs et les communautés rurales, en s'attaquant aux problèmes de renforcement de la protection de l'environnement pour attirer de nouveaux agriculteurs.

Un accord sur le prochain budget à long terme de 2019 permettrait une transition sans heurt entre le budget à long terme actuel (2014-2020) et le nouveau budget et assurerait la prévisibilité et la continuité du financement dans l'intérêt de tous.

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