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La démocratie et les droits fondamentaux en #Hongrie: les députés évaluent la situation

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Les députés de la commission des libertés civiles ont discuté jeudi (12 avril) de la situation de la démocratie, de l'état de droit et des droits fondamentaux en Hongrie.

Judith Sargentini (Verts / ALE, NL) présenté un projet de proposition à la commission d'inviter le Conseil à déterminer s'il existe un risque manifeste de violation grave par la Hongrie des valeurs sur lesquelles l'Union est fondée.

Le Comité des libertés civiles a été chargé en mai 2017 d'étudier la situation en Hongrie, en vue d'activer Article 7 (1) du traité UE.

Dans le résolution plénière de mai 2017, Les députés ont déclaré que la situation dans le pays justifie le déclenchement de la procédure, ce qui pourrait entraîner des sanctions pour la Hongrie, y compris la perte temporaire de ses droits de vote au Conseil.

Selon M. Sargentini, le principal eurodéputé du rapport: «Le peuple hongrois ne peut plus compter sur les droits fondamentaux que nous tenons pour acquis dans le reste de l'Europe.

"En Europe, nous nous engageons à respecter les valeurs communes de respect de la dignité humaine, de la liberté, de la démocratie, de l'égalité, de l'état de droit et des droits de l'homme. Malheureusement, les Hongrois ne peuvent pas être sûrs qu'ils recevront un traitement honnête et égal de la part de leur gouvernement.

"Je ne peux pas arriver à une autre conclusion que de demander l'activation de l'article 7. Nous devons défendre le peuple hongrois dont les droits ont été sapés ", a conclu M. Sargentini.

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Plusieurs députés ont convenu avec elle de l'existence d'un risque systémique pour la démocratie et l'état de droit en Hongrie et ont remercié Sargentini pour l'approche factuelle adoptée dans le projet de rapport. D'autres intervenants ont exigé que cette procédure ne soit pas utilisée pour gagner des points politiques et certains ont critiqué les attaques contre un gouvernement largement soutenu par la population hongroise.

Prochaines étapes

La commission des libertés civiles votera sur la proposition de Sargentini en juin. Le rapport sera ensuite mis aux voix par l'ensemble du Parlement en septembre. Pour être adoptée, elle doit être soutenue par les deux tiers des suffrages exprimés et par la majorité absolue des députés, soit au moins 376.

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