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#ConsumerProtection: règles à l'échelle de l'UE pour les produits vendus défectueux

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Les députés ont approuvé un ensemble unique de règles visant à garantir que les consommateurs qui achètent en ligne ou dans une boutique locale obtiennent les recours auxquels ils ont droit s'ils achètent un produit défectueux.

Le projet de loi sur la vente de biens corporels vise à éliminer les obstacles résultant des différences entre les législations nationales sur les contrats, qui entravent les échanges transfrontaliers. Elle harmonise certains droits contractuels, tels que les recours disponibles pour les consommateurs si un produit ne fonctionne pas bien ou est défectueux, ainsi que les moyens d’utiliser ces recours.

Les règles proposées s’appliqueraient à la fois aux ventes en ligne et aux ventes hors ligne (face à face), par exemple si un consommateur achète un appareil électroménager, un jouet ou un ordinateur via Internet ou au comptoir de son magasin local.

Que faire si quelque chose ne va pas?

Les députés veulent assurer un niveau élevé de protection des consommateurs dans l'ensemble de l'UE et créer une sécurité juridique pour les entreprises souhaitant vendre leurs produits dans d'autres États membres.

Le projet de directive comprend des règles sur, entre autres, recours offerts aux consommateurs, charge de la preuve et obligations de l'opérateur.

Les députés veulent garantir que:

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  • Lorsqu'un produit est défectueux, le consommateur aurait le choix de le faire réparer ou remplacer gratuitement.
  • le consommateur aurait droit à une réduction immédiate du prix ou à la résiliation du contrat et à ce que son argent lui soit remboursé dans certains cas, par exemple si un problème persiste malgré la tentative du professionnel de le réparer, ou s'il n'est pas résolu dans un délai d'un mois et sans aucun inconvénient majeur pour le consommateur;
  • afin de garantir un niveau de protection plus élevé des consommateurs, les États membres peuvent maintenir ou introduire dans leur législation nationale des dispositions relatives aux recours en cas de «vices cachés» et à un droit de refus à court terme (résiliation du contrat);
  • jusqu'à un an après l'achat, l'acheteur n'aurait pas à prouver que le produit était défectueux au moment de la livraison (la charge de la preuve est inversée en faveur du consommateur). Par exemple, à l'heure actuelle, si un consommateur découvre qu'un produit qu'il a acheté il y a plus de six mois est défectueux et demande à l'opérateur de le réparer ou de le remplacer, il peut être invité à prouver que ce défaut existait au moment de la livraison. . Selon les règles proposées, le consommateur serait en mesure de demander une réparation sans avoir à prouver que le vice existait au moment de la livraison et pendant une période d'un an;
  • le commerçant serait responsable si le défaut apparaissait dans les deux ans à compter de la réception du produit par le consommateur (les États membres peuvent toutefois maintenir une période de garantie plus longue dans leur législation nationale, afin de préserver le niveau de protection du consommateur déjà accordé dans certains pays). des pays).

Pascal Arimont (PPE, BE), qui dirige cette législation à travers le Parlement, a déclaré: «Partout en Europe, un consommateur achète son produit, il devrait avoir les mêmes droits. Et avec cet avant-projet de loi, nous assurons non seulement un niveau élevé de protection des consommateurs, mais nous le poussons également au niveau supérieur. "" Cependant, les règles harmonisées du droit de la vente à la consommation n'impliquent pas seulement une plus grande protection des consommateurs. Ils garantissent également des conditions équitables pour les entreprises, en leur apportant davantage de sécurité juridique et de confiance pour la vente transfrontalière. En supprimant les obstacles juridiques, nous soutenons en particulier nos toutes petites entreprises en leur permettant d’obtenir leur juste part du commerce électronique aux côtés de géants comme Amazon », at-il ajouté.

Prochaines étapes

 Le mandat d'entamer les négociations avec le Conseil de l'UE a été approuvé par le comité du marché intérieur et de la protection des consommateurs avec des votes 30 en faveur, cinq contre et une abstention. Le Conseil (Etats membres) doit encore se mettre d'accord sur sa position.

Contexte

La proposition initiale sur les contrats pour les biens vendus en ligne a été présentée en décembre 2015. Le 31 d'octobre, 2017, la Commission européenne a présenté une proposition modifiée visant à étendre son champ d'application afin de couvrir également les ventes de biens hors ligne.

Cette proposition s’accompagne d’une proposition sur contrats de fourniture de contenu numérique, voté en commission en novembre dernier (les négociations avec le Conseil sont en cours dans ce dossier).

Selon une enquête de la Commission, l'une des principales préoccupations des consommateurs en matière de commerce électronique transfrontalier est l'incertitude liée à leurs principaux droits contractuels.

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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