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Interpol mandat d'arrêt contre l'ancien ministre iranien de la défense «toujours valide» en dépit accord nucléaire, dit le porte-parole de l'UE

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133033079372652282a_b-195x110Un porte-parole du Service européen d'action extérieure (SEAE de) a confirmé que le mandat d'arrêt d'Interpol contre un ancien ministre iranien de la Défense, Ahmad Vahimi (photo), Recherché pour son implication présumée dans l'attentat à la bombe contre un centre communautaire juif à Buenos Aires en 1994, est toujours valable.

L'attentat à la bombe contre le siège de l'AMIA (Association mutuelle israélite argentine), pire attaque terroriste du pays, a coûté la vie de personnes 85.

Vahimi servait en tant que commandant d'une unité spéciale de la Garde révolutionnaire iranienne connue sous le nom de la Force Qods lorsque l'attaque a eu lieu. Il est l'un des cinq Iraniens recherchés dans le bombardement. Le récent accord nucléaire conclu entre les puissances mondiales P5 + 1 (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et l'Iran), si elle est appliquée, se traduira par un démantèlement du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions économiques contre le pays.

La levée éventuelle des sanctions de l'UE contre l'Iran ne comprend également la levée des sanctions contre des individus iraniens tels que Ahmad Vahimi. Les sanctions de l'UE ont été imposées en 2008 dans le contexte de l'armes de destruction massive régime (ADM) de sanctions Iran.

Selon des rapports récents dans les médias, l'UE est engagée, selon les termes de l'accord avec l'Iran, pour supprimer Vahimi de sa liste de sanction.

"Toutefois, cela n'a pas d'incidence que ce soit sur le mandat d'Interpol contre M. Ahmad Vahimi qui continue à rester en vigueur," le porte-parole pour les affaires étrangères et la politique de sécurité au SEAE dit Le Brussels Times,.

"L'UE continue de soutenir l'Argentine dans sa quête pour clarifier pleinement l'attaque de 1994 et de traduire les responsables de l'attaque à la justice», a déclaré le porte-parole.

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Un procureur spécial en Argentine a accusé le gouvernement iranien d'exécuter l'attaque AMIA, en utilisant des agents du groupe terroriste libanais Hezbollah. Depuis 2007, Interpol a demandé cinq politiciens iraniens et des officiers militaires pour leur rôle présumé dans l'attentat.

Le procureur argentin spécial de l'affaire, Albert Nisman a été retrouvé mort en Janvier de cette année dans des circonstances mystérieuses, dans un cas que de nombreux politiciens argentins ont allégué était un assassinat politique. Il est mort quelques jours après avoir annoncé qu'il allait révéler des preuves accusant les plus hautes autorités de complicité du pays avec l'Iran pour dissimuler le bombardement AMIA.

L'Iran nie qu'il a été impliqué.

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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