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Biocarburants

#Le Canada devrait tirer un épingle du livre de l'Europe en ce qui concerne l'avenir de #Energie durable

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La a récemment annoncé la stratégie de bioéconomie de l'UE perpétue l'héritage de ce continent, qui consiste à proposer des solutions biologiques aux problèmes d'environnement et à mettre en évidence de manière stratégique les avantages économiques de cette approche, en mettant fortement l'accent sur l'emploi, la croissance et les investissements dans l'UE. En fait, la bioéconomie de l'UE représente déjà 4.2% de son PIB; elle représente un chiffre d'affaires annuel de plus d'un billion d'euros 2 et une valeur ajoutée milliards d'euros 621, tout en conservant plus d'un million 18 de personnes occupées, écrit le responsable de la bioéconomie de l'Institut international pour le développement durable Richard Grosshans.

Le plan n'est pas seulement concret - comprenant une plate-forme d'investissement thématique en bioéconomie circulaire de 100 millions d'euros pour rapprocher les innovations biologiques du marché, et un engagement à construire 300 nouvelles bioraffineries durables en Europe d'ici 2030 - il complète également une directive 20% des besoins énergétiques totaux de l'UE sont satisfaits par des énergies renouvelables d'ici 2020.

En bref, les Européens sont nettement en avance sur le match.

Si le Canada jouait mieux dans le secteur de la bioéconomie, l'impact serait considérable. En fait, remplacer seulement 5% de l'approvisionnement en gaz du Canada par des gaz renouvelables réduirait les émissions de GES de 10 à 14 mégatonnes par an.

Nous allons déjà dans la bonne direction.

La norme sur les carburants propres proposée vise à accroître l'utilisation de carburants à faible émission de carbone, y compris le gaz naturel renouvelable, et s'applique aux secteurs des transports, de la construction et de l'industrie. Et la nouvelle coalition pour le leadership en matière d'économie circulaire, qui réunit d'importants dirigeants d'entreprises, des universitaires et des organisations non gouvernementales, s'est engagée à accélérer la transition du Canada vers une économie circulaire.

Toutefois, pour faire progresser une bioéconomie dans le pays, nous avons besoin d’une stratégie nationale pour la bioéconomie, inspirée de la stratégie récemment mise à jour de la bioéconomie de l’UE, et même de la stratégie 2012 de la Maison Blanche. Plan directeur national de la bioéconomie. En fait, cela avait déjà été recommandé par le Chambre de commerce du Canada à 2015.

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La stratégie doit illustrer les succès canadiens actuels en bioéconomie, mais aussi ouvrir la voie au Canada pour faire progresser les technologies et les innovations pilotes au pays et dans le monde - innovations qui convertissent les abondants biodéchets et les sous-produits industriels du Canada en carburants, engrais biologiques. et des produits chimiques de grande valeur, tout en recyclant les métaux rares, les plastiques et les nutriments précieux.

Le gouvernement du Canada devrait fournir le soutien, les incitatifs et les conseils nécessaires, par le biais de financements et de programmes visant à attirer les entreprises, et à développer les bioraffineries et les grappes d'innovation à travers le pays.

En termes simples, une bioéconomie repose sur l'utilisation de produits biologiques, de biomasse et de déchets à utiliser et à convertir en aliments pour animaux, aliments pour animaux, combustibles, etc. Si vous imaginez une économie circulaire, où "la valeur des produits, des matériaux et des ressources est maintenue dans l'économie aussi longtemps que possible et la production de déchets est minimisée", une bioéconomie représente la composante renouvelable.

Tandis que le rapport récent de la part du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, il a certainement provoqué des ondes de choc dans le monde entier en mettant en garde contre les conséquences dévastatrices de notre trajectoire environnementale actuelle, et a également mis en lumière le besoin urgent de trouver des solutions de remplacement au statu quo.

Dans un monde où il est urgent de trouver des solutions de remplacement aux combustibles fossiles souillés qui émettent des taux élevés de gaz à effet de serre (GES) contribuant au changement climatique, et qui doivent s'éloigner du modèle économique linéaire actuel consistant à «extraire, utiliser et rejeter les ressources» , la bioéconomie s'avère une solution hautement viable.

Les vastes étendues de terres, la faible densité de population et l'abondance des ressources naturelles du Canada ont traditionnellement été des facteurs limitants dans la transition vers un avenir bioéconomique.

Toutefois, compte tenu des impératifs environnementaux actuels, le Canada, qui émet de grandes quantités de GES et a accès à une surabondance de déchets, de résidus et de biomasse, est parfaitement placé pour devenir un chef de file mondial dans la promotion de la bioéconomie.

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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