Les sanctions
Comment de nouveaux yachts russes sont devenus la cible des poursuites de confiscation du gouvernement américain

La récente vague de discussions autour de l'homme d'affaires russe Eduard Khudainatov, notamment en lien avec le superyacht Amadea, signale une intensification des efforts controversés du gouvernement américain pour confisquer les biens de riches ressortissants russes. Cette attention a jeté une ombre sur les autres actifs majeurs de Khudainatov, à savoir les superyachts Crescent et Scheherazade. Alors que le système juridique américain est toujours aux prises avec l'affaire Amadea, la poursuite d'autres navires liés à Khudainatov souligne le problème plus large en jeu : l'objectif du gouvernement américain de poursuivre la confiscation de ces yachts à tout prix. Et bien qu'il ait longtemps été incapable de mener à bien une affaire concernant Amadea, il pourrait s'attaquer à deux autres navires.
Au cœur de cette saga se trouve la question de la propriété. Les autorités américaines ont passé plus de deux ans à traquer Amédée, saisi aux Fidji en 2022, et ils continuent de scruter la propriété du navire, ainsi que la Croissant et ShéhérazadeIls l'ont fait malgré le fait que les avocats de Khudainatov présentent systématiquement des preuves et des témoignages de plusieurs sources. témoins attestant de sa propriété légitime des trois navires.
La volonté des États-Unis de saisir Amédée, Croissant et Shéhérazade La politique de confiscation des superyachts a été largement motivée par des motivations politiques de l’ancien président Joe Biden, sans tenir compte des réalités juridiques de la propriété. Ce que beaucoup ne reconnaissent pas, c’est le fardeau financier que cette poursuite judiciaire a imposé aux contribuables américains. Alors qu’ils travaillaient avec les nouvelles autorités américaines, Joe Biden et son administration pensaient que la politique de confiscation des superyachts serait une bonne idée, mais la réalité prouve le contraire.
La décision de l'administration Biden de cibler les superyachts s'est en fait retournée contre elle, créant une politique coûteuse et inefficace. Selon des rapports publiés par le Washington post, l’entretien des superyachts saisis entraîne des coûts exorbitants : « le ministère de la Justice a divulgué plus de 1,300 325 pages de documents montrant comment le gouvernement a entretenu le superyacht russe de 2022 millions de dollars depuis sa saisie à Fidji en mai XNUMX. » Les superyachts eux-mêmes sont coûteux à sécuriser, et les batailles juridiques en cours sur leur propriété nécessitent des ressources substantielles. Pendant ce temps, le gouvernement américain n’est pas plus près de remporter avec succès la bataille juridique Amédée affaire, ou obtenir une décision finale sur la Shéhérazade.
La politique de confiscation des biens appartenant à de riches particuliers russes, en particulier des yachts comme Shéhérazade et Croissant, a été initialement présentée comme une mesure stratégique visant à saper l'épine dorsale financière de l'élite russe. Cependant, les embrouilles juridiques persistantes jettent de sérieux doutes sur l'efficacité de cette approche.
L' Amédée Alors que l'affaire traîne en longueur, le gouvernement américain doit faire face à des défis considérables pour prouver le bien-fondé de ses accusations. Les preuves écrites présentées par les avocats de Khudainatov suggèrent que les yachts n'ont pas été achetés ou entretenus par des individus sanctionnés, mais plutôt par des moyens légitimes par le biais d'une série de structures d'entreprise. Malgré ces conclusions, l'administration Biden est restée déterminée à poursuivre la confiscation, même face à des difficultés juridiques croissantes.
Cette volonté persistante de saisir des yachts, combinée aux coûts croissants associés à ces actions, met en évidence une politique défectueuse qui semble davantage axée sur des gestes symboliques que sur l'obtention de résultats tangibles. Amédée cas et les menaces imminentes Croissant et Shéhérazade Ces cas constituent un rappel brutal du danger que représente la poursuite d'objectifs politiques par le biais d'abus de pouvoir judiciaires, en particulier lorsque ces objectifs ne sont pas étayés par des preuves solides. Comme l'a récemment indiqué un rapport de SuperyachtActualités révèle que les autorités américaines ont manipulé des preuves et fait pression sur l'équipage pour qu'il fasse de fausses déclarations dans l'affaire de confiscation. Shéhérazade Capitaine, SuperyachtActualités Selon les rapports, « il a précédemment déclaré qu’il ne travaillerait pas pour Vladimir Poutine, jetant ainsi un doute supplémentaire sur les allégations selon lesquelles le navire est en fin de compte contrôlé par le président russe ou son entourage proche. »
L'affaire Khoudaïnatov et ses yachts soulève de sérieuses questions sur l'efficacité et la moralité de la stratégie actuelle du gouvernement américain. Le fardeau financier qui pèse sur les contribuables américains, la longueur des batailles juridiques et le manque de preuves concluantes sont autant de facteurs qui suggèrent que la politique de confiscation des yachts de luxe doit être sérieusement réévaluée.
L’approche actuelle de l’administration américaine, fondée sur des motivations politiques plutôt que sur un raisonnement juridique solide, semble peu susceptible de produire les résultats escomptés.
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