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Des règles plus équitables et plus claires sur les avantages sociaux de #EUMobileWorkers: accord

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Les nouvelles règles visent à garantir l'accès à la sécurité sociale pour les travailleurs de l'UE qui ont déménagé dans un autre pays de l'UE, tout en répartissant équitablement les obligations entre les États membres.

Un accord sur des règles modernisées pour coordonner les systèmes nationaux de sécurité sociale a été conclu par les négociateurs de la commission de l'emploi et les ministres de l'UE mardi 19 mars. Les nouvelles règles visent à faciliter la mobilité de la main-d'œuvre au sein de l'UE, tout en préservant les droits sociaux des travailleurs dans les situations transfrontalières, en déterminant dans quel pays une personne est assurée (c'est-à-dire en payant des cotisations et en recevant des prestations).

En outre, de nouvelles dispositions favorisent la coopération entre les États membres, de sorte que les informations nécessaires soient rapidement partagées pour protéger l'accès des travailleurs à la sécurité sociale et identifier les erreurs ou les fraudes.

Prestations de chômage: quand et où

  • Exportation des allocations de chômage: les négociateurs ont confirmé la position du PE selon laquelle une personne assurée pouvait conserver les allocations de chômage pendant six mois après avoir quitté un État membre. Cet État membre pourrait prolonger la période jusqu'à l'expiration de la prestation.
  • Règles uniformes pour l'agrégation des périodes: les périodes d'assurance accomplies ailleurs devraient s'accumuler après qu'un travailleur est assuré / employé / indépendant dans un nouvel État membre pendant au moins un mois sans interruption (conformément à la législation nationale en vertu de laquelle les prestations sont demandées) .
  • Dispositions spéciales à appliquer aux travailleurs frontaliers et transfrontaliers, qui pourront percevoir des allocations de chômage, une fois qu'ils auront accompli au moins six mois d'emploi continu et depuis le dernier État membre dans lequel ils ont exercé leurs activités, pendant une période supérieure à six mois.
  • Les services de l'emploi devraient fournir une meilleure assistance aux frontaliers / frontaliers dans les pays concernés, compte tenu de leur situation particulière.

Prestations familiales

Les négociateurs ont également convenu que les prestations familiales en espèces, destinées à remplacer le revenu lorsqu'une personne abandonne son travail pour élever un enfant, devraient être distinguées des autres prestations familiales et être considérées comme une prestation personnelle pour le parent concerné.

Dans les cas où les prestations familiales d'un lieu de résidence et d'un lieu d'assurance se chevauchent, les États membres pourraient autoriser la même personne à conserver les deux, tandis que d'autres prestations familiales du même type se chevauchent.

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Prestations de soins de longue durée

Les prestations de soins de longue durée pour une personne assurée qui a besoin d'assistance et pour les membres de sa famille devraient, en principe, continuer à être coordonnées selon les règles actuellement applicables aux prestations de maladie.

Les travailleurs envoyés à l'étranger et luttent contre les abus

Les travailleurs ou les indépendants envoyés à l'étranger pour une durée maximale de 24 mois (sans remplacer un employé précédemment envoyé) restent assurés dans le pays de l'UE où leur employeur est établi. Pour lutter contre la fraude et les erreurs, ils doivent avoir été assurés pendant au moins 3 mois avant d'être envoyés à l'étranger et doivent en informer l'institution compétente de l'État membre d'origine.

Les États membres devraient coopérer en utilisant le système de notification pour écarter les abus, tels que les entreprises boîtes aux lettres pour lesquelles la résidence du travailleur ne peut être établie, et garantir aux travailleurs une protection sociale.

Enfin, les négociateurs ont convenu, conformément à la Cour de justice de l'UE, que les citoyens mobiles économiquement inactifs devraient avoir accès aux soins de santé.

Rapporteur Guillaume Balas (S&D, FR) a déclaré: "Nous sommes parvenus à un accord progressif axé sur les travailleurs. En période de mobilité accrue de la main-d'œuvre, la protection des droits sociaux est de la plus haute importance. Les États membres ne pourront plus appliquer unilatéralement des périodes nationales. Cela conduit les travailleurs à bénéficier d'une plus grande sécurité sociale en Europe. Ces règles supplémentaires amélioreront la coopération entre les États membres et renforceront les outils permettant de traiter les cas potentiels d'abus. »

Contexte: principes actuels de coordination des systèmes de sécurité sociale

  • Les citoyens sont couverts par la législation dans un pays à la fois et ne paient des cotisations que dans un seul pays (prévention du chevauchement des prestations).
  • Les ressortissants étrangers de l'UE ont les mêmes droits et obligations que les nationaux (principe d'égalité de traitement ou de non-discrimination).
  • Les périodes antérieures d'assurance, de travail ou de résidence dans d'autres pays sont prises en compte lors de l'octroi d'une prestation.
  • Les prestations en espèces d'un pays peuvent être versées dans toute l'UE et la plupart d'entre elles peuvent être exportées.

Prochaines étapes

Le texte convenu de manière informelle devra être confirmé par un vote en plénière avant la fin de la législature actuelle pour entrer en vigueur.

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EU Reporter publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Reporter.

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