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L'OTAN doit se préparer à "l'échec" du dialogue Ukraine-Russie, selon Stoltenberg

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L'OTAN doit se préparer à l'échec du dialogue entre la Russie et l'Occident, a déclaré le secrétaire général de l'organisation Jens Stoltenberg (photo) a déclaré vendredi au milieu des tensions persistantes à la frontière ukrainienne. Les ministres des Affaires étrangères de l'alliance militaire se sont rencontrés par vidéoconférence pour discuter de leur approche de la situation, alors que l'organisation se prépare pour le premier Conseil OTAN-Russie depuis le 2919 juillet cette semaine.

Moscou a persisté dans la constitution de troupes à la frontière de ce pays d'Europe orientale avec la Russie, ce qui fait craindre depuis des mois que Poutine n'envahisse à nouveau l'Ukraine. S'adressant à des journalistes à Bruxelles à l'issue de la réunion, Jens Stoltenberg a déclaré : « Nous ferons tout notre possible pour garantir une voie politique pour la prévention du recours à la force, mais en même temps, nous devons être prêts en cas d'échec du dialogue. Nous sommes envoyer des messages clairs à Moscou que s'il utilise la force, il y aura de graves conséquences - des sanctions économiques et politiques."

L'OTAN s'inquiète du fait que, sur la base des antécédents de Poutine - après avoir envahi l'est de l'Ukraine en 2014 -, il existe un risque réel de conflit militaire si les efforts diplomatiques pour désamorcer la crise échouent. Stoltenberg a ajouté que les exigences de Moscou sont inacceptables et que l'Occident continuera à soutenir l'Ukraine. "L'idée que l'Ukraine est une menace pour la Russie est de tout mettre sens dessus dessous. L'Ukraine n'est pas une menace pour la Russie", a-t-il déclaré.

"Je pense que c'est plutôt l'idée d'une Ukraine démocratique et stable qui est un défi pour eux et donc l'OTAN continuera à apporter son soutien à notre partenaire, à une nation souveraine, mais aussi, bien sûr, en reconnaissant que l'Ukraine est un partenaire et non un allié de l'OTAN."

Moscou revendique l'Ukraine comme faisant partie de sa "sphère d'influence" et veut avoir l'assurance que l'Ukraine ne sera pas autorisée à rejoindre l'alliance militaire occidentale. Cette demande a été rejetée par les États-Unis et l'OTAN, qui soulignent le droit souverain de toutes les nations de choisir leurs propres alliances. Les dirigeants de l'UE se sont toutefois montrés plus réservés quant aux perspectives d'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Cette semaine, la crise ukrainienne fera l'objet d'activités diplomatiques intenses avec la réunion de hauts représentants des États-Unis et de la Russie à Genève, suivie du Conseil OTAN-Russie mercredi 12 janvier.

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