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Douze États membres demandent l'activation de la clause dérogatoire nationale dans le cadre d'une action coordonnée visant à stimuler les dépenses de défense.

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À ce jour, 12 États membres ont soumis une demande écrite à la Commission pour activer la clause dérogatoire nationale en vertu de la Pacte de stabilité et de croissance, Dans le cadre de l' Plan ReArm Europe/Préparation 2030 Paquet présenté en mars 2025. Il s'agit de la Belgique, du Danemark, de l'Estonie, de la Finlande, de l'Allemagne, de la Grèce, de la Hongrie, de la Lettonie, de la Pologne, du Portugal, de la Slovaquie et de la Slovénie. D'autres demandes devraient être soumises ultérieurement, plusieurs États membres ayant manifesté leur intérêt à bénéficier de cette clause. 

L'activation de la clause dérogatoire nationale offre aux États membres une marge de manœuvre budgétaire supplémentaire pour augmenter les dépenses de défense, tout en restant dans le cadre des règles budgétaires de l'UE, conformément au document publié par la Commission dans le cadre de la Plan ReArm Europe/Préparation 2030 paquet.

La guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine et sa menace pour la sécurité européenne constituent des circonstances exceptionnelles, qui exercent une pression considérable sur les finances publiques des États membres en raison du besoin urgent de renforcer leurs capacités de défense.

En réponse, l'UE a présenté un ambitieux paquet de mesures de défense, offrant des leviers financiers pour stimuler l'investissement dans le secteur de la défense de l'Union, notamment via la clause dérogatoire nationale. L'activation de cette clause donnera à ces États membres la possibilité de s'écarter de leurs trajectoires de dépenses nettes approuvées ou de leur trajectoire corrective dans le cadre de la procédure concernant les déficits excessifs. Cette flexibilité est prévue en cas de circonstances exceptionnelles indépendantes de la volonté de l'État membre, lorsque celles-ci ont un impact significatif sur ses finances publiques, comme c'est le cas actuellement.

Afin de garantir la viabilité budgétaire à moyen terme, l’écart par rapport à la trajectoire de dépenses nettes recommandée sera limité à un maximum de 1.5 % du PIB de dépenses de défense supplémentaires pour chaque année d’activation jusqu’en 2028.

La Commission va maintenant évaluer les demandes soumises par les États membres en vue de formuler des recommandations au Conseil visant à activer la clause dérogatoire nationale dans le cadre du prochain paquet du Semestre européen du printemps 2025. Le Conseil disposera ensuite d'un mois pour statuer sur la question. 

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Ensemble, l'activation de la clause dérogatoire nationale à des fins de défense et le prêt SAFE (Security Action for Europe) constituent l'épine dorsale du plan ReArm Europe / Readiness 2030, présenté le 19 mars. Il s'agit d'un ambitieux programme de défense offrant aux États membres de l'UE des leviers financiers pour stimuler les investissements dans les capacités de défense. Dans le cadre du prêt SAFE, la Commission lèvera jusqu'à 150 milliards d'euros sur les marchés des capitaux, en s'appuyant sur son approche de financement unifiée bien établie. Le recours au prêt SAFE peut être complété par l'activation de la clause dérogatoire nationale, permettant aux États membres d'accroître considérablement et rapidement leurs investissements dans la défense européenne.

Bien que la clause dérogatoire nationale permette aux États membres de bénéficier d'une marge de manœuvre supplémentaire pour leurs dépenses de défense, les règles budgétaires de l'UE continuent de s'appliquer pleinement. Tout écart par rapport aux trajectoires de dépenses nettes approuvées, autre que celles spécifiées, sera surveillé conformément à la Règlement (UE) 2024 / 1263 pendant toute la période d'activation.

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